• terre

    Ecrivains, poètes, philosophes, penseurs et humoristes ont tenté de résoudre cette vivante énigme qu’est l’Homme, voici quelques-unes de leurs productions…

     

    -      L’Homme est une corde tendue entre l’animal et le surhomme, une corde au-dessus d’un abîme. (F.W. Nietzsche)

     

    -      L’Homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. (Blaise Pascal)

     

    -      L’Homme est le plus pauvre des esprits parce qu’il possède un corps et le plus triste des animaux, parce qu’il possède un esprit.  (Vérine)

     

    -      Qu’est-ce que l’Homme dans la Nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout. (Blaise Pascal)

     

    -      Borné dans sa nature, infini dans ses vœux

    L’Homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. (Lamartine)

     

    -      L’Homme est un animal qui a la faculté de penser parfois à la mort. (Jules Renard)

     

    -      Il n’y a pour l’Homme que trois évènements : naître, vivre et mourir. Il ne se sent pas naître, il souffre à mourir et il oublie de vivre. (La Bruyère)

     

    -      De tous les animaux qui s’élèvent dans l’air

    Qui marchent sur la terre ou nagent dans la mer

    De Paris au Pérou, du Japon jusqu’à Rome

    Le plus sot animal, à mon avis, c’est l’Homme. (Boileau)

     

    -      L’Homme se vante d’être sobre quand il ne digère plus ; d’être chaste quand son sang est stagnant et son cœur mort ; de savoir se taire quand il n’a plus rien à dire et appelle vices les plaisirs qui lui échappent et vertus les infirmités qui lui arrivent. (Alphonse Karr)

     

    -      Il faut pleurer les Hommes à leur naissance et non pas à leur mort. (Montesquieu)

     

    -      Chaque Homme a trois caractères : celui qu’il a, celui qu’il montre et celui qu’il croit avoir. (Alphonse Karr)

     

    -      Le médecin voit l’Homme dans toute sa faiblesse, le juriste dans toute sa méchanceté, le théologien dans toute sa bêtise. (Schopenhauer)

     

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  • Reeves.1.JPG

    « L’Univers expliqué à mes petits-enfants » écrit par l’astrophysicien Hubert Reeves, (publié au Seuil -  format 11x19 - vendu 7 €) est d’une lecture facile, il apporte des informations passionnantes qui intéressent aussi les adultes. On ne regarde plus le ciel avec le même regard après avoir lu cet ouvrage de 136 pages seulement !

     

    Ci-dessous, quelques extraits de la conversation de l’auteur avec sa petite-fille :

     

    p.12 : « … mais déjà je vais te donner une information étonnante : s’il n’y avait pas eu, bien avant ta naissance, des étoiles dans le ciel, tu n’existerais pas, tu ne serais pas née. Ni moi d’ailleurs… Et nous ne serions pas ici en train de parler. …/… »

    p.15 : « … pour aller au Soleil, la lumière met huit minutes…. »

    « Cela veut dire que le Soleil que nous observons ce soir est le Soleil tel qu’il était il y a huit minutes ? Comment est-il maintenant ? A-t-il changé en huit minutes ?

    Pour le savoir, il nous faut attendre… huit minutes. En fait, nous sommes juste à la bonne distance de notre étoile. Plus loin, il ferait très froid et nous ne pourrions pas vivre. Plus près, il ferait trop chaud et l’eau de l’océan s’évaporerait…/… »

    p.23… Le Soleil se chauffe à l’énergie nucléaire

    Mais le Soleil n’explose pas !

    C’est toute la différence. Dans le Soleil, l’énergie est émise d’une façon continue. Ça s’appelle la fusion contrôlée. Sur la Terre, on sait faire des bombes mais on ne sait pas encore contrôler le débit d’énergie. C’est un projet de recherche très actif…/… »

    p.34 : « … après la mort, les atomes de notre corps retournent à la terre des cimetières. Ils peuvent être réutilisés dans l’élaboration d’autres êtres vivants, des plantes ou des animaux. Les atomes ne meurent pas. Ils sont continuellement recyclés dans un immense circuit qui implique toute la planète…/… »

    p.37 : « …Dans l’Univers, les étoiles sont regroupées en grands amas qu’on appelle galaxies. Chaque galaxie contient environ cent milliards d’étoiles. Si tu vois beaucoup d’étoiles, c’est que nous sommes à l’intérieur d’une galaxie…./… »

    p.39 : …/…Que penses-tu qu’il y ait au-delà de cet horizon ?

    -      d’autres galaxies.

    Combien ?

    -      On n’en sait rien.

    Se pourrait-il qu’il y en ait un nombre infini ?

    -      Oui, c’est possible. Ce qui est fascinant dans l’étude de l’Univers, c’est qu’on peut s’attendre à tout. Même aux choses les plus inimaginables ».

    p.54 : …/…Qu’est-ce que ces atomes nous racontent ?

    - Ils nous ramènent à une période où l’Univers était âgé d’une minute. Sa température était alors d’un milliard de degrés. Comme dans le Soleil aujourd’hui, des réactions nucléaires ont eu lieu dans tout l’espace cosmique…/… »

    p.89 : …/… La vie ! Quel prodigieux évènement ! Est-ce qu’on sait à quelle date elle est apparue ?

    - Il y a plus de trois milliards d’années et moins de quatre. Même cela est encore incertain. Les plus vieilles traces de vie existent en Australie et au Groenland. Il s’agit d’organismes microscopiques dont les squelettes accumulés après leur mort forment de grandes structures d’apparence rocheuse. En géologie, elles portent le nom de stromatolithes ».

    p.120 : …/… à propos de la matière sombre… Cela veut dire quoi ?

    - Cela veut dire qu’il y a plus de matière dans notre galaxie que celle qui est visible sous forme d’étoiles ou de nébuleuses, à peu près six fois plus ! On appelle matière sombre ce supplément de matière invisible.

    Est-ce qu’on sait de quoi elle est constituée ?

    -      Non. On sait, en revanche, de quoi elle n’est pas constituée. Elle est différente de la matière dont nous sommes faits nous-mêmes. Elle n’est pas faite de protons, neutrons, électrons, photons, les composants de la matière que nous appelons « ordinaire ». Tous les essais pour en savoir plus n’ont rien donné jusqu’ici.

    Alors nous en savons quoi ?

    -      D’abord qu’elle existe ! On a maintenant d’autres preuves qui nous le confirment. Son existence avait déjà été déduite, vers 1935, de l’observation des amas de galaxies par l’astronome Fritz Zwicky. Ensuite, qu’elle possède, comme la matière ordinaire, la capacité d’attirer les autres corps. C’est d’ailleurs ce qui révèle son existence. Une autre information importante : la matière sombre représente 24% de l’ensemble de la matière du cosmos et la matière ordinaire environ 4% seulement.

    Et le reste ? 4% plus 24%, ça fait 28%. Il en manque encore 72%.

    -      Nous y viendrons bientôt. …/… »

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  • 6084018463_b3a5b60d0d.jpg

    Tout au bout de cette vertigineuse évolution, dont les moindres étapes se comptent en millions d’années, voici que nous commençons à apercevoir l’homme. En regard de la durée d’une vie humaine, il n’est guère de différence sensible entre un million ou un milliard d’années. Notre esprit peine à se mouvoir au long de l’échelle des temps géologiques et se perd dans ses tentatives d’imaginer l’inimaginable.

    Afin de donner une vision simple de l’importance relative de chacune des grandes périodes qui ont abouti à la naissance de l’homme, on a imaginé de représenter toute l’histoire de la Terre par une seule année.

    Nous voici donc le 1er janvier : la Terre, boule de feu, commence son existence autonome. Ce n’est qu’au 15 juin que se formera l’écorce terrestre. En octobre, les mers recouvriront la Terre. Les premiers poissons apparaîtront dans la troisième semaine de novembre. Alors , viendront les amphibiens et les premiers reptiles. Les mammifères feront leur apparition entre le 14 et le 15 décembre, mais leur domination ne commencera que dans les derniers jours de l’année. L’Homme naîtra dans la soirée du 31 décembre. Les 6 000 dernières années de l’humanité – celles qui correspondent au temps historique par opposition avec la préhistoire – se dérouleront dans les 90 dernières secondes de l’année, chaque seconde représentant la durée d’une existence humaine.

    Si l’on respecte les mêmes proportions, le big bang initial se serait produit cinq ans avant le début de cette année-là et le soleil n’aurait commencé de briller qu’en avril de l’année précédant la naissance de la Terre.

    Au terme d’un fantastique voyage en accéléré, voici donc l’Homme.

    Qui est cette créature, seule sur terre à posséder un corps et un esprit ? Est-elle d’essence divine, chassée du Paradis et tombée sur la Terre pour y travailler, y souffrir et y mourir ? Est-elle un animal évolué qui, grâce à son cerveau et à ses mains est parvenu à dominer le monde et à l’asservir à son caprice ?

     Photo : Flickr.

    (à demain)

     

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  • La langue d’Ococ.jpg

     

    Voici un résumé de 10 minutes spécialement créé pour L'Internaute Magazine. Ce film vous propose de mieux connaître une langue riche utilisée par la moitié du sud de la France pendant plus de 1000 ans.

     

    http://www.linternaute.com/video/200709/la-langue-d-oc/

     

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  • Au théâtre de la création du monde, tout a commencé, non par les trois coups traditionnels, mais par un seul : une fantastique explosion à laquelle on donne le nom familier et rassurant de Big Bang. C’était il y a 15 milliards d’années, la toute première bombe thermonucléaire. La matière en fusion fut projetée à travers l’espace sidéral qu’elle éclaboussa de myriades d’étoiles. Celles-ci se regroupèrent en galaxies. Dix milliards d’années plus tard, au centre d’un tournoiement de gaz et de poussières, le soleil commença de se former au sein de cet univers. Alors qu’il s’échauffait, l’extérieur de la sphère ralentissait son mouvement et des particules de matières se télescopaient, s’agglutinaient en blocs de plus en plus gros, de plus en plus chauds. Ainsi seraient nées les planètes.

    Notre Terre était l’une d’entre elles. Ceci se passait il y a 4,6 milliards d’années. D’abord boule en fusion, elle se refroidit peu à peu. Une croûte se forma à sa surface. En se refroidissant, la Terre se contracta, se crevassa, cracha du feu par toutes les bouches de ses volcans. Des gaz empoisonnés l’entourèrent d’une atmosphère méphitique. Puis de la vapeur d’eau fusa, se regroupa en nuées épaisses qui firent pleuvoir des torrents de pluies pendant des milliers d’années.

        cephalopode.jpg

    Un jour, timidement, la vie allait apparaître, trembloter, hésiter, au sein de cette soupe primitive. Ce furent d’abord de simples bactéries, puis des algues, des coquillages. Il y a 400 millions d’années apparurent les poissons. Des pattes poussèrent à certains d’entre eux qui, devenus amphibies, furent les premiers vertébrés à sortir de l’eau. La vie alors se répandit sur terre et ce fut l’ère des reptiles qui se prolongea durant 150 millions d’années.

     

    Les mammifères leur succèderont et à leur tour domineront le monde.

     

    (Pour cause de vacances scolaires…  la suite lundi. Bon we.)

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    Ce documentaire réalisé par Marc Jampolsky a été diffusé le samedi 18 février 2012 à 20h45 sur Arte.

     

    L’ECPAD est partenaire de Arte France, Bonne Pioche Télévision, Ideacom International et Radio Canada, pour la coproduction internationale du documentaire « Nom de code : Poilus d’Alaska » qui sera diffusé sur Arte samedi 18 février 2012 à 20h45.

     L’aventure des Poilus d’Alaska fait partie de ces histoires oubliées où l’héroïsme individuel fait écho à la folie et la démesure du premier conflit mondial.

     C’est l’histoire inédite de plus de 400 chiens de traîneaux qui, au cours de la Grande Guerre, franchirent  l’Atlantique pour épauler les soldats français.

     A la manière d’une grande enquête, ce documentaire en livre le récit, assemblant les indices dispersés entre la France, l’Alaska et le Canada, des tranchées de 14-18 aux saloons du Klondike. Mêlant archives, entretiens et reconstitutions dans les somptueux paysages canadiens, ce très beau documentaire raconte cette mission secrète, haletante et périlleuse menée telle une course contre la montre.

     Une partie des images d’archives de ce documentaire provient du fonds 1ère guerre mondiale de l’ECPAD.

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    Paru dans « LADEPECHE.FR »

     

    Une hôtesse de l'air se lâche à l'atterrissage à l'aéroport Toulouse-Blagnac et crée le buzz

     

    VIDEO -- Une hôtesse de l'air se lâche lors des préconisations d'usage avant l'atterrissage d'un avion à l'aéroport Toulouse-Blagnac. Une annonce pleine d'humour qui a séduit les passagers et qui fait désormais le buzz sur internet depuis plusieurs mois mais on ne s'en lasse pas.

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    Salut Baptiste ! Où en sommes-nous avec l’Euro ?

    -      Certains Bavarois ne lui font guère confiance.

    -      Et comment font-ils ?

    -      Ils utilisent le chiemgauer.

    -      Quel est l’intérêt de ce système ?

    -      C’est principalement le fait que comme cette monnaie ne circule que « localement » elle favorise le développement du commerce « local ».

    -      Et compte tenu des difficultés qu’engendre la mondialisation, commercer en local permet de favoriser les activités de proximité !

     
    Il existe des billets de 1, 2, 5, 10 et 20 Chiemgauers. Chacun équivaut respectivement à 1, 2, 5, 10 ou 20€.
    Pour être valable, il faut que chaque billet reçoive tous les trois mois un timbre qui correspond à 2% de sa valeur. Ce système appelé oxydation de la monnaie ou monnaie fondante est une taxe pour encourager la circulation de la monnaie. Il fut inventé par Silvio Gesell. La dépréciation de la monnaie encourage en effet la consommation et l'investissement au détriment de la thésaurisation.
    Le Chiemgauer, considéré comme équivalent à l'euro, circule dans la région de Chiemgau de la façon suivante :
    les consommateurs échangent 100€ contre 100 Chiemgauers à une association qu'ils veulent soutenir sans devoir faire de don. Ils peuvent ensuite les dépenser dans des magasins locaux, à parité avec l'euro.
    les magasins qui acceptent les Chiemgauer peuvent les dépenser à leur tour pour leur propres achats ou les revendre 95€ les 100 à l'émetteur des Chiemgauers. La perte est consentie car ces magasins gagnent la clientèle des consommateurs qui participent au programme.
    les associations achètent 100 Chiemgauer à 97€ et les vendent aux consommateurs 100€, d'où un bénéfice de 3€ à chaque transaction.
    le bureau émetteur des Chiemgauers en vend 100 pour 97€ et il les rachète à 95€, la différence remboursant les frais administratifs.
    Pour en savoir plus : clic ici.
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