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    Une entente peu courante…

     

    http://www.wimp.com/catowl/ <http://www.wimp.com/catowl/

     

     

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    Automalle, un substantif qui a une origine une peu compliquée car il a subit une mutation. oreille

    En effet, si on recherche l’étymologie d’automalle on s’aperçoit qu’il s’agit initialement d’un transfert phonétique, puisque la première fois on avait écrit otomal ce qui n’a rien à voir et qui signifie tout simplement otite. Otomal vient de oto = oreille en grec et mal, douleur.

    Tout ceci parait bien loin de ce à quoi on pense instantanément en lisant automalle… Nous allons y venir. Donc je répète « otomal » (un mot qui signifie douleur à l’oreille, devenu par la suite otite), a muté pour devenir  automalle, qui désigne comme vous le savez une malle à fermeture automatique.

    Alors me direz-vous « que vient faire la douleur à l’oreille, avec ce type de coffre ? » Hé bien nous y voilà ! Vous avez tous constaté, bien que cela se soit sérieusement amélioré avec le temps, le bruit, le claquement, que fait cette caisse lorsqu’on la ferme. C’est très pénible pour l’oreille et comme ce bruit déclenchait une douleur à l’oreille, c’est tout naturellement que le mot otomal est arrivé sur le bureau des académiciens. Evidemment, il n’était pas question de le laisser tel quel, c’est donc une mutation de ce substantif qui lui a donné, en plus de son sens auditif conservé, un rapprochement dans sa nouvelle fonction de désignation d’une malle automatique (automalle).

    Il est toujours intéressant de découvrir l’étymologie des mots, on comprend mieux le sens profond que le concepteur a voulu lui donner !

     

    Photo : Wikipédia

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 39 et 40 est « automalle ».

     

     

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  • 2011.09.28

     

    Salut Baptiste ! Tu as vu le budget ?

    -      Lequel ?

    -      Celui de la France, dont parlent les journalistes depuis ce matin à toutes les infos, en précisant que pour la première fois le remboursement des intérêts de la dette dépasse le budget de l’éducation nationale ou celui de la défense, c’est un évènement non ?

    -      A la place de nous seriner cela toutes les demi-heures, les journalistes devraient dire : « vous avez été dirigés par des incapables, qui vous ont endettés d’une manière inconsidérée pour faire plaisir aux spéculateurs qui sont souvent leurs amis, mais hélas c’est vous qui les aviez choisis en les élisant » !

     

        Et la Grèce… Où en est-on ? Elle est oubliée maintenant que nous avons braqué le projecteur sur le Sénat et le budget.
    -      Voici une vidéo d’une intervention de Nigel Farage (personnalité politique britannique – député européen) qui en parle clairement.
     

     

    

    -
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  •      

    Salut Baptiste ! Alors le Sénat bascule, c’est un évènement !   220px-Luxembourg_Palace.jpg

    -      Comme chacun sait, le Sénat ne sert à rien, et ce n’est pas le fait qu’il change de majorité qui fera changer cet état de fait.

    -      Ce qui est rigolo en revanche, c’est que jusqu’à maintenant la droite ne disait rien et puis, brusquement, depuis hier soir quelques ténors de l’UMP disent aussi que cela ne changera rien. Mais alors pourquoi le garder ?

    -      J’ai déjà dit que De Gaulle avait essayé de le supprimer. Les partis sont globalement d’accord pour le conserver car c’est le plus grand espace pour caser ceux dont on ne veut plus ailleurs tout en leur assurant une vie heureuse, dans un beau quartier de Paris, un magnifique restaurant et des indemnités conséquentes en échange de… De quoi au fait ?

    -      Bonne question, à quoi sert-il ?

    -      La meilleure preuve de son inutilité c’est qu’à partir de dimanche dernier il change de camp mais personne ne va s’en apercevoir, car rien ne changera dans le pays. Si l’Assemblée Nationale (députés) changeait de camp nous aurions un nouveau gouvernement et un premier ministre de la couleur de la nouvelle assemblée, alors que le Sénat ne fait que donner un avis. Un avis qui coûte très cher au pays.

    -      C’est sans doute ce qui lui donne toute sa valeur !

     

    (Si vous n'avez pas le temps de calculer cela fait au total  5 257 + 157 + 1353 + 6 450 = 13 217 par mois et il faut y ajouter la possibilité d'employer des collaborateurs pour ce faire il dispose de 8 553 € plus une enveloppe de 4 780 € de téléphone par an + des déplacements gratuits taxis etc...

    -

    Les députés et les sénateurs :

    - Indemnité parlementaire : 5 257,78 euros par mois, plus 157,73 euros d'indemnité de résidence et

    1 353,88 euros d'indemnité de fonction défiscalisée.

     - Indemnité représentative de frais de mandat : 6 112euros par mois pour les députés et 6 450,26 pour les sénateurs. Dévolue au paiement des frais kilométriques, location de permanence, etc.

     - Rémunération des collaborateurs : les députés disposent de 8 553 euros/ mois pour payer d’un à cinq assistants. Les sénateurs peuvent en employer d’un à trois (2 298,17 euros brut mensuels pour un temps plein).

     - Téléphone et courrier : chaque parlementaire dispose d'une dotation téléphonique : 4 780 euros TTC par an pour les élus de Paris et de sa région, 6 610 pour les autres départements, environ 10 000 pour les DOM-TOM. Ils peuvent envoyer jusqu'à 8 000 plis par an.

     - Transports : les parlementaires ont une carte de circulation valable en 1ère classe sur le réseau SNCF, et peuvent effectuer 40 allers retours entre Paris et leur circonscription et 6 hors circonscription.

    Et d’autres petits avantages qu’il serait trop long d’énumérer ici…

     

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    Salut Baptiste ! Tu as retrouvé ta valise ?
    -      Oui… Juste perdue de vue un moment… Puis retrouvée assez rapidement, ça angoisse quand même.
    -      C’est vrai… Surtout si elle contenait des choses auxquelles tu tiens beaucoup.
    -      Bof… Un slip, une paire de chaussettes… des choses utiles bien sûr. Mais cela m’a fait penser à toutes ces valises qui arrivent ou arrivaient ? d’Afrique, de Karachi… Des valises qu’il ne faut pas lâcher du regard, peut-être même pas de la main ?
    -      Effectivement… l’adrénaline doit monter plus rapidement que la bourse… si tu l’égares un moment.
    -      Evidemment avec ce qu’elles renferment (ou renfermaient)... Plein d’images…
    -      Des images ?
    -      Enfin… Oui… Ces images qui font croire aux hommes qu’ils sont puissants, et qui permettent à ceux qui en possèdent beaucoup de se maintenir au pouvoir. Je me suis même demandé si, lorsque l’on met en œuvre le plan Vigipirate avec la consigne : « veuillez signaler immédiatement toute valise abandonnée », finalement, ne s’agit-il pas de porter assistance à un éventuel « transitaires » en train de se morfondre dans un coin, en attendant de retrouver sa valise !
    -
     
     
     
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  •    

     

    Salut Baptiste ! J’ai un petit discours à prononcer et je ne sais pas comment briller sans en avoir l’air et surtout, alors que je connais mal mon sujet.

    -       Il te suffit de piocher dans le tableau ci-dessous et tu seras parfait !

     

    Le parler creux sans peine

     

    Petite collection de phrases à l’usage des débutants

     

    Chaque mot d’une colonne peut être combiné

    avec n’importe quel mot des autres colonnes.

     

    l’excellence

    l’intervention

    l’objectif

    le diagnostic

    l’expérimentation

    la formation

    l’évaluation

    la finalité

    l’expression

    le management

    la méthode

    le vécu

    le recadrage

    renforce

    mobilise

    révèle

    stimule

    modifie

    clarifie

    renouvelle

    identifie

    perfectionne

    développe

    dynamise

    programme

    ponctue

    les facteurs

    les processus

    les paramètres

    les changements

    les concepts

    les savoir-faire

    les problèmes

    les indicateurs

    les résultats

    les effets

    les blocages

    les besoins

    les paradoxes

    Institutionnels

    organisationnels

    qualitatifs

    analytiques

    caractéristiques

    motivationnels

    pédagogiques

    représentatifs

    participatifs

    cumulatifs

    stratégiques

    neurolinguistiques

    systémiques

    de la performance

    du dispositif

    de l’entreprise

    du groupe

    du projet

    des bénéficiaires

    de la hiérarchie

    des pratiques

    de la démarche

    des acteurs

    de la problématique

    des structures

    du méta-contexte

     

     

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    Je vous souhaite une bonne journée pour ce samedi 24 septembre.

     

    http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/sept/24.htm

     

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  • Salut Baptiste ! Oups… Tu as vu le calendrier ? Déjà l’automne !
    -      Oui, ma saison préférée. Beaucoup moins chaude que l’été, moins agitée que l’impétueux printemps, moins froide que l’hiver, mais toute en douceur avec ses fruits, noix et noisettes, châtaignes et champignons… Même les bruits sont différents en automne. Ils nous parviennent légèrement étouffés, comme si la nature voulait que tout se déroule dans une certaine discrétion, peut-être avant l’endormissement hivernal.
    -      La saison préférée des poètes aussi car c’est dans la mélancolie engendrée par l’automne que l’inspiration est féconde. Certains ne sont pas très gais même s’ils sont beaux. Voici un poème d’Alphonse de Lamartine « Pensées des morts » dont Brassens interprète une partie du texte.
     


     
    Voilà les feuilles sans sève
    Qui tombent sur le gazon,
    Voilà le vent qui s’élève
    Et gémit dans le vallon,
    Voilà l’errante hirondelle
    Qui rase du bout de l’aile
    L’eau dormante des marais,
    Voilà l’enfant des chaumières
    Qui glane sur les bruyères
    Le bois tombé des forêts.
     
    L’onde n’a plus le murmure
    Dont elle enchantait les bois ;
    Sous des rameaux sans verdure
    Les oiseaux n’ont plus de voix ;
    Le soir est près de l’aurore,
    L’astre à peine vient d’éclore
    Qu’il va terminer son tour,
    Il jette par intervalle
    Une heure de clarté pâle
    Qu’on appelle encore un jour.
     
    L’aube n’a plus de zéphire
    Sous ses nuages dorés,
    La pourpre du soir expire
    Sur les flots décolorés,
    La mer solitaire et vide
    N’est plus qu’un désert aride
    Où l’œil cherche en vain l’esquif,
    Et sur la grève plus sourde
    La vague orageuse et lourde
    N’a qu’un murmure plaintif.
     
    La brebis sur les collines
    Ne trouve plus le gazon,
    Son agneau laisse aux épines
    Les débris de sa toison,
    La flûte aux accords champêtres
    Ne réjouit plus les hêtres
    Des airs de joie ou d’amour,
    Toute herbe aux champs est glanée :
    Ainsi finit une année,
    Ainsi finissent nos jours !
     
    C’est la saison où tout tombe
    Aux coups redoublés des vents ;
    Un vent qui vient de la tombe
    Moissonne aussi les vivants :
    Ils tombent alors par mille,
    Comme la plume inutile
    Que l’aigle abandonne aux airs,
    Lorsque des plumes nouvelles
    Viennent réchauffer ses ailes
    À l’approche des hivers.
     
    C’est alors que ma paupière
    Vous vit pâlir et mourir,
    Tendres fruits qu’à la lumière
    Dieu n’a pas laissé mûrir !
    Quoique jeune sur la terre,
    Je suis déjà solitaire
    Parmi ceux de ma saison,
    Et quand je dis en moi-même :
    Où sont ceux que ton cœur aime ?
    Je regarde le gazon.
     
    Leur tombe est sur la colline,
    Mon pied la sait ; la voilà !
    Mais leur essence divine,
    Mais eux, Seigneur, sont-ils là ?
    Jusqu’à l’indien rivage
    Le ramier porte un message
    Qu’il rapporte à nos climats ;
    La voile passe et repasse,
    Mais de son étroit espace
    Leur âme ne revient pas.
     
    Ah ! Quand les vents de l’automne
    Sifflent dans les rameaux morts,
    Quand le brin d’herbe frissonne,
    Quand le pin rend ses accords,
    Quand la cloche des ténèbres
    Balance ses glas funèbres,
    La nuit, à travers les bois,
    À chaque vent qui s’élève,
    À chaque flot sur la grève,
    Je dis : N’es-tu pas leur voix ?
     
    Du moins si leur voix si pure
    Est trop vague pour nos sens,
    Leur âme en secret murmure
    De plus intimes accents ;
    Au fond des cœurs qui sommeillent,
    Leurs souvenirs qui s’éveillent
    Se pressent de tous côtés,
    Comme d’arides feuillages
    Que rapportent les orages
    Au tronc qui les a portés !
     
    C’est une mère ravie
    À ses enfants dispersés,
    Qui leur tend de l’autre vie
    Ces bras qui les ont bercés ;
    Des baisers sont sur sa bouche,
    Sur ce sein qui fut leur couche
    Son cœur les rappelle à soi ;
    Des pleurs voilent son sourire,
    Et son regard semble dire :
    Vous aime-t-on comme moi ?
     
    C’est une jeune fiancée
    Qui, le front ceint du bandeau,
    N’emporta qu’une pensée
    De sa jeunesse au tombeau ;
    Triste, hélas ! dans le ciel même,
    Pour revoir celui qu’elle aime
    Elle revient sur ses pas,
    Et lui dit : Ma tombe est verte !
    Sur cette terre déserte
    Qu’attends-tu ? Je n’y suis pas !
     
    C’est un ami de l’enfance,
    Qu’aux jours sombres du malheur
    Nous prêta la Providence
    Pour appuyer notre cœur ;
    Il n’est plus ; notre âme est veuve,
    Il nous suit dans notre épreuve
    Et nous dit avec pitié :
    Ami, si ton âme est pleine,
    De ta joie ou de ta peine
    Qui portera la moitié ?
     
    C’est l’ombre pâle d’un père
    Qui mourut en nous nommant ;
    C’est une sœur, c’est un frère,
    Qui nous devance un moment ;
    Sous notre heureuse demeure,
    Avec celui qui les pleure,
    Hélas ! ils dormaient hier !
    Et notre cœur doute encore,
    Que le ver déjà dévore
    Cette chair de notre chair !
     
    L’enfant dont la mort cruelle
    Vient de vider le berceau,
    Qui tomba de la mamelle
    Au lit glacé du tombeau ;
    Tout ceux enfin dont la vie
    Un jour ou l’autre ravie,
    Emporte une part de nous,
    Murmurent sous la poussière :
    Vous qui voyez la lumière,
    Vous souvenez-vous de nous ?
     
    [...]
     
    Ils furent ce que nous sommes,
    Poussière, jouet du vent !
    Fragiles comme des hommes,
    Faibles comme le néant !
    Si leurs pieds souvent glissèrent,
    Si leurs lèvres transgressèrent
    Quelque lettre de ta loi,
    Ô Père ! ô Juge suprême !
    Ah ! ne les vois pas eux-mêmes,
    Ne regarde en eux que toi !
     
    …/…
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    Je vous souhaite une bonne journée pour ce jeudi 22 septembre.

     

    http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/sept/22.htm

     

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    Grenallon c’est bien simple, c’est le contraire de grenacourt. Clair non ?

    -

    grenadier planche couleurs

    -

    Resituons les faits : tout cela se passe dans les tranchées pendant la guerre de 1914/1918. Oui je sais, vous n’y étiez pas, et c’est tant mieux pour vous. Pas drôle ce genre de rencontre. Enfin bref, certains soldats étaient spécialisés dans le lancer de grenades, on les appelait les grenadiers, et comme vous le savez, il y a ceux qui sont doués pour les envoyer très loin et les autres qui les laissent presque tomber sur leurs chaussures.

    Alors pendant les entraînements, les grenadiers étaient classés en deux catégories, ceux qui les envoyaient au moins à 60 mètres on les appelait les grenallons, et ceux qui n’y parvenaient pas étaient classés dans les grenacourt.

    A quoi servaient ces regroupements ? Eh bien il fallait ensuite les répartir dans les tranchées afin que les grenallons ne se retrouvent pas tous ensemble et que, par conséquent, une partie de la tranchée ne dispose que de grenacourt ce qui l’aurait rendue plus vulnérable.

    Bien sûr, vous allez me dire c’est faux car si le mot venait vraiment de cette époque et de cette situation, il n’y aurait pas deux « L » à grenallon et le mot s’écrirait tout simplement grenalon. Vous le savez bien, il y a quelquefois des choses très curieuses dans la langue française (dans les autres aussi d’ailleurs) pourquoi imbécile prend un seul « L » et imbécillité en prend deux ? Pourquoi charrette prend deux « R » et chariot n’en prend qu’un ?

    Donc ne vous formalisez pas si grenallon prend deux « L » c’est pour mieux voler peut être ? Mais c’est un fait et c’est ainsi. Comme vous pouvez l’imaginer, les autres soldats qui étaient affectés à d’autres spécialités étaient rassurés lorsqu’ils avaient auprès d’eux un grenallon qui pouvait donc assurer la défense à distance. Les grenacourts eux n’étaient pas recherchés, comme vous l’avez remarqué, personne n’en parle !

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 38 est « grenallon » proposé par Minouze .

     

     

     

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