• "Structure métrique

    Presque tous les vers de cette chanson ont un mètre impair et peu courant, à part deux octosyllabes dans le refrain (couplets: 11-11-13-5-11-11-13-5; refrain: 8-5-5-7-7-7-9-7-8-5-5-7-7-7-7-7).

    Alors qu'un grand nombre de chansons de GB ont une structure métrique très classique (y compris l'alternance des rimes masculines et féminines) et peuvent être chantées les unes sur l'air des autres (exemples: Dans l'eau de la claire fontaine, Saturne, La Guerre de 14-18, Le Gorille (sans le refrain), Hécatombe, La Légende de la nonne, Le Mouton de Panurge, Le Testament, Mélanie), celle-ci est vraiment unique.

    J'admire l'adéquation de ces vers qui sembleraient bancals s'ils étaient récités et de la musique sur un rythme de java d'une implacable régularité."

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     Tu n'es pas de cell's qui meur'nt où ell's s'attachent, / Tu frottes ta joue à toutes les moustaches, / Faut s' lever de bon matin pour voir un ingénu / Qui n' t'ait pas connu', / Entré' libre à n'importe qui dans ta ronde, / Cœur d'artichaut, tu donne's un' feuille à tout l' monde, / Jamais, de mémoire d'homm', moulin n'avait été / Autant fréquenté.

    De Pierre à Paul, en passant par Jule' et Félicien, / Embrasse-les tous, {2x} / Dieu reconnaîtra le sien ! / Passe les tous par tes armes, / Passe les tous par tes charmes, / Jusqu'à c' que l'un d'eux, les bras en croix, / Tourne de l’œil dans tes bras,

    Des grands aux p'tits en allant jusqu'aux Lilliputiens, / Embrasse-les tous, {2x} / Dieu reconnaîtra le sien / Jusqu'à ce qu'amour s'ensuive, / Qu'à son cœur une plaie vive, / Le plus touché d'entre nous / Demande grâce à genoux.

    En attendant le baiser qui fera mouche, / Le baiser qu'on garde pour la bonne bouche, / En attendant de trouver, parmi tous ces galants, / Le vrai merle blanc, / En attendant qu' le p'tit bonheur ne t'apporte / Celui derrière qui tu condamneras ta porte / En marquant dessus "Fermé jusqu'à la fin des jours / Pour cause d'amour "...

    De Pierre à Paul, en passant par Jule' et Félicien, / Embrasse-les tous, {2x} / Dieu reconnaîtra le sien ! / Passe les tous par tes armes, / Passe les tous par tes charmes, / Jusqu'à c'que l'un d'eux, les bras en croix, / Tourne de l’œil dans tes bras, / Des grands aux p'tits en allant jusqu'aux Lilliputiens, / Embrasse-les tous, {2x} / Dieu reconnaîtra le sien!

    Alors toutes tes fredaines, / Guilledous et prétentaines, / Tes écarts, tes grands écarts, / Te seront pardonnés, car / Les fill's quand ça dit "je t'aime", / C'est comme un second baptême, / Ça leur donne un cœur tout neuf, / Comme au sortir de son œuf.

     

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  • Deux secrétaires discutent :

    - Il est plutôt beau gosse, le nouveau patron, dit la première.

    - En plus il s'habille bien...

    - Et il s’habille vite.... fait l'autre

     

    Une femme va accoucher et elle est dans les douleurs.

    - Mon amour, dit son mari, je suis désolé, c'est un peu de ma faute si tu souffres.

    - Mais non, rassure toi, tu n'y es pour rien...

     

    Un couple arrive dans un hôtel. Le groom monte leurs bagages dans la chambre et demande au monsieur :

    - Avez-vous besoin de quelque chose ?

    - Non merci.

    - Et pour votre femme ?

    - Ah vous faites bien de m'y faire penser. Montez-moi une carte postale et un timbre.

     

    Un homme rencontre un de ses copains qui fait une tête d'enterrement.

    - Tu as perdu quelqu'un ?

    - Non c'est même le contraire.. Je vais être père....

    - Et c'est pour ça que tu fais une gueule pareille ?

    - Oui.. Je ne sais pas comment l'annoncer à ma femme.....

     

    Dans un cocktail, un homme se tourne vers son voisin et lui dit en rigolant:

    - Monsieur, je ne vous connais pas, mais il faut absolument que je vous raconte ce qui m'arrive...

    Vous voyez la femme là-bas avec la robe noire, eh bien c'est ma femme.. Et la brune qui discute avec elle, c'est ma maîtresse. C'est drôle non ?

    - Effectivement c'est drôle, fait l'autre, moi c'est le contraire.

     

    Un homme en voyage d'affaires téléphone chez lui dans l'après-midi.

    C'est son petit garçon qui répond :

    - Bonjour papa,

    - Bonjour mon chéri. Passe-moi ta maman.

    - Elle est couchée dans sa chambre.

    - Elle est malade ?

    - Je sais pas. Il y a un monsieur qui est venu la voir...

    - Le docteur ?

    - Non papa, je crois que c'est un malade.

    - Ah bon ? Pourquoi ?

    - Il s'est couché avec elle !

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    Pas de newsletter ni de passage sur vos blogs avant mardi !

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  • Une chanson peu connue dans laquelle Brassens a une approche inhabituelle de la femme.

    "Brassens utilise l'épiphore (répétition) avec  le troisième vers de chaque strophe, puis avec le dernier vers de chaque strophe. On peut degager deux axes de ce poème : 1- le souvenir 2- le temps efface l'amour. Noter l'utilisation des champs lexicaux de la mort et du temps."

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    Un vingt-deux septembre au diable vous partîtes, / Et, depuis, chaque année, à la date susdite, / Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous... / Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre, / Plus une seule larme à me mettre aux paupières : / Le vingt-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

     On ne reverra plus au temps des feuilles mortes, / Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte / Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous... / Que le brave Prévert et ses escargots veuillent / Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles : / Le vingt-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

     Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes, / Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle / Et me rompais les os en souvenir de vous... / Le complexe d'Icare à présent m'abandonne, / L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne : / Le vingt-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

     Pieusement noué d'un bout de vos dentelles, / J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles / Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous... / Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe, / Les regrets éternels à présent me dépassent : / Le vingt-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

     Désormais, le petit bout de coeur qui me reste / Ne traversera plus l'équinoxe funeste / En battant la breloque en souvenir de vous... / Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent, / A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes : / Le vingt-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

     Et c'est triste de n'être plus triste sans vous

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  • Florineige dans l'arbre à mots.Les mots ont tous une source, une origine. En français la majorité des substantifs sont issus du latin ou du grec, d’autres moins nombreux viennent de différentes langues comme bistro (du russe), parking (de l’anglais), oued (de l’arabe) etc. et quelques-uns viennent d’un malentendu comme « florineige ».

    Initialement, en effet, on disait un florilège (ce qui signifie une sélection de belles choses, ou un recueil de poésies etc.). Or, une fois ce mot fut prononcé par un personnage reconnu en littérature, mais qui avait un léger défaut d’expression car il parlait du nez. Et si vous en faites vous-même l’expérience, vous constaterez qu'en vous pinçant le nez bien fort et en disant le mot « florilège » à haute voix on peut comprendre « « florineige ». Comme c’était le jour des travaux préparatifs à l’élaboration du dictionnaire de l’Académie Française, ce mot fut enregistré ainsi et désormais on ne dit plus florilège, mais florineige, ce qui n’est pas mal non plus !

    D’ailleurs cette histoire me rappelle ce qui était arrivé à Ferdinand un jeune garde-champêtre de Saint-Pipi-Les-Agassous, un village du Bas-Quercy, qui lui aussi parlait du nez (pas le village, mais Ferdinand) ; lorsque le maire lui fit réciter l’alphabet, au moment du concours d’embauche. Il se lança sans hésiter en parlant du nez bien entendu : « a,b,c,d,e,f,g,h,i,j,k,l,m,n,o,p,r,s,t,u,v,w,x,y,z ».

    Pouvez-vous recommencer lui demanda-t-il, car naturellement malgré cette erreur, il souhait l’embaucher, c’est pourquoi il lui donnait toutes ces chances. Et Ferdinand reprit à haute voix nasillarde « a,b,c,d,e,f,g,h,i,j,k,l,m,n,o,p,r,s,t,u,v,w,x,y,z ».

    -       Mais dites-donc mon cher Ferdinand, vous ne parlez pas du « Q »

    -       Ah ben monsieur le maire, déjà que je parle du nez, s’il faut aussi que je parle du cul… Ça se complique !

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 39 et 40 est « florineige ».

    (l'arbre à mots est ici : http://0z.fr/u0xh8 )

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    On en apprend beaucoup plus ICI qu’ailleurs !

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    Le savoir !

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    C'est au numéro trente-deux / De l'av'nue de la République / Que j'enseigne aux petits merdeux / Les théories philosophiques.

    Que je traduis le De Bello / Que je trahis les Philippiques / Pour aider les petits salauds / Les premiers prix de gymnastique.

    Je reçois la progéniture / Du brasseur, du primeur en gros / Je suis le marchand de culture / L'empêcheur de petits zéros.

    Je suis le bon dieu des rombières / L'ange du baccalauréat / Le petit besogneux pas cher / Le pédago petit format.

    Pendant que le petit crapaud / Apprend Caesar pontem fecit / Qu'il cherche l'ablatif en o / Qu'il bafouille le prétérit

    J'ai le front contre mon carreau / Je rêve au loin j'hélicoptère / J'écoute siffler les bateaux / Je fais la leçon buissonnière.

    C'est au numéro trente-deux / De l'av'nue de la République / Au-d'ssus du Café des Flots Bleus / Que je cingle vers les tropiques.

    Et que j'deviens vieillard hideux / Batelier de la rhétorique / En aidant les petits merdeux / A rester des enfants d'bourriques.

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    Salut Baptiste ! Connais-tu des aphorismes ?

    -       Pour être précis, en voici la définition donnée par le petit Larousse 2001 : Aphorisme : sentence où s’opposent la concision d’une expression et la richesse d’une pensée, dont l’objectif est moins d’exprimer une vérité que de contraindre à réfléchir. Puis j’en ai relevé quelques-uns écrits par Françoise Sagan :

    -       Avant je buvais pour connaître les gens. Maintenant je bois pour les oublier.

    -       Pour pouvoir tromper un homme, il faut en être vraiment aimée.

    -       Je n’ai jamais eu envie de perdre ma vie… J’ai eu peur de continuer à vivre.

    -       Une femme qui a un amant est un ange. Une femme qui a deux amants est un monstre. Une femme qui a trois amants est une femme.

    -       S’il y a une calamité dont il faut se méfier aujourd’hui, à part la remontée du nazisme, c’est la télévision.

    -       Il est vrai que j’ai écrit plein de livres bâclés. Pourtant, il m’est arrivé de refaire onze fois les cinquante premières pages d’un roman.

     

    Et quelques autres de Desproges :

    -       Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde.

    -       Si tout le monde vous donne raison, c'est que vous êtes d'une intelligence remarquable... ou bien que vous êtes le patron.

    -       Il faut mépriser l'argent, surtout la petite monnaie.

    -       Il m'est arrivé de prêter l'oreille à un sourd. Il n'entendait pas mieux pour autant.

    -       De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.

    -       Il vaut mieux se taire et passer pour un c.. plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute à ce sujet.

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    Ci-dessous, il n'y a pas l'image, mais je pense que l'enregistrement est meilleur. 

    Gloire à qui freine à mort, de peur d'écrabouiller / Le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé / Et gloire à don Juan, d'avoir un jour souri / A celle à qui les autres n'attachaient aucun prix / Cette fille est trop vilaine, il me la faut.

    Gloire au flic qui barrait le passage aux autos / Pour laisser traverser les chats de Léautaud / Et gloire à don Juan d'avoir pris rendez-vous / Avec la délaissée, que l'amour désavoue / Cette fille est trop vilaine, il me la faut.

    Gloire au premier venu qui passe et qui se tait / Quand la canaille crie haro sur le baudet / Et gloire à don Juan pour ses galants discours / A celle à qui les autres faisaient jamais la cour / Cette fille est trop vilaine, il me la faut.

    Et gloire à ce curé sauvant son ennemi / Lors du massacre de la Saint-Barthélemy / Et gloire à don Juan qui couvrit de baisers / La fille que les autres refusaient d'embrasser / Cette fille est trop vilaine, il me la faut.

    Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil / Plutôt que d'achever l'otage à sa merci / Et gloire à don Juan d'avoir osé trousser / Celle dont le jupon restait toujours baissé / Cette fille est trop vilaine, il me la faut

    Gloire à la bonne sœur qui, par temps pas très chaud / Dégela dans sa main le pénis du manchot / Et gloire à don Juan qui fit reluire un soir / Ce cul déshérité ne sachant que s'asseoir / Cette fille est trop vilaine, il me la faut.

    Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint / Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins / Et gloire à don Juan qui rendit femme celle / Qui, sans lui, quelle horreur, serait morte pucelle / Cette fille est trop vilaine, il me la faut

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  • Ces derniers jours, j’ai mis sur ce blog des chansons de Georges Brassens que j’estimais – à tort ou à raison - peu connues.

    Aujourd’hui c'est autre chose. Il s’agit d’un poème d’Alphonse de Lamartine, que je trouve adapté au changement de saison. Ce texte étant beaucoup trop long pour une chanson, Brassens n’en chante qu’un extrait.

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    Pensée des morts

    Voilà les feuilles sans sève / Qui tombent sur le gazon, / Voilà le vent qui s'élève / Et gémit dans le vallon, / Voilà l'errante hirondelle / Qui rase du bout de l'aile / L'eau dormante des marais, / Voilà l'enfant des chaumières / Qui glane sur les bruyères / Le bois tombé des forêts.

    C'est la saison où tout tombe / Aux coups redoublés des vents ; / Un vent qui vient de la tombe / Moissonne aussi les vivants : / Ils tombent alors par mille, / Comme la plume inutile / Que l'aigle abandonne aux airs, / Lorsque des plumes nouvelles / Viennent réchauffer ses ailes / A l'approche des hivers.

    C'est alors que ma paupière / Vous vit pâlir et mourir, / Tendres fruits qu'à la lumière / Dieu n'a pas laissé mûrir ! / Quoique jeune sur la terre, / Je suis déjà solitaire / Parmi ceux de ma saison, / Et quand je dis en moi-même : / Où sont ceux que ton cœur aime ? / Je regarde le gazon.

    C'est un ami de l'enfance, / Qu'aux jours sombres du malheur / Nous prêta la Providence / Pour appuyer notre cœur ; / Il n'est plus ; notre âme est veuve, / Il nous suit dans notre épreuve / Et nous dit avec pitié : / Ami, si ton âme est pleine, / De ta joie ou de ta peine / Qui portera la moitié ?

    C'est une jeune fiancée / Qui, le front ceint du bandeau, / N'emporta qu'une pensée / De sa jeunesse au tombeau ; / Triste, hélas ! dans le ciel même, / Pour revoir celui qu'elle aime / Elle revient sur ses pas, / Et lui dit : Ma tombe est verte ! / Sur cette terre déserte / Qu'attends-tu ? Je n'y suis pas !

    C'est l'ombre pâle d'un père / Qui mourut en nous nommant ; / C'est une sœur, c'est un frère, / Qui nous devance un moment ; / Tous ceux enfin dont la vie / Un jour ou l'autre ravie, / Emporte une part de nous / Murmurent sous la pierre / "Vous qui voyez la lumière / De nous vous souvenez vous?".

    Voilà les feuilles sans sève / Qui tombent sur le gazon, / Voilà le vent qui s'élève / Et gémit dans le vallon, / Voilà l'errante hirondelle / Qui rase du bout de l'aile / L'eau dormante des marais, / Voilà l'enfant des chaumières / Qui glane sur les bruyères / Le bois tombé des forêts.

    Pour lire le poème en entier : clic ici

     

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