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    L’expression « mot d’elle » date de l’époque où les troubadours allaient conter fleurette aux bergères. Et là, devant les moutons, au milieu d’un près couvert de pâquerettes et de boutons d’or, bien loin des pollutions en tous genres… (Portables, ordinateurs, fumées, pesticides, bons à rien, mal élevés, bagnoles, politiciens, fainéants, stakhanovistes. Etc. etc.) ils faisaient la cour à la jeune fille et ils ne s’arrêtaient que lorsqu’ils avaient entendu un « mot d’elle ».

    Et par tradition, le mot d’elle était un mot gentil, plein d’amour et de tendresse.

    Et puis, les choses étant ce qu’elles sont… Les troubadours étant devenus « lourdingues » les pâquerettes plus tristounettes, l’air pur plus opaque… etc. le mot attendu est devenu un « gros mot ».

    C’est depuis ce moment que le « mot d’elle » a disparu, laissant la place « aux noms d’oiseaux »

     

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 51 est « mot d’elle » présenté par Nanard.

     

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    Tout le monde les voit les brebigoudis lorsque vous passez en montagne en été. Il s’agit d’une famille de brebis à la laine épaisse et bouclée comme des bigoudis, cette particularité les rend particulièrement adaptées à supporter le froid qui règne en altitude, notamment au cours de la nuit en montagne.

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    A l’inverse, on trouve les brebis de plaine, qui elles ne sont pas soumises à des températures aussi basses, et qui constituent une autre catégorie chez les ovins que l’on appelle les brebifrisaplats.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 50 est « brebigoudi » présenté par Maggy

     

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    Un mot qui est directement issu du milieu sportif. Oui, le mot « yeuvoie » a été prononcé pour la première fois par un rugbyman qui venait d’être victime d’une fourchette. Pour ceux qui ne pratiquent pas ce sport, précisons que la fourchette est une agression sévèrement sanctionnée car elle est très dangereuse. En effet, le geste consiste pour l’agresseur à écarter l’index et le majeur comme pour former le V de la victoire et à introduire les deux doigts simultanément dans les yeux de l’adversaire choisi, au moment le plus discret possible, notamment sous la mêlée bien à l’abri des regards de l’arbitre. Autant dire que celui qui subit l’agression joue en nocturne pendant les minutes qui suivent !

    Ceci étant « clair » examinons comment ce geste s’est transformé en « yeuvoie ». Eh bien, il s’agissait d’un joueur très connu originaire d’Amérique du Sud, d’Argentine pour être précis, et comme nous le savons, les pratiquants de la langue de Cervantès ont cette particularité lorsqu’ils s’expriment en français de ne pas prononcer le « je », tel que nous le prononçons nous-même habituellement, mais de le prononcer « yeu », comme vous l’avez souvent entendu. Y’ai faim, yeu boudrais manyer etc. etc.

    Donc, un moment après avoir été victime d’une fourchette, Pedro Delgado (c’était son nom), répondait aux questions de l’ophtalmologiste que l’on avait appelé d’urgence dans les tribunes, vu qu’il était un fidèle du stade puisqu’il était aussi le trésorier du club du fait qu’il avait une vue très pointue, ce qui facilitait le comptage de la recette. Donc, à l’issue des différents examens rapides pratiqués dans le vestiaire, et au moment où l’ophtalmo passait son index dressé verticalement de gauche à droite et inversement, devant le visage de Pedro Delgado, ce dernier s’écria « YEUVOIE ». Celui qui transcrivit le rapport, lui, ne voyait pas aussi bien ou ne connaissait pas les conjugaisons, il transforma le « S » de la première personne du présent de l’indicatif en « E » ! A moins qu’il n’ait souhaité lui faire employer la première personne du présent du subjonctif qui s’écrit avec un « e » à la fin ; dans le sens par exemple « pourvou ké yeu voie… », ce qui est fort possible. opht.jpg

    Le fait est que désormais ce mot est passé dans le langage courant, tous les joueurs dans le milieu sportif et notamment le rugby, lorsqu’ils sont victimes d’une fourchette, doivent impérativement effectuer une visite de contrôle au cabinet d’un « Yeuvoie » afin de vérifier qu’il ne subsiste aucune séquelle.

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 48 est « yeuvoie » présenté par Nadina.  

     

     

    Photo : Wikipédia.

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    Quand les Wapitis viennent faire leurs courses en ville ! (Colorado)
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    Le wapiti est aussi appelé tournitouche(1), car tout simplement quand il tourne il touche à tout, il suffit d’observer la vidéo pour se rendre compte qu’il est sans cesse à la limite de toucher même ce qu’il ne faut pas !

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    (1) Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 48 est « tournitouche » présenté par Maggy.

     

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    Un mot à définir ? Ce n’est pas la peine de se fatiguer… il se définit tout seul cette semaine. Evidemment puisqu’il n’est pas seul, l’un définit l’autre et à tous les deux ils prennent le sens de leur définition. Simple non ?

    « Fait » du verbe « faire » et « d’hiver » de la « saison »… C’est donc faire l’hiver !

    -      Ah mais non… c’est le mot « faits » avec un « S » qui ne vient pas du verbe « faire » !

    -      Ha bon… Il vient d’où alors ?

    -      Il vient de « faits » et ça c’est un fait !

    -      Si c’est un fait on s’y plie.

    -      Ont six plis ?

    -      Non… On s’y plie ça veut dire on s’y fait !

    -      On six fesses ?  

    -      Non… on accepte, puisqu’on se plie à ce fait.

    -      Tu deviens pénible tu vas grimper dans l’arbre et y rester tout l’hiver on verra si tu t’y fais.

    -      Je n’ai pas dit « t’y fais » j’ai dit « s’y fait »   ski.jpg

    -      Soakette « AU SECOURS » l’arbre à mot le rend débile.  

    -      Des billes ?

    -      Non… neuneu…  

    -      Bon allez finissons-en, faits d’hiver ce doit être la même chose que fait divers, c’est-à-dire un évènement qui se déroule en saison froide.  

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 47 est « faits d’hiver ».

       

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  • De quoi s’agit-il ? Tout simplement de la période de l’Avent.

    2130801697_e2d6d50cee.jpg

    Vous le savez, cette période de l’Avent (qui n’a rien à voir avec la préposition ou l’adverbe : avant) concerne les quelques semaines qui précèdent la fête de Noël. Pour rendre ces quelques jours agréables et pour se préparer mentalement à cette fête, il existe les fameux Calendriers de l’Avent qui permettent, notamment aux enfants, de bien suivre l’approche de la date tant attendue.

    Aussi, pendant cette période du mois de décembre (avant le 25) lorsque l’on rencontre quelqu’un, à la place de lui dire bonjour ou bonsoir, comme on le fait quotidiennement, on lui dit : Aventheureuse ! (ce qui signifie "je vous souhaite une heureuse période de l'Avent)

    Bien sûr tout le monde ne le fait pas, c’est pourtant une manière de souhaiter un moment agréable avec en perspective les réjouissances de Noël.

    En résumé : tous les jours on dit Bonjour !, ou Bonsoir ! … En décembre on dit Aventheureuse ! Et en janvier on dit : Bonne Année !

    Pensez-y !

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 45 est « aventheureuse » proposé par Pierre.

     (Photo Flickr)

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     Vous allez sans doute être étonnés mais ce mot oursinge ne désigne pas un mammifère, comme vous pourriez l’imaginer, mais un animal échinoderme des fonds marins.

    Comme vous le savez il y a de nombreux oursins dans les mers et les océans, les uns sont comestibles les autres ne le sont pas, certains sont meilleurs que d’autres… Enfin, bref ! Il fallait bien les distinguer et le nom d’oursin n’était pas suffisant à lui tout seul pour différencier les diverses catégories. oursin.jpg

    Selon les connaisseurs, le meilleur à consommer serait le Grand Echinoidea, d’où son nom qui à l’origine s’écrivait oursin G.E. puis, par inattention et aussi, par utilisation de divers claviers dont principalement celui de l’ordinateur, les majuscules ont disparu ainsi que le point séparatif. L’habitude a donc été prise de l’écrire tout en un seul mot : oursinge, sans indiquer clairement et séparément les deux dernières lettres qui sont le sigle particulier signifiant : Grand Echinoidea. Finalement à l’usage cela eut-été probablement inutile puisque tout le monde le sait !

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 43 et 44 est « oursinge » proposé par Jill-Bill.

     

     

    Photo : Wikipédia

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    Un jour, à Oloron Sainte Marie, une camionnette arrivant directement de Slovénie venait lâcher une oursonne destinée, parmi d’autres, au repeuplement des Pyrénées en ursidés, et plus spécialement en ours bruns.

    Aussi, pour réserver un bon accueil à la nouvelle plantigrade, le doyen des ours bruns décida d’organiser une réception dans un coin tranquille du massif. Cetteours.jpg opération s’est renouvelée à chaque occasion similaire. Désormais c’est à tour de rôle que les ours sont chargés de préparer ce gigantesque dîner au moment de chaque nouvelle arrivée.

    Celui qui est désigné pour la soirée s’appelle naturellement l’oursdinateur !

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 43 et 44 est « oursdinateur » proposé par Noxis.

     

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  • Autrefois (comme disait mon grand-père), on utilisait le troc. Oui… le troc… vous connaissez ? Tu me donnes 10 billes et je te donne un stylo, tu me donnes 10 kg de carottes et je te donne 3 kg de figues… Evidemment, c’est naturel le troc, mais ce n’est pas pratique, surtout lorsque l’on atteint de grosses sommes. Tu me donnes ta voiture et je te donne trois mille cinq cents tonnes de fumier… Ce n’est pas pratique je vous le disais ! Alors qu’a-t-on décidé ? De trouver un moyen plus compact, plus facile à stocker et surtout sans odeur (car vous le savez bien, l’argent n’a pas d’odeur, et avec le fumier ça complique !). De plus, en guise d’argent ici on va parler d’or. Enfin d’or… bien sûr mais pas n’importe lequel. Mais où est donc Ornicar ! Vous connaissez ce moyen mnémotechnique de retenir les conjonctions de coordination : mais, ou et, donc, or, ni, car, pratique n’est-ce pas ? Ici on trouve or, mais pas le même, ce n’est pas celui qui permet de payer, mais seulement l’or pour coordonner. Notez-bien que c’est utile de coordonner, c’est souvent ce qui manque le plus…

    Bref ! Ne nous égarons pas, il s’agit ici de l’or en barre… de lingots. L’homme dans sa grande intelligence a trouvé ce métal tellement beau, qu’il lui a accordé une valeur que seul lui (l’Homme) décide en fonction de l’amour qu’ilor.2.jpg lui porte… C’est un peu compliqué mais c’est ainsi. Pour résumer : l’or est joli, l’Homme aime l’or et de ce fait il s’en sert pour s’en mettre plein les doigts, les oreilles, le nez etc. et aussi plein les poches… Enfin ceux qui peuvent, c’est-à-dire ceux qui ont réussi à en stocker, à l’emmagasiner, à le dompter, à l’apprivoiser… Plus il en a : plus il est riche, et avec l’or il paie. Plus besoin de chéquier, de billets, de carte bleue, ou marron, ou verte… L’or c’est tout ! De l’or en barre et non pas de l’ornicar !

    Il est devenu l’orpayeur… Tant pis pour lui !

     

    (Afin de compléter le sujet, on peut ajouter qu'à une époque reculée les banques n'existaient pas et, pour protéger leur trésor, les plus malins cachaient le précieux métal dans un tas de paille. On les appelait ORPAILLEURS. Mais celà est une autre histoire.)

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 42 est « orpayeur » proposé par Jill-Bill.

     Photo : Wikipédia.

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    Ah le fameux tabac… Du gris que l’on prend dans ses doigts et qu’on roule…
    Eh oui ! le grimalin, est un mot très connu des fumeurs. Il trouve son origine dans le fait que ce tabac - que l’on appelait familièrement «  du gris » : « achète moi un paquet de gris » ! - était brut et naturel… si bien qu’il « arrachait » comme disaient les fumeurs.
    Gris_2008.jpg
    De ce fait, on disait souvent : « ce gris fait mal hein ? », ce qui est devenu le grimalin tout naturellement et phonétiquement. Finalement, c'est encore Berthe Sylva (1825 - 1941) qui en parle le mieux, en chanson.
     
    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 41 est « grimalin » proposé par Ava .
     
     
    Eh Monsieur, une cigarette
     Une cibiche, ça n'engage à rien
     Si je te plais on fera la causette
     T'es gentil, t'as l'air d'un bon chien
     Tu serais moche, ce serait la même chose
     Je te dirais quand même que t'es beau
     Pour avoir, tu en devines bien la cause
     Ce que je te demande : une pipe, un mégot
     Non pas d'Anglaises, ni d'bouts dorés
     Ce tabac-là, c'est du chiqué
     
    Du gris que l'on prend dans ses doigts
     Et qu'on roule
     C'est fort, c'est âcre comme du bois
     Ça vous saoule
     C'est bon et ça vous laisse un goût
     Presque louche
     De sang, d'amour et de dégoût
     Dans la bouche
     
    (Tu n'fumes pas! Oh ben t'en a de la chance
     C'est que la vie, pour toi, c'est du velours
     Le tabac, c'est le baume de la souffrance
     Quand on fume, le fardeau est moins lourd.
     Y a l'alcool, me parle pas de cette bavarde
     Qui vous met la tête à l'envers
     La rouquine, qu'était une pocharde
     À donné son homme à Deibler.
     C'est ma morphine, c'est ma coco.
     Quoi ? C'est mon vice à moi l'perlot.
     
    Du gris que l'on prend dans ses doigts
     Et qu'on roule
     C'est fort, c'est âcre, comme du bois
     Ça vous saoule
     C'est bon et ça vous laisse un goût
     Presque louche
     De sang, d'amour et de dégoût
     Dans la bouche)
     
    Monsieur le Docteur, c'est grave ma blessure ?
     Oui je comprends, il n'y a plus d'espoir
     Le coupable, je n'en sais rien, je vous le jure
     C'est le métier, la rue, le trottoir
     Le coupable, ah je peux bien vous le dire
     C'est les hommes avec leur amour
     C'est le cœur qui se laisse séduire
     La misère qui dure nuit et jour
     Et puis je m'en fous, tenez, donnez-moi
     Avant de mourir une dernière fois
     
    Du gris, que dans mes pauvres doigts
     Je le roule
     C'est bon, c'est fort, ça monte en moi
     Ça me saoule
     Je sens que mon âme s'en ira
     Moins farouche
     Dans la fumée qui sortira
     De ma bouche
     
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