• 2011.06.30

     

    Salut Baptiste ! Alors… Ca y est… Ils sont libérés !

    -      Une bonne chose de faite… Tout le monde est content.

    -      Combien  ça a coûté ?

    -      Effectivement il y a ceux qui disent que ça n’a pas de prix, ceux qui disent que si on paie la rançon on encourage les rançonneurs à recommencer, ceux qui disent qu’il ne faut jamais payer par principe…

    -      Difficile de choisir.

    -      Ce sont peut-être les mêmes qui disent non, qui diraient oui si c’était leur conjoint ? Je pense que la réaction est différente selon la proximité sentimentale que l’on a avec les otages.

    -      Difficile de concevoir un être humain comme de l’argent ! Combien vaut un être humain ?

    -      Oui… Très difficile de le marchander… En fait il faut interdire les prises d’otages !

     

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  • 5179522265_05c13f4643.jpg2011.06.29

    Salut Baptiste ! Que faut-il faire pour la Grèce ?

    -      Depuis ce matin j’entends de nombreux conseils sur une radio : Il ne faut plus leur prêter… Ils n’avaient qu’à payer leurs impôts et moins travailler au noir… Il faut leur prêter car que vont-ils devenir ? Il ne fallait pas les accepter dans l’Europe… et patati et patata…

    -      Et alors ?

    -      Quand quelqu’un rencontre des difficultés, il arrive que l’on mette un tuteur, un coach, un guide à ses côtés… pour l’aider, le piloter, l’amener à faire les bons choix.

    Je propose que l’on jumelle la Grèce et Monaco. A charge mutuellement de s’entraider pour le meilleur et pour le pire !

     

    Photo : Flickr

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    Les proverbes en délire :

    Personnes 32203

     

    Qui s’y frotte s’y plait !

     Qui trop embrasse adore sa copine.

     Faute de grives sera corrigée immédiatement !

     Les bons comptes font les bons banquiers.

     Qui va à la chasse rentre fatigué.

     Il ne faut pas dire : fontaine je ne boirai plus de vin.

     Il n’y a que le premier pas qui ne coûte rien, les suivants sont payants.

     Mieux vaut tard que trop tôt.

     Si jeunesse savait elle le ferait.

     On ne fait pas d’omelette si on a oublié les œufs.

     Les petits ruisseaux sont trop petits.

     Une hirondelle travaille à plein temps.

     Un de perdu ne se retrouve jamais.

     Il faut rendre à César les outils empruntés.

     Il faut battre le fer s’il le mérite.

     

    Il est possible de revoir les premiers mis en ligne le 13 mai dernier.

     

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  • 2011.06.28
     
    Salut Baptiste ! Comment va Spyridonas (Grèce) ?
    -      Mal ! Il est à sec et aurait besoin de trouver de l’argent.
    -      Il y a bien eu une réunion de famille.
    -      Oui mais Entubeur et Radinous (les marchés) ont refusé de de lui prêter de l’argent car ils craignent que Spyridonas ne rembourse pas. En effet, Mascouillounnat et Yvoisrien ont dit que Spyridonas avait un trou dans le porte-monnaie.
    -      Et alors ?
    -      Alors ses frères et sœurs se sont réunis… il y avait Klaus, Serafina, Antonio, Marcelina, Shirley, Alexandre. Eux non plus n’ont pas assez d’argent mais ils empruntent à Entubeur et Radinous pour donner l’argent à Spyridonas qui le fourre dans son porte-monnaie troué…
    -      C’est mieux ?
    -      C’est comme ça ! En attendant Spyridonas peut lire cette vidéo… Il apprendra des choses intéressantes :
     
    Stop musique colonne de droite au préalable, si nécessaire.
     
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  • Andalousie - Séville est magnifique mais ...Grenade ...

    "Fais-lui l'aumône, ô femme, car rien n'est plus triste dans la vie que d'être aveugle à Grenade".

    Cet adage populaire est inscrit sur l'un des murs de l'Alhambra, l'une des sept nouvelles merveilles du monde, inscrite au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1984. Tandis que la ville nouvelle et moderne s'étend dans la plaine, la ville ancienne se déploie sur les collines avec, en fond, les cimes altières et enneigées de la sierra Nevada.

     

    Ici quelques photos de l'Alhambra prises à partir du "Mirador de San Nicolas" dans la vieille ville.

     

     

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  • En 1878, il a eu une légère attaque cérébrale dont il s’est bien remis. Mais il sent la fin approcher.

    J’aurais bientôt fini d’encombrer l’horizon. Au mois d’avril 1885, il est frappé de congestion pulmonaire. Pendant son agonie il dira un dernier alexandrin : C’est ici le combat du jour et de la nuit. En mourant il dira encore : Je vois de la lumière noire.

    Victor-20Hugo.gif

    C’est le vendredi 22 mai 1885 à 13 h 27. La foule recueillie attend sous les fenêtres. On prend connaissance du testament du poète : Je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l’oraison de toutes les églises ; je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu.

    L’Assemblée Nationale, pour une fois unanime (ou presque), lui votera des obsèques nationales par 415 voix sur 418. Son corps sera embaumé le 23 mai avant d’être exposé sous l’Arc de Triomphe. Deux millions de personnes défileront devant sa dépouille. Les funérailles ont été fixées au 1er juin à 11 heures. Il fallut onze chars pour transporter les fleurs (estimées à un million de francs or). La tête du cortège atteignit le Panthéon à 14 heures. Le dernier groupe n’y arrivera qu’à 18 h 30.

                                                           ----------

     Le 30 mai 1878, Victor Hugo avait prononcé, pour le centième anniversaire de la mort de Voltaire, un discours dont la péroraison pourrait s’appliquer mot pour mot à celui qui le prononçait : Il y a cent ans un homme mourait. Il mourait immortel. Il s’en allait chargé d’années, chargé d’œuvres (…). Il s’en allait, maudit et béni. Maudit par le passé, béni par l’avenir et ce sont là les deux formes superbes de la gloire (…). Il était plus qu’un homme, il était un siècle.

     Comme l’a écrit Alain Decaux : Le plus grand poète de la France est devenu le poète de la France.

    xxx

     

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    1 Le séjour de Jersey

    Lors de son séjour dans l’île de Jersey (1852-1855), Hugo passa trois années à écrire et à explorer la région environnante. Pour pallier l'ennui, Hugo et sa famille s'adonnèrent à la photographie. C’est à Jersey qu’il écrivit le pamphlet Napoléon le Petit (1852) et les poèmes satiriques Châtiments (1853). Près de Le Dicq, sur la grève d'Azette dans la paroisse de Saint-Clément, il existe un rocher où l’écrivain rencontrait d’autres réfugiés politiques français. On l’appelle aujourd’hui le «rocher des Proscrits» (The Exiles' Rock). La maison où Hugo a vécu a été transformée en hôtel. En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l’île à la demande du gouvernement anglais parce qu’il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria. Il se réfugia alors à l’île de Guernesey.

    2 L’exil de GuerneseyHugo-Hauteville-House_Guernesey.jpg

    Le long exil de Guernesey (1855-1870) rendit Victor Hugo célèbre tant en France qu’en Grande-Bretagne. L’écrivain devint alors une véritable légende vivante et il y écrivit ses œuvres les plus importantes: Les Contemplations (1856), La Légende des siècles (1859-1883), Les Misérables (1862), Les Travailleurs de la mer (1866), L’Homme qui rit (1869). Pour Victor Hugo, le roman Les Travailleurs de la mer se voulait un hommage particulier aux habitants des îles Anglo-Normandes.

     

    Les Misérables qui paraissent à Paris en 1862, reçoivent un accueil triomphal. Et puis, c’est Sedan, l’effondrement de l’Empire, la fuite de Napoléon III. La République est proclamée le 4 septembre 1870. Hugo arrive à Paris le 5, reçu avec les honneurs d’un roi, avec la ferveur d’un dieu, par une foule indescriptible. Mais la France n’est pas au bout de ses malheurs. Dans Paris assiégé par les prussiens, les parisiens mourant de faim mangent du rat. Par faveur spéciale, Hugo reçoit de temps en temps en cadeau la viande des animaux du zoo qu’on a abattus. Il mange du rôti d’antilope, de cerf, d’éléphant, d’ours…

    Il se présente aux élections et est élu à Paris. Mais très vite l’Assemblée fortement marquée à droite lui devient odieuse. Face aux hurlements de haine de ses adversaires, il démissionne. Il gardera le regret de n’avoir pu proposer toutes les mesures qui lui tenaient tellement à cœur : l’abolition de la peine de mort, les Etats-Unis d’Europe, l’instruction gratuite et obligatoire, les droits de la femme…

    Il se trouve à Bruxelles au moment de la Commune. Il se voudrait au-dessus de la mêlée, mais la haine et la férocité déchaînées couvrent sa voix. Il écrira l’Année Terrible en souvenir en souvenir de cette année 1871 où une partie de la France faisait la guerre à l’autre.

    Elu Sénateur en 1876, Victor Hugo est devenu une gloire internationale. Il reçoit dans sa maison de l’avenue d’Eylau l’hommage des célébrités de France et du monde entier. Le gouvernement pour l’honorer rebaptise l’avenue d’Eylau Avenue Victor Hugo. Désormais on lui écrit : A Monsieur Victor Hugo, en son avenue. Pour son quatre-vingtième anniversaire, 600 000 peronnes défilent sous ses fenêtres. L’avenue est couverte de fleurs.

     

    (A suivre…)

    Hugo Victor

     

    Suite 1

     

    Suite 2

     

    Suite 3

     

    Suite 4

     

    Suite 5

     

     

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                    Hugo Victor                                                                      Suite 3

                    Suite 1                                                                                 Suite 4

                    Suite 2

     

         Victor Hugo est à Jersey, il produit beaucoup : Les Châtiments, d’abord, qui sont le plus grand pamphlet du siècle, Les Contemplations, Les Chansons des Rues et des Bois et le début des Misérables. Au cours d’un voyage dans l’île, Delphine de Girardin initie Hugo au spiritisme. Désormais, chaque soir à Marine Terrace, les tables vont tourner et taper du pied. Tour à tour, Léopoldine Hugo, Jésus-Christ, Shakespeare, Molière, Marat et tant d’autres âmes célèbres, se rendront à la convocation du poète pour y faire une déclaration dans un style hugolien. Il arrive qu’à force de vivre dans le surnaturel, la raison chavire. Jules Allix, l’un des participants, devint fou et Victor Hugo arrêta définitivement ces dangereuses expériences. Victor_Hugo_Dessin037.jpg

    Sommé de quitter Jersey à la suite d’incidents avec les autorités, Victor Hugo se réfugie à Guernesey en 1855. Apprenant qu’on ne peut expulser ceux qui possèdent une maison dans l’île, il achète Hauteville House, il vivra quinze ans dans ce décor à sa démesure qu’il a entièrement conçu et fabriqué. La cour se reconstitue autour du poète en exil. En France, Napoléon III multiplie les offres d’amnistie. Quelques-uns des proscrits se laissent tenter, Hugo tient bon : Et s’il n’en reste qu’un je serai celui-là !

    Peu à peu, le dandy cède la place au patriarche. Les cheveux blanchissent, la barbe pousse. Le voici devenu « l’aïeul universel ». Il distribue aux pauvres de l’île le tiers de ses revenus.

    Ses œuvres connaissent sur le continent un prodigieux succès. Avec la Légende des Siècles, la France a trouvé son poète épique. C’est d’ailleurs à elle qu’il a dédié cette œuvre :

    Livre, qu’un vent emporte

    En France où je suis né !

    L’arbre déraciné

    Donne sa feuille morte.

     (Écrits par intermittences entre 1855 et 1876, tant ses projets sont nombreux en ces années d'exil à Guernesey, les poèmes furent publiés en trois séries : en 1859, en 1877 et en 1883. Portée par un talent poétique estimé comme sans égal où se résume tout l'art de Hugo, après l'accomplissement des Châtiments et des Contemplations qui lui ont ouvert de nouveaux horizons, la Légende des Siècles est considérée comme la seule véritable épopée française et, suivant le jugement porté par Baudelaire, comme la seule épopée moderne possible. Wikipédia)

     

    (A suivre...)

     

     

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  • Hugo Victor  

    Suite 1

    Suite 2 

    Suite 3

     Vous pensiez que la suite n°3 marquait la fin de cette rétrospective. Pas du tout… Il y a encore des choses à raconter sur notre poète qui eut une longue vie, une rare précocité et la gloire conquise dès 30 ans. Plus de soixante années d’une activité littéraire ininterrompue, une puissance de travail peu commune au service d’une prodigieuse faculté créatrice. Comment dès lors s’étonner que Victor Hugo figure dans le livre des records comme le poète le plus prolixe avec 153 837 vers.

    Son premier poème date du 1er janvier 1814. C’était un madrigal adressé à la Générale Lucotte par un gamin de douze ans. Il n’a que 17 ans lorsqu’il remporte le « Lys d’Or » la plus haute récompense aux jeux floraux de l’académie de Toulouse pour son « Ode sur le rétablissement de la statue d’Henry IV ».Un an plus tard, Louis XVIII lui compte sur sa cassette une gratification de 500 F pour son Ode sur la mort du Duc de Berry. En 1823, Victor Hugo publie ses Odes et poésies diverses. En 1830 Hernani (drame en 5 actes et en vers) écrit en moins d’un mois, l’année suivante Notre Dame de Paris.

    A 38 ans, Victor Hugo est élu à l’Académie française. Il ne manque à ses ambitions qu’une consécration politique. Elle vient en 1848 avec son élection à l’Assemblée. C’est avec l’appui des conservateurs qu’il a obtenu son siège et pourtant, il n’est pas de Droite. La Gauche acclame ses interventions, mais ne le reconnaît pas comme l’un des siens. La Droite qui n’aime pas les transfuges commence à le haïr.

    Louis-Napoléon Bonaparte est élu président au suffrage universel. Victor Hugo s’oppose à lui et ne cesse de manifester son désaccord. Il s’écrie dans un discours à la Chambre : Quoi ! Après Auguste, Augustule ! Parce que nous avons eu Napoléon le Grand, il faut que nous ayons Napoléon le Petit !

    Après le Coup d’Etat du 2 décembre 1852 où Louis-Napoléon Bonaparte se fait proclamer Empereur, Victor Hugo est en danger. Dans les rues, sur les boulevards c’est le massacre. On fusille au hasard. Victor Hugo doit s’enfuir : sa tête est mise à prix 25 000 francs-or. Sous un déguisement d’ouvrJersey_arp_750pix.jpgier, avec un passeport au nom de Lanvin, typographe, il prend le train à la gare du Nord pour Bruxelles. Il y rédige un pamphlet Napoléon-le-Petit qui sera publié à Londres. Avant sa parution, il se réfugie à Jersey où, tel un souverain en exil, il sera entouré de toute une cour : femme, enfants, amis, admirateurs, visiteurs de passage. Juliette – décence oblige – habitera la maison voisine. Pendant les trois ans de son séjour à Jersey, Hugo accomplira un prodigieux travail…

     

    (à suivre…)

     

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    Avez-vous réservé votre réveillon 2012 ?

    Faites vite… il parait que les places se font rare dans ce village mondialement connu !

     

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/02/19/01016-20110219ARTFIG00005-bugarach-le-village-de-la-fin-des-temps.php

     

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