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  • Comment terminer la série de Morricone sans écouter Le Hautbois de Gabriel (Gabriel's Oboe) – interprété par de jeunes musiciens polonais -  thème principal du film de 1986 Mission réalisé par Roland Joffé

     Au milieu du XVIIIe siècle, le cardinal Altamirano, visiteur apostolique des missions jésuites en Amérique du Sud, écrit son rapport au pape. Au fil de ce qu'il écrit, il revoit ce qu'il a appris au cours des derniers mois. Un prêtre jésuite espagnol s’aventure dans la forêt tropicale afin d'évangéliser les autochtones : un travail d'approche difficile mais réussi grâce à la création d'une école musicale de haut niveau, à l'origine indispensable aux offices religieux, mais dont la nécessité apparaît également centrale dans le processus d'éducation et de développement humain. Conçue sur le modèle des très nombreuses écoles musicales réparties dans tout l'Occident, elle deviendra un élément d'autonomie, et finalement ici, un acte de résistance.

    Le prêtre jésuite est bientôt rejoint par un ancien chasseur d’esclaves converti et cherchant la rédemption. Le prêtre fait visiter plusieurs missions au cardinal Altamirano qui est impressionné par la qualité de développement et de vie qu'il y découvre.

    À la fin de son séjour, le prélat révèle la décision, qui en fait avait été prise avant même son arrivée en Amérique du Sud : les Jésuites doivent quitter les réductions. Le prêtre et le frère Rodrigo refusent d'abandonner les Guaranis. De manière différente, ils organisent la résistance à l'assaut de l'armée portugaise venue appliquer les accords, signés en Europe, de partage des terres entre Espagnols et Portugais. Avec l'aide de tribus autochtones, l'armée brûle le village, abat les villageois et les prêtres : les Guaranis survivants retournent dans la forêt en emportant les instruments de musique.

    À l'officier qui lui dit : « Le monde est ainsi », le cardinal répond : « Non, le monde est ce que nous en faisons. » Le cardinal conclut son rapport au pape : « Et donc, Votre sainteté... vos prêtres sont morts... et moi... vivant. Mais à la vérité, c'est moi qui suis mort... tandis qu'ils sont vivants. Car il en va toujours ainsi, Votre sainteté. L'esprit des morts survit... dans la mémoire des vivants ».

     

     

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