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  • Percy Sledge.

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    Au clair de la lune, / Mon ami Pierrot, / Prête-moi ta plume / Pour écrire un mot. / Ma chandelle est morte, / Je n'ai plus de feu ; / Ouvre-moi ta porte, / Pour l'amour de Dieu.

    Au clair de la lune, / Pierrot répondit : / « Je n'ai pas de plume, / Je suis dans mon lit. / Va chez la voisine, / Je crois qu'elle y est, / Car dans sa cuisine / On bat le briquet. »

    Au clair de la lune, / L'aimable Lubin / Frappe chez la brune, / Ell' répond soudain : / — Qui frapp' de la sorte ? / Il dit à son tour : / — Ouvrez votre porte / Pour le dieu d'amour !

    Au clair de la lune, / On n'y voit qu'un peu. / On cherche la plume, / On cherche le feu. / En cherchant d'la sorte, / Je n'sais c'qu'on trouva ; / Mais je sais qu'la porte / Sur eux se ferma...

    Les paroles de cet auteur anonyme ont peut-être été mises en musique par Jean-Baptiste Lully au XVIIème siècle : tous les petits français savent les fredonner mais la chanson n’en est pas pour autant innocente.

    Elle met en scène une tonalité majeure de notre culture, la légèreté, ce simple plaisir de vivre qui attirait le monde entier vers la douce France, mythique jardin des Hespérides, symbole d’abondance et de paix.

    Au-delà des guerres, des conflits d’intérêt, des philosophies, des religions, il fleure bon chez nous le jeu des plaisirs de tous les jours, de l’insouciance, de la frivolité et, bien sûr, de la séduction. Notons que l’expression « battre le briquet » avait à l’époque un double sens : lequel ?

    « Peace and love » avant la lettre !

    (Source : www.AcoeurParcoeur.com )

    Une autre version : (Clic pour démarrage)

     

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    Mon coup de coeur de samedi dernier.

    Une superbe interprétation qui provoque le frisson, et humecte les pupilles...

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    J´ai eu tort, je suis revenue / dans cette ville loin perdue / Où j´avais passé mon enfance. / J´ai eu tort, j´ai voulu revoir / le coteau où glissaient le soir / bleus et gris ombres de silence. / Et je retrouvais comme avant, / longtemps après, / le coteau, l´arbre se dressant, / comme au passé. / J´ai marche les tempes brulantes, / croyant étouffer sous mes pas / Les voies du passé qui nous hantent / et reviennent sonner le glas. / Et je me suis couchée sous l´arbre / et c´était les mêmes odeurs.

    Et j´ai laissé couler mes pleurs, / mes pleurs. / J´ai mis mon dos nu a l´écorce, / l´arbre m´a redonné des forces / tout comme au temps de mon enfance. / Et longtemps j´ai fermé les yeux, / je crois que j´ai prié un peu, / je retrouvais mon innocence. / Avant que le soir ne se pose / j´ai voulu voir / les maisons fleuries sous les roses,

    j´ai voulu voir / le jardin où nos cris d´enfants / jaillissaient comme source claire. / Jean-Claude, Régine, et puis Jean - / tout redevenait comme hier - / le parfum lourd des sauges rouges, / les dahlias fauves dans l´allée, / le puits, tout, j´ai tout retrouvé.

    Hélas / La guerre nous avait jetés là, / d´autres furent moins heureux, je crois, / au temps joli de leur enfance. / La guerre nous avait jetés là, / nous vivions comme hors la loi. / Et j´aimais cela. Quand j´y pense / oh mes printemps, oh mes soleils, / oh mes folles années perdues, / oh mes quinze ans, oh mes merveilles - / que j´ai mal d´être revenue - / oh les noix fraiches de septembre / et l´odeur des mures écrasées, / c´est fou, tout, j´ai tout retrouvé.

    Hélas / Il ne faut jamais revenir / aux temps cachés des souvenirs / du temps béni de son enfance. / Car parmi tous les souvenirs / ceux de l´enfance sont les pires, / ceux de l´enfance nous déchirent. / Oh ma très chérie, oh ma mère, / où êtes-vous donc aujourd´hui? / Vous dormez au chaud de la terre. / Et moi je suis venue ici / pour y retrouver votre rire, / vos colères et votre jeunesse. / Et je suis seule avec ma détresse.

    Hélas / Pourquoi suis-je donc revenue / et seule au détour de ces rues? / J´ai froid, j´ai peur, le soir se penche. / Pourquoi suis-je venue ici, / où mon passé me crucifie? / Elle dort à jamais mon enfance.

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    L'original est ici : http://youtu.be/LrFfXPATUzw

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  • En 1861 il n'y avait ni Gégé, ni Hollande, ni Poutine ! 

    Et pourtant il semblerait que l'on répugnait à passer à la caisse pour participer à la vie de la communauté.

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    Bien que j’ai une patente / une femme et des enfants / je n’aime pas qu’on plaisante / des impôts je le défends / d’enrichir notre patrie / nous devons être contents / augmentez les je vous prie , / messieurs les représentants

    Mon voisin me scandalise, / par un luxe injurieux / tous les jours sous sa remise, / roulent des chars orgueilleux / j’entends dans son écurie / hennir trois chevaux fringants / imposez les je vous prie / messieurs les représentants

    Ma femme est assez jolie / j’en suis même un peu jaloux / car elle aime à la folie / les chats blancs et les chiens roux / de cette ménagerie / j’abhorre les habitants / imposez les je vous prie / messieurs les représentants

    Je ne bois que de l’eau claire / par goût je ne fume pas / frappez le vin et la bière / n’épargnez point les tabacs / seulement l’épicerie / souffre depuis bien longtemps / dégrevez-là je vous prie / messieurs les représentants

    (Chanson historique, Gustave Nadaud - 1820 - 1893)

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