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Chaque année, le jour de la fête des mères, un souvenir revient à ma mémoire. J'étais à l'école primaire de Saint-Martin (une école en pleine nature au milieu des champs dans la campagne du Bas Quercy, à une douzaine de km de Moissac), qui a fermé ses portes il y a quelques années et que la commune de Durfort-Lacapelette (82390) a vendue à un particulier pour en faire un gite, je crois savoir... Je devais avoir 4 ou 5 ans ? Je ne sais plus... car les deux classes petits pour Madame et grands pour Monsieur, avaient la possibilité (en l'absence d'école maternelle) d'accueillir des plus petits avec accord de la hiérarchie, si bien que j'ai commencé à rejoindre l'école à partir de 4 ans et demi, alors que j'étais le seul à ce moment là dans ma classe de maternelle ! Super n'est-il pas ?
Et là, j'ai le souvenir que depuis peu on nous avait présenté un vieux Monsieur barbu, en nous précisant qu'il était le Maire de la commune.
Alors imaginez-vous ma réaction lorsque l'institutrice nous invita à confectionner ou à décorer une poterie pour la fête des mères, dans ma tête cette phrase s'inscrivait "fête des maires" .Pour mon esprit curieux, mêlé au manque d'expérience, ce travail que l'on nous demandait de faire au profit du Maire me laissait dubitatif. Comme ce problème insoluble et surprenant me plongeait dans une profonde réflexion, car je n'osais pas questionner l'institutrice, il est resté gravé dans ma mémoire et refait surface chaque année.
Comme quoi, il est toujours utile de bien préciser le sens des mots aux enfants pour leur éviter de graver inutilement !!!
Bonne fête des MÈRES et tant pis pour les maires. Faut que ce soit clair.
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Les infirmières sont en grève : http://www.actusoins.com/263721/28-mai-deuxieme-journee-de-greve-a-lap-hp.html
Faites gaffe, l’infirmière de notre enfance (je parle pour les anciens) n’existe plus, vous savez celle à laquelle on demandait « qu’en pensez-vous ? » et qui vous répondait avec son expérience et avec son cœur. Alors que maintenant lorsque vous lui posez la même question elle entend : « quand pensez-vous ? » et elle vous répond : « rarement… quand j’ai un petit moment… ».
Et oui… j’entendais ce matin qu’une infirmière dispose d’une minute pour transmettre ses consignes à propos d’un malade, à la collègue qui vient la relever. UNE MINUTE, vous avez bien lu ? Pour lui dire : « tu vois cette dame ou ce monsieur, qui a subit telle opération sur lequel on a branché l’alimentation, l’aération, la ventilation, l’échappement, qui a des démangeaisons entre les fesses, une dépression, qui vomit quand il boit et s’étouffe quand il vomit, il faut que tu… » (Hop trop tard… la conversation est coupée la minute est dépassée…).
Donc c’est l’aide-soignante qui, cédant à la sollicitation désespérée du patient, effectue parfois le geste qui n’est pas de sa compétence.
En plus l’infirmière a de nombreux jours de RTT, non pris car service oblige. Si toutes les infirmières (et les autres personnels de soins) prenaient les jours de RTT qui leur sont dus, les hôpitaux ne pourraient plus fonctionner. Alors on s’est dit : « simple, elles (ou ils) ne les prendront pas, on va les leur payer ». Manque de chance il n’y a pas d’argent.
Je vous le dis… Faites gaffe, si on vous branche la mécanique pour vous faire survivre artificiellement viendra un jour où il n’y aura plus personne pour vous débrancher. C’est peut-être cela que l’on nomme « la vie éternelle ».
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Dans le cadre des fausses rimes, voici :
LA JEUNE FILLE DU MÉTROC'était une jeune fille simple et bonne
Qui demandait rien à personne
Un soir dans l'métro, y avait presse
Un jeune homme osa, je l'confesse
Lui passer la main ... Sur les ch'veux
Comme elle était gentille, elle s'approcha un peu.Mais comme a craignait pour ses robes
A ses attaques elle se dérobe
Sentant quelqu'chose qui la chatouille
Derrière son dos elle tripatouille
Et tombe sur une belle paire ... De gants
Que l'jeune homme, à la main, tenait négligemment.En voyant l'émoi d'la d'moiselle
Il s'approcha un p'tit peu d'elle
Et comme en chaque homme, tout de suite
S'éveille le démon qui l'habite
Le jeune lui sorti ... Sa carte
Et lui dit j'm'appelle Jules, et j'habite rue Descartes.L'métro continue son voyage
Elle se dit c'jeune homme n'est pas sage
Je sens quelque chose de pointu
Qui d'un air ferme et convaincu
Cherche à pénétrer ... Dans mon cœur
Ah qu'il est doux d'aimer, quel frisson de bonheur.Ainsi à Paris, quand on s'aime
On peut se le dire sans problème
Peu importe le véhicule
N'ayons pas peur du ridicule
Dites-lui simplement ... Je t'en prie
Viens donc à la maison manger des spaghettis.
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