• Une vidéo qui retrace NOTRE histoire en 2 minutes.

     

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  • Ce vers magnifique est prononcé par Chantecler, lorsqu'il avoue son secret à la Faisane, dont il est amoureux ; il pense que son chant matinal est capable de provoquer la levée du soleil. Les autres coqs qui chantent après lui n’ont aucun mérite.

     

     Extrait : (Chantecler d’Edmond Rostand – Acte II – Scène III)

     

     Chantecler

    -           Tiens ! Les entends-tu maintenant ?

     La Faisane

    -           Qui donc ose ?

     Chantecler

    -           Ce sont les autres coqs.

     La Faisane

    -           Ils chantent dans du rose...

     Chantecler

    -           Ils croient à la beauté dès qu'ils peuvent la voir.

     La Faisane

    -           Ils chantent dans du bleu...

     Chantecler

    -           J'ai chanté dans du noir.

    Ma chanson s'éleva dans l'ombre, et la première.

    C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière !

     

    Hymne au soleilSignes-et-Symboles-860.jpg

    Toi qui sèches les pleurs des moindres graminées,

    Qui fais d'une fleur morte un vivant papillon

    Lorsqu'on voit, s'effeuillant comme des destinées,

    Trembler au vent des Pyrénées

    Les amandiers du Roussillon .

     

    Je t'adore, Soleil ! Ô toi dont la lumière,

    Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel,

    Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière,

    Se divise et demeure entière

    Ainsi que l'amour maternel !

     

    Je te chante, et tu peux m'accepter pour ton prêtre,

    Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu

    Et qui choisis, souvent, quand tu veux disparaître,

    L'humble vitre d'une fenêtre

    Pour lancer ton dernier adieu.

     

    Tu fais tourner les tournesols du presbytère,

    Luire le frère d'or que j'ai sur le clocher,

    Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère,

    Tu fais bouger des ronds par terre

    Si beaux qu'on n'ose plus marcher !

     

    Tu changes en émail le vernis de la cruche ;

    Tu fais un étendard en séchant un torchon ;

    La meule a, grâce à toi, de l’or sur sa capuche,

    Et sa petite sœur la ruche

    A de l’or sur son capuchon !

     

    Gloire à toi sur les prés ! Gloire à toi dans les vignes !

    Sois béni parmi l'herbe et contre les portails,

    Dans les yeux des lézards et sur l'aile des cygnes,

    Ô toi qui fais les grandes lignes

    Et qui fais les petits détails !

     

    C'est toi qui, découpant la sœur jumelle et sombre

    Qui se couche et s'allonge au pied de ce qui luit,

    De tout ce qui nous charme as su doubler le nombre,

    A chaque objet donnant une ombre

    Souvent plus charmante que lui.

     

    Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses,

    Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson,

    Tu prends un arbre obscur et tu l’apothéose !

    Ô Soleil, toi sans qui les choses

    Ne seraient que ce qu'elles sont !

     

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  •  

     Voici une belle contraction comme on en trouve dans certaines langues étrangères. Puisqu’il s’agit en fait de trois mots assemblés. Tout d’abord acu avec un seul « c » pour simplifier. Inutile de s’étendre, tout le monde sait ce qu’accu veut dire : accumulateur, pile, batterie… Ensuite « mon » en lieu et place de « monsieur » dont il est déjà la contraction, tout comme dans : mon général, mon adjudant… Et enfin « cler » qui n’était autre que le clerc de notaire.

    En effet, dans certaines études notariales, en plus de traiter des dossiers, le clerc était aussi chargé de faire fonctionner l’éclairage. Il eut été fort désagréable de se retrouver en panne et de plonger tout le monde dans le noir au moment de la signature d’un acte, alors que toutes les parties étaient rassemblées pour le grand jour. Cela aurait été un comble de dire c’était un grand jour où il faisait nuit !notaire.jpg

     

    Alors un peu comme le chirurgien qui dit sur un ton mécanique en tendant la main : bistouri… ciseaux… compresse… Le notaire entrant dans l’étude quelques minutes avant d’y recevoir les personnes venues pour concrétiser l’acte, jetait un regard circulaire pour contrôler l’état des lieux et, s’il constatait que le système d’éclairage de secours n’était pas branché, il durcissait le regard en direction de son secrétaire en élevant la voix et en disant d’un air sentencieux « acumoncler ». Ce qui signifiait veuillez vous dépêcher de mettre les accus en service monsieur le clerc.

      Nous savons que dans d’autres études ont disait : « il faut tirer les affaires au clair », ce que le clerc n’aimait pas beaucoup entendre compte tenu de l’ambiguïté que recèle cette phrase phonétiquement.

    Enfin… ce n’est pas le propos d’aujourd’hui !

     

    (Pour la communauté de L’arbre à mots animée par ff .(le balisier de couleurs) le mot à  définir était : acumoncler)

     

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  •  
    Une invention formidable, écologique et pratique, incroyable.
    On en trouve déjà dans le commerce local pour une somme modique ! 
     
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  • 2011.07.28

     

     Un excès d’étiquette peut nuire !

    Transports-278.jpg

     Salut Baptiste ! Il y a déjà quelques temps… nous avons pu voir une belle cérémonie chez nos amis anglais à l’occasion du mariage du prince.

     

    -      Effectivement… Une belle cérémonie.

     

    -      Le protocole est strict en Angleterre. -

    -      Bien sûr et la Reine y tient tout particulièrement.

     

    -      Elle aime rouler carrosse ?

     

    -      Probablement… A ce sujet une belle anecdote circule. Un jour elle avait accueilli dans son carrosse un grand de ce monde et, au cours du déplacement, un cheval lâcha un bruit incongru qui n’était autre qu’un pet ! (Un énorme prout !)

     

    -      How shocking !

     

    -      Exactement… Au nom du royaume, la Reine se sentit obligée de présenter des excuses.

    Son invité rétorqua aussitôt : « Si vous n’aviez rien dit Majesté, j’aurais pensé que c’était le cheval » !

     

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  • 2011.07.27

     Salut Baptiste ! Qu’est-ce que c’est que cette nouvelle intention de modifier la constitution de la Vème République ?

    -      Comme nos dirigeants ne sont pas capables de gérer l’argent de l’entreprise France, et qu’ils ne savent encore pas que deux et deux font quatre et non pas cinq, ils veulent écrire « la règle d’or » dans la constitution, c’est-à-dire avouer en quelque sorte leur incapacité à savoir compter.

    -      Comment cela ?

    -      C’est un peu comme si dans un ménage, les crédits progressant d’une manière exponentielle, plutôt que de se restreindre et de cesser de dépenser exagérément, le couple décidait de se rendre chez le notaire pour établir un acte formulant par écrit qu’il ne faut pas dépenser plus que l’on ne gagne.

    -      C’est complètement idiot ton histoire, même si dans le principe le résultat profitera au pays et surtout aux générations futures en les désendettant, alors que, pour l’instant, nos dirigeants continuent de charger la barque du futur.

    -      Absolument, mais le plus drôle réside dans le fait que c’est le pouvoir en fin d’exercice qui en est l’initiateur, alors qu’il ne se l’est pas appliqué pendant son mandat bien au contraire. Un peu comme si dans le couple pris en exemple ci-dessus, l’un des deux partenaires, après avoir fait des folies, exigeait cette modération juste avant le divorce et l’éventuel remariage, afin de contraindre « le nouveau » à appliquer des mesures drastiques qu’il ne s’était pas appliqué à lui-même ! ass.nat-jpg

    -      Pourquoi cette nouvelle règle - si tant est qu’elle soit votée par les trois cinquièmes des parlementaires réunis en congrès - serait-elle respectée alors que celles imposées par les critères de convergence de Maastricht ont été contournées. (On sait bien par exemple que la France n’a pas respecté l’obligation de maintenir le déficit budgétaire en dessous de 3%. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Crit%C3%A8res_de_convergence ))

    -      Ne faudrait-il pas aussi inscrire dans la constitution l’obligation de choisir des gens compétents pour diriger le pays ?

    -      Je ne me référerai qu’à la célèbre contrepèterie : c’est long comme lacune !

     http://www.20minutes.fr/article/762362/regle-or-deficits-nicolas-sarkozy-ecrit-parlementaires-convaincre

     

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  • 2011.07.26

    Salut Baptiste ! Tu étais à Paris pour la Fête Nationale du 14 juillet ?

    -      Non, j’aurais bien aimé voir le feu d’artifice à condition de pouvoir dormir sur place, sur le Champ de Mars ! Des proches s’y trouvaient et ont connu de grandes difficultés à rejoindre leur chambre d’hôtel. Aussitôt le bouquet final envoyé, c’est le bouquet dans les transports ! Encore un souvenir…

    -      Tu n’as pas oublié de me raconter un épisode du passage des troupes en revue ?

    -      Ah oui… c’est une histoire qui me plait beaucoup. Cela se passe au sein d’un régiment où le colonel passe les troupes en revue. Ceux qui ont fait le service militaire savent comment cela se déroule. Les soldats sont alignés impeccablement, et l’autorité avance lentement devant le front du rassemblement en fixant chaque soldat dans les yeux (en tout cas ceux du premier rang). Personne ne bronche.

    Donc, ce Colonel, avance d’un pas lent et martial, et fixe du regard chaque soldat en répétant devant chacun d’eux : « moi aussi !...moi aussi !...moi aussi !... » autant de fois qu’il y a de rangs de soldats.Problemes-Sociaux-et-Gouvernement-798.jpg

    Une fois la cérémonie terminée, les cadres se retrouvent au débriefing et le commandant en second en profite pour poser la question au Chef de Corps : « Mon Colonel, permettez-moi de vous poser une question, que signifie ce petit mot que vous adressez à chaque soldat en passant les troupes en revue ? Il m’a semblé vous entendre dire moi aussi devant chacun d’eux ». Effectivement, répond le Colonel, et en voici l’explication : lorsque j’étais moi-même soldat et que le colonel nous passait en revue, je le regardais droit dans les yeux en pensant : « je t’emmerde ! », alors maintenant que je suis colonel, j’imagine qu’ils pensent la même chose, ainsi j’en profite pour leur répondre : « moi aussi ! »

     

    PS : comme dit le comique "vous n'êtes pas obligés de me croire !"

     

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  • 2011.07.25

        Personnes-35687-copie-1.jpg

    Retour sur le passé

     

    Salut Baptiste ! Connais-tu des aphorismes ?  

    -      J’en ai cherché la définition sur le petit Larousse 2001 : Aphorisme : sentence où s’opposent la concision d’une expression et la richesse d’une pensée, dont l’objectif est moins d’exprimer une vérité que de contraindre à réfléchir. Puis j’en ai relevé quelques-uns écrits par Françoise Sagan :-

     

    -      Avant je buvais pour connaître les gens. Maintenant je bois pour les oublier.

     

    -      Pour pouvoir tromper un homme, il faut en être vraiment aimée.

     

    -      Je n’ai jamais eu envie de perdre ma vie… J’ai eu peur de continuer à vivre.

     

    -      Une femme qui a un amant est un ange. Une femme qui a deux amants est un monstre. Une femme qui a trois amants est une femme.

     

    -      S’il y a une calamité dont il faut se méfier aujourd’hui, à part la remontée du nazisme, c’est la télévision.

     

    -      Il est vrai que j’ai écrit plein de livres bâclés. Pourtant, il m’est arrivé de refaire onze fois les cinquante premières pages d’un roman.

     

     

    Et quelques autres de Desproges :

     

    -      Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde.

     

    -      Si tout le monde vous donne raison, c'est que vous êtes d'une intelligence remarquable... ou bien que vous êtes le patron.

     

    -      Il faut mépriser l'argent, surtout la petite monnaie.

     

    -      Il m'est arrivé de prêter l'oreille à un sourd. Il n'entendait pas mieux pour autant.

     

    -      De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.

     

    -      Il vaut mieux se taire et passer pour un c.. plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute à ce sujet.

     

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  • Retour sur le passé….

     

    Salut Baptiste !

    -        Ne me dérange pas… Je suis en pleine méditation…

    -        Oups ! Que se passe-t-il ?

    -        Je prépare un discours pour une réunion exceptionnelle, au cours de laquelle il sera débattu d’un sujet rarement étudié ici mais qui revêt une importance capitale avant que les institutions européennes ne s’en emparent : la flexibilité de la queue de la vache.

    -        ????

    -        Heureusement j’ai trouvé un support qui m’aidera beaucoup au démarrage, c’est celui tiré de « L’Os à moelle » de Pierre Dac, discours qui s’adapte à toutes les situations :

     

    " Mesdames, Messieurs,

    Les circonstances qui nous réunissent aujourd'hui sont de celles dont la gravité ne peut échapper qu'à ceux dont la légèreté et l'incompréhension constituent un conglomérat d'ignorance que nous voulons croire indépendant de leurs justes sentiments. L'exemple glorieux de ceux qui nous ont précédés dans le passé doit être unanimement suivi par ceux qui continueront dans un proche et lumineux avenir, un présent chargé de promesses que glaneront les générations futures délivrées à jamais des nuées obscures qu'auront en pure perte essayé de semer sous leurs pas les mauvais bergers que la constance et la foi du peuple en ses destinées rendront vaines et illusoires.

    C'est pourquoi je lève mon verre en formant le vœu sincère et légitime de voir bientôt se lever le froment de la bonne graine sur les champs arrosés de la promesse formelle enfouie au plus profond de la terre nourricière, reflet intégral d'un idéal et d'une mystique dont la liberté et l'égalité sont les quatre points cardinaux en face d'une fraternité massive, indéfectible, imputrescible et légendaire."

     

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  • Vacances-et-Occasions-Speciales-4702.jpg Folie, aliénation, déséquilibre, délire, hallucination, divagation, névrose, démence etc… etc… Il y en a même qui disent foliesse.
    Enfin, vous l’avez compris : la foliesse c’est tout simplement la folie, une folie douce… certes… mais une folie quand même.
    On en trouve trace dans le texte de quelques chansons, par exemple en voici deux ci-dessous qui y font référence. La première très connue interprétée par Line Renaud et la seconde par Adamo. Quelquefois on est tellement heureux dans l’arbre à mots qu’on a envie de faire des foliesses !
     
     
     
    C'est toi ma p'tit' foliesse
    Toi ma p'tit' foliesse
    Mon p'tit grain de fantaisie...
    Toi qui boul'verses
    Toi qui renverses
    Tout ce qui était ma vie.
     
    Aujourd'hui, c'est le bal des gens bien
    Demoiselles, que vous êtes jolies!
    Pas question de penser aux foliesses
    Les foliesses sont affaires de vauriens
    On n'oublie pas les belles manières
    On demande au papa s'il permet
    Et comme il se méfie des gourmets
     Il vous passe la muselière .
     
     (Pour la communauté de L’arbre à mots animée par ff .(le balisier de couleurs) le mot à  définir était : foliesse, présenté par Jill Bill. )
     
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