•  (Comme vous le savez sans doute, l'arbre à mots est une communauté créée surOB (elle prendra fin prochainement je présume, suite à la réorganisation de cette plate-forme) en attendant vous retrouverez donc toutes les informations nécessaires ici : http://0z.fr/CpAIY et ici : http://www.over-blog.com/com-1182040323/LArbre_a_Mots.html   )

     Ce mot a été créé au début du siècle dernier. Il arrivait comme toujours… que des commerçants ou autres organismes, faisant « banqueroute », tentent de disparaitre rapidement pour échapper à la vindicte de leurs créanciers.Banqueberge dans l'arbre à mots.

    Mais les moyens de communication terrestres par la route étaient relativement peu développés, et il existait en revanche bien plus de possibilités fluviales, en comparaison avec aujourd’hui. Les marchandises étaient en majorité transportées sur les fleuves et canaux et de cette activité proposait des choix à ceux qui avaient l’intention de s’enfuir par ce moyen de communication. Il arrivait cependant que l’urgence nécessite de sauter du bateau et de s’agripper à la végétation du bord du fleuve ou du canal. C’est pour cela que l’on disait, « il a fait Banqueberge » alors que plus tard on a dit banqueroute mais là c’était déjà une autre histoire…

     Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 22 et 23 est « banqueberge ».

     

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  • Ceux qui l'aiment seront ravis, ceux qui ne le connaissent pas seront étonnés et ceux qui le détestent ont intérêt à écouter jusqu'à la fin, ils pourraient apprendre des choses. Les autres font ce qu'ils veulent !

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    Publié le 26/05/2013 à 06h00 | Mise à jour : 26/05/2013 à 16h10
    Par Yann Saint-Sernin

    Enquête : les 50 000 ruinés de la défiscalisation immobilière

    Dans un livre au vitriol, le journaliste, Erwan Seznec, retrace l’épopée tragique des lois de Robien et Scellier qu’il qualifie de « plus gros scandale immobilier de l’après-guerre ».

    En 2011, à Thionville (Moselle), des résidences en construction permettant de bénéficier du dispositif Scellier.

    En 2011, à Thionville (Moselle), des résidences en construction permettant de bénéficier du dispositif Scellier. (photo archives laurent theiller)

    De Robien, Scellier, Malraux, Girardin : c’était sans risque, disait-on. Aujourd’hui, ils sont près de 50 000 Français à avoir perdu en moyenne 40 000 euros après avoir tenté l’aventure de la défiscalisation immobilière. Soit l’un des « plus gros scandales immobilier de l’après-guerre » selon une enquête menée par Erwan Seznec, journaliste à « Que choisir ».

    Ces lois de défiscalisation, auxquelles la postérité a accolé le nom de leurs auteurs, répondaient toutes peu ou prou à la même demande. Résorber la crise du logement en France. Et la solution proposée est généralement calquée sur le même modèle : les pouvoirs publics vont proposer une véritable « cocaïne fiscale », selon l’expression de l’auteur du livre pour encourager à construire vite et massivement. En clair : investissez dans la pierre et vous déduirez une partie de l’investissement de vos impôts, pour peu que vous mettiez quelques années le logement en location. Ce sont les fameuses lois Scellier-Robien lancées au milieu des années 2000. À l’inverse des précédentes (comme le Malraux pour la rénovation des bâtiments historiques), elles étaient destinées aux classes moyennes.

    Sept logements sur dix

    Les effets seront spectaculaires. Selon Erwan Seznec, près de sept logements sur dix construits ces dernières années le seront sous l’égide d’une loi de défiscalisation immobilière, principalement Scellier-Robien. Mais pour beaucoup d’investisseurs, peu aguerris à ce type de montage, l’opération va tourner à la déconfiture. Car tout était basé sur le postulat que l’appartement acheté à un promoteur serait mis en location rapidement. Les loyers devaient rembourser une partie de l’emprunt nécessaire, la défiscalisation ferait le reste. Faute de locataire, l’investisseur (qui ne dispose généralement pas de matelas financier) doit sortir de sa poche des sommes sans commune mesure avec celles annoncées au départ.

    Mansuétude de la justice

    Ce cas de figure ne sera pas anecdotique. Il deviendra presque la marque de fabrique du Robien-Scellier. Parmi les investisseurs, une majorité de gens instruits. Des gendarmes, des enseignants, des cadres moyens, espérant souvent se constituer un pécule pour payer les études de leurs enfants. Rien à voir avec de l’évasion fiscale à grande échelle. « Comment ai-je pu être aussi stupide », se demandent aujourd’hui des dizaines de milliers de foyers, relate l’auteur de l’enquête. Une question que se posent également les magistrats au moment de juger certaines sociétés ayant fait de ces montages leur fonds de commerce. Ce qui explique, selon Erwan Seznec, une relative mansuétude de la justice vis-à-vis de certains commerciaux peu scrupuleux.

    Car dans bien des cas, l’opération miracle, tourne au cauchemar. Exemple type : « Une résidence vide, farcie de malfaçons, dans un hameau en périphérie d’Angoulême où l’ont avait prévu des loyers indexés sur ceux du centre-ville de Bordeaux », raconte Erwan Seznec. Ou encore une résidence vendue « grand standing au pied des pistes » mais qui se trouve en fait dans une ZUP à une heure de la première station de moyenne montagne ! La plupart des logements ont été achetés sur plan. Les investisseurs résident à des centaines de kilomètres et n’ont jamais vu leur bien. Jusqu’au jour où ils constatent que les loyers n’arrivent pas.

    Des sociétés aux techniques de vente bien rodées, tels Appolonia ou Omnium, se sont fait une spécialité de ces opérations. Pour l’heure, selon Erwan Seznec, aucun des gros « défiscalisateur » de la place n’a été condamné pénalement. Il faut dire qu’ils ne sont pas les seuls responsables de ces tragédies. Selon l’enquêteur, ces lois pâtissent dès le départ de nombreux écueils. D’abord, la crise du logement n’est pas une réalité partout en France. « Dans beaucoup de zones classées en Robien-Scellier, il n’y avait aucune tension dans l’offre locative. » Ensuite, les plafonds des loyers ont été la plupart du temps surévalués, notamment par des découpages de zones éligibles à ces constructions beaucoup trop grossiers. Conséquence : certains promoteurs achètent des terrains à bas prix, dans des endroits souvent peu attractifs, mais indexent les loyers sur des prix sans rapport avec le lieu de la construction. Légal. Mais catastrophique !

    L’art de se ruiner deux fois

    Et le piège ne s’arrête pas là. Encouragées par l’État, les opérations de défiscalisations attirent bientôt les banques. À la mauvaise opération immobilière va se greffer le scandale des emprunts toxiques. Ainsi, pour payer du Scellier, des milliers de petits investisseurs peu aguerris ont contracté des emprunts indexés sur le franc suisse dont l’évolution des taux n’a pas tardé à se retourner contre les emprunteurs. Ou l’art de se ruiner deux fois.

    L’État n’aurait-il pas pu mettre le holà ? Sauf à imaginer qu’il y ait derrière ces lois une opération de corruption. Erwan Seznec, joint par « Sud Ouest » ne croit pas à cette hypothèse. « Il y a d’abord beaucoup d’incompétence et ensuite beaucoup de pression. L’État a eu peur de provoquer une crise du bâtiment en arrêtant tout, sans parler des élus locaux qui faisaient le siège des cabinets pour que leur commune soit bien classée en Robien. Beaucoup voulaient pouvoir faire de la défiscalisation sur leur circonscription, espérant doper l’économie. Alors, on a découpé les zones éligibles à ces montages de manière bien trop larges. Et les leçons n’ont pas été retenues. On est en train de refaire les mêmes erreurs de découpage avec le Duflot », estime l’auteur de l’enquête.

    Erwan Seznec, « Robien, Scellier… ruinés ! Le plus grand scandale immobilier de l’après-guerre », aux Éditions du Seuil.

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  •  Je n'ai rien inventé. Je l'ai reçu tel quel !

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    C'est déjà vu mais il faut bien s'occuper

    en attendant le printemps !

    Clic sur la photo :

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  • Quelqu'un m'a dit que cette affiche était placardée dans les ministères.
    Je ne le pense pas... ?

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  • Jeux d'ombres

     

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  • Publié le 21/05/2013 par SudOuest.fr

    Parlez-vous le jargon policier ?

    "Faire les urines", "cref", "angine de comptoir", "Picard", "aller aux morilles"... : un policier publie un dictionnaire. Voici quelques exemples

     "Parlez-vous keuf ?" Un policier  passé par la PJ, la formation et l'international publie mercredi aux éditions Vuibert un dictionnaire d'expressions et acronymes ou sigles couramment utilisés par les forces de l'ordre.
    "Je me suis lancé dans ce travail il y a trois ans", explique Gilles Braun, 51 ans. Cette idée, il l'a eue en voyant "des collègues partant en stage à l'étranger qui étaient démunis face au parler d'autres collègues", eux-mêmes incapables de leur expliquer leur vocabulaire  Il a donc fait appel à sa mémoire afin de rassembler des mots que ne renieraient pas Michel Audiard, San-Antonio et auteurs de polars.

     En voici quelques exemples :

    "Cref" : automobiliste qui, "afin de satisfaire sa curiosité", ralentit sur l'autoroute pour regarder un accident survenu en sens inverse et provoque "des bouchons inutiles voire un sur-accident"

    "Faire les urines" : consiste à "effectuer des recherches sur les antécédents judiciaires" d'un suspect. "Si les urines sont claires, c'est que l'intéressé est inconnu des services". 

    Une amazone : prostituée qui "attend le chaland à bord de son véhicule". Voir aussi, dit l'abcédaire qui renvoie souvent à d'autres expressions, "aller aux asperges" (sur le lieu de travail de la prostituée), "chandelle" (être sur un haut tabouret pour appâter le client), "gagneuse", "marmite", "michetonneuse", "tapineuse".

    Une "angine de comptoir" : une personne "sortant d'un bar en état d'ivresse".

    Un "Picard" : surnom donné à un SDF "retrouvé décédé dans la rue en hiver".

    Un "bol alimentaire" :  désigne l'estomac dans le cadre d'une autopsie.

    Le "mur des lamentations" : le fastidieux tableau des permanences judiciaires dans les services de police et de gendarmerie.

    "Aller aux morilles" : c'est se rendre au service des objets trouvés pour y apporter son écot.

    "Aller à la poule" : déposer plainte au commissariat

    Un "saucisson" : affaire "sans intérêt" désignant aussi une personne ficelée lors d'une agression.

    Le "cul-de-jatte" : un policier qui ne fait que des procédures, ne sortant jamais de son commissariat.

    "Aller aux éponges" : passer une visite médicale des poumons, tous les six mois pour certains agents parisiens.

    "Beurrer le marmot" : corriger un individu pour obtenir des aveux "de manières peu orthodoxes", une méthode d'avant l'ADN, tient-il à préciser. Exemple : "Comme on n'a pas toujours avancé depuis ce matin je vais certainement beurrer le marmot."

    Accoucher : fournir des aveux complets au terme de plusieurs heures voire plusieurs jours de garde à vue

    http://www.sudouest.fr/2013/05/20/parlez-vous-le-jargon-policier-1059067-4776.php

     

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  •  Salut Baptiste ! Tu en as une tête… Tu as fait la teuf ou quoi ?

    -       Tu ne me croirais pas… On a fait une de ces bamboula chez ma tante, tu verrais comment on a tout éclaté ! On a tout cassé… On s’est marré… Ça c’est une fête ou je ne m’y connais pas.

    -       Comment ? Comment ?

    -       Quand les invités sont arrivés on a bu un peu de tout… Ma tante avait bien fait les choses, il y avait des alcools à volonté et pour tous les goûts.

    -       Et alors ?

    -       On a commencé à discuter sur la flexibilité de la queue de la vache, certains n’étaient pas d’accord… On a complètement vandalisé la voiture du tonton devant la maison, quelle rigolade ! Il avait mis aussi des échafaudages pour ravaler la façade, de là on a pu balancer des grenades chez les voisins…
    Puis à l’intérieur on a jeté la vaisselle et retourné le buffet… Un souvenir inoubliable.

    -       Et que pense-t-elle de tout ce merdier ?

    -       Bof… elle a dit que c’était la faute des deux gendarmes qui sont arrivés trop tard.

     

    ************************************* 

    (Comme vous le savez sans doute, l'arbre à mots est une communauté créée surOB vous retrouverez donc toutes les informations nécessaires ici : http://0z.fr/z9E4P et ici : http://www.over-blog.com/com-1182040323/LArbre_a_Mots.html   )

    Ce mot à définir pendant cette quinzaine a été créé par les mendiants, les clochards, ceux qui n’ayant pas de quoi se nourrir faisaient la manche.

    Comment donc ont-ils fait naître ce substantif ? Tout simplement du fait que quelquefois, les généreux donateurs, apportaient un croûton de pain aux malheureux sans ressources qui leur demandaient de quoi se nourrir. Dans cette situation, ils n’appréciaient pas toujours ce type de don, même si le geste était louable, et pour manifester leur préférence pour de l’argent (qui leur permettait de faire un choix de nourriture au magasin) ils disaient aux passants : « donnez-moi des sous pas des croûtes ! ».

    A l’usage, cette courte phrase prononcée rapidement et bien souvent dans le vent et le froid ce qui limite les possibilités d’articuler avec précision, est devenu un mot « soupacroute » = sous pas croûte !

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 20 et 21 est « soupacroute ».

     

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