• b2Salut Baptiste ! Alors… Et l’Europe comment va-t-elle ?

    -      C’est un peu comme dans la cour de récréation où Jojo joue avec Riri, puis ils se brouillent quelques temps et Jojo joue avec Momo en riant de Riri, lequel vexé se rapproche de Toto auquel il n’adressait plus la parole depuis que ce dernier fréquentait Titi son ancien copain.

    -      C’est comme ça ?

    -      Les humains sont des humains et les adultes de grands enfants. On pourrait se poser la question autrement. Comment se fait-il que les tâches étant bien réparties, cela ne continue-t-il pas de fonctionner avec, par exemple, les Allemands au boulot, les Grecs à la plage, Les Italiens au spectacle, les Espagnols à la corrida, les Français à la pétanque, sous le regard goguenard des Anglais etc. etc. On connait tous une famille dans laquelle on trouve un bosseur et un désœuvré qui croûte tout !

    -      Bien sûr mais l’autre question serait : l’Homme est-il sur terre pour trimer comme un damné en épuisant les ressources naturelles au profit d’une minorité ?

    -      Là tu rentres dans un autre débat qui n’est pas celui de l’Europe uniquement, mais où va le monde ?

    -      Hier un ancien ministre du gouvernement Fillon déclarait que ça ne pouvait pas durer comme cela, et qu’il fallait en arriver à la désignation d’un ministre des finances pour la zone Euro. Avoir la même monnaie nécessite une harmonisation disait-il.

    -      C’est déjà un bon signe que quelqu’un s’en aperçoive ! Il ne faut pas désespérer des politiques ils réagissent mieux quand ils perdent !

     

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  • Salut Baptiste ! Cette fois c’est fait. Tout à gauche…

    -      Effectivement. C’est parti pour cinq ans, mais pas assez à gauche pour les plus à gauche, un peu trop à gauche pour le centre gauche, trop à gauche pour la droite et beaucoup trop à gauche pour la droite-droite.

    -      Bien sûr, comme dans l’arc en ciel, il y a toutes les nuances.

    -      Et comme toujours le balancier va repartir dans l’autre sens et en 2017 ce sera la droite qui remportera la présidentielle et les législatives.

    -      Tu es sûr ?

    -      Bien évidemment, les seules fois où un président a été réélu sous la cinquième République, mis à part de Gaulle en 1965, c’est lorsqu’il n’exerçait pas directement le pouvoir du fait que le parlement était dans l’autre camp. (F. Mitterrand en 1988 a été réélu car il avait J. Chirac comme premier ministre – J. Chirac a été réélu en 2002 car il avait L. Jospin comme premier ministre, encore que le cas soit discutable avec un premier tour tronqué pour les raisons que l’on sait).

    Désormais, avec l’alignement des durées de mandat (cinq ans pour le présidentiel et le législatif), sauf accident de parcours (empêchement du président ou dissolution de la chambre) il ne devrait pas y avoir de cohabitation et, en conséquence, le mécontentement ne se portera pas sur le parti opposé au président.imagesCAL2LAFJ.jpg

    -      Donc tu prévois une alternance à chaque présidentielle.

    -      J’en suis convaincu. A mon avis il est à peu près certain qu’un président, qu’il soit de gauche ou de droite mécontentera une frange de l’électorat suffisamment importante pour provoquer la bascule.

    -      François Hollande avait une chance d’être réélu en 2017 si les législatives avaient donné une majorité à droite ce qui faisait arriver, ipso facto, Jean-François Copé comme premier ministre qui aurait focalisé les mécontentements en contrariant l’application du programme du président. Jean-François Copé doit – dans son for intérieur – remercier les électeurs de lui avoir ainsi ouvert la route pour dans cinq ans.

    -      Il aura peut-être d’autres obstacles sur sa route…

    -      Probablement… Mais ceci est une autre histoire et en plus tout cela est de la politique politicienne !

     

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  • Salut Baptiste ! Tu ne m’as pas tout dit sur ce que tu as fait pendant ton absence.
    -      Je n’arrive pas à TOUT dire… Il y a tellement à dire. Et le dire à qui ? Pourquoi ?
    -      A moi et à d’autres peut-être ?
    -      Oui… Après un périple - au Portugal principalement - on se met à penser. C’est ça qui est terrible, et on revoit le magnifique salon de l’hôtel, le plaisir que l’on a pris à s’y reposer et à trinquer avec des amis… et aussi on revoit, dans ses souvenirs, le type qui mangeait dans une poubelle et celui qui ne me lâchait plus en marchant près de moi à mon rythme avec sa main tendue devant moi, pendant qu’il répétait sans cesse et inlassablement : « senor dineros por favor… senors dinéros por favor… »
    Là comme dans « la mort du loup » d’Alfred de Vigny on se met à penser : « A voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse… ». Là on a envie de hurler « comment la société des Hommes peut en arriver à ça. Comment on peut voir des gens les deux mains dans le pot de confiture pendant que d’autres mangent dans la poubelle » ?
    Non ! Que l’on ne dise pas « ils n’avaient qu’à travailler… » Certes, tout le monde le sait il y a les clodos de nature, ceux qui ont fait ce choix, mais il y a ceux qui massacrés par la vie, les circonstances, la malchance, ceux qui essaient de grimper dans le train sans y parvenir, mais le train roule il ne ralentit pas, il n’y a plus personne pour aider à grimper ceux qui n’ont pas l’agilité suffisante, « qu’ils crèvent sur le bas-côté… tant pis… le train roule de plus en plus vite et dans la locomotive on tartine le caviar… »
    Un éditorialiste écrivait récemment dans un hebdomadaire « commentateurs et politiques continuent à parler de crise comme s’il s’agissait d’un épiphénomène que l’on va régler d’ici quelques mois. Mais il ne s’agit pas de cela, c’est d’une mutation de la société qu’il s’agit ». Le chantier est colossal et les « dégâts » pourraient être importants et déstabilisants.
    -      C’est toi qui me parait perturbé non ?
    -      Je me demande même si les problèmes que les médias nous mettent sous le nez chaque jour ou que l’on trouve en ligne sur le Net, ou encore que l’on reçoit sur nos adresses courriel, ne sont pas destinés à occuper nos esprits de façon à ce que nous ne pensions pas trop à cela. Car lorsque les miséreux parviendront à se compter et à prendre conscience de la réalité certains manipulateurs/profiteurs auront, sans doute, du souci à se faire.
    -      Comment imaginer, lorsque l’on voit la belle planète bleue photographiée par satellite qu’il s’y passe de telles choses ?
    -      La fin justifie les moyens ? Un jour c'est la faim qui les justifiera peut-être ? Comment imaginer que l’intelligence soit orientée sans cesse vers la prédation y compris celle de ses congénères ?
     

     
    Extrait du poème « Pour les Pauvres » de Victor Hugo
     
    Dans vos fêtes d’hiver, riches, heureux du monde,
    Quand le bal tournoyant de ses feux vous inonde,
    Quand partout à l’entour de vos pas vous voyez
    Briller et rayonner cristaux, miroirs, balustres,
    Candélabres ardents, cercle étoilé des lustres,
    Et la danse, et la joie au front des conviés ;
     
    Tandis qu’un timbre d’or sonnant dans vos demeures
    Vous change en joyeux chant la voix grave des heures,
    Oh ! songez-vous parfois que, de faim dévoré
    Peut-être un indigent dans les carrefours sombres
    S’arrête, et voit danser vos lumineuses ombres
    Aux vitres du salon doré ?
     
    Songez-vous qu’il est là sous le givre et la neige,
    Ce père sans travail que la famine assiège ?
    Et qu’il se dit tout bas : « Pour un seul, que de biens !
    À son large festin que d’amis se récrient !
    Ce riche est bien heureux, ses enfants lui sourient.
    Rien que dans leurs jouets, que de pain pour les miens ! »
     
    …/…
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  • Salut Baptiste ! Comment se passe cet entre-deux tours ? 6828550803_a8be816a4f.jpg

    -      Whouaou… Fantastique… L’entre-deux tours est toujours un grand moment de bonheur dans nos sociétés civilisées et démocratiques ; dommage que ce soit limité à deux semaines  et une fois tous les cinq ans.

    -      Comment cela ?

    -      Du fait que les camps sont quasiment à égalité, et que compte tenu des reports, de la campagne, de la personnalité des uns ou des autres, un doute subsiste jusqu’à la fin sur le nom de celui qui franchira la ligne ; on est donc certain de faire plaisir à qui que ce soit en lui disant : « on va gagner ! »

    -      Oui mais si tu ne connais pas la tendance politique de ton interlocuteur.

    -      C’est bien ce que je t’explique ! Hier, par exemple, j’ai rencontré des gens qui avouent être de droite, quand je leur ai dit : « ON VA GAGNER ! » ils ont affiché un grand sourire en confirmant : « on y croit ! »

    Un peu plus loin j’ai rencontré des personnes que je sais être de gauche, je ne me suis pas privé, je leur ai envoyé : « ON VA GAGNER ! », ils étaient ravis et m’ont répondu : « c’est sûr ».

    En fait l’entre-deux tours permet de se faire plein d’amis, à condition qu’ils ne vous connaissent pas vraiment…

    Quoique… Un ami est quelqu’un qui vous connait bien et qui vous aime quand même… Alors… Il y aura ceux qui vous aiment parce que vous êtes du même bord, et ceux qui vous pardonnent parce que vous êtes un ami.

     

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  • Salut Baptiste ! Ils sont dix… Il n’en restera qu’un seul !

    -      Le gagnant de l’aventure.koh.jpg

    -      C’est quand l’épreuve des poteaux ?

    -      Ha haha… Tu regardes trop la télévision toi. Je suis bien embêté il y a quelque chose qui me plait dans le programme de chacun des dix et des choses qui ne me plaisent pas dans le programme de chacun des dix.

    -      C’est ballot !

    -      Bath oui… Peut-on les mettre tous les dix ensemble, ou bien donner le volant à chacun à tour de rôle ? C’est compliqué…

    -      Et quel que soit celui qui sera élu il ne fera pas l’unanimité loin de là… Il y aura quasiment la moitié de la France qui sera déçue… C’est embêtant !

    -      Oui… Bien embêtant !

    -      Allez "à la tienne" quand même.

     

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  • Salut Baptiste ! Il parait que cette campagne intéresse peu les franç462750354_3a00db4a25.jpgais… Ils jugent que les thèmes abordés ne correspondent pas à leurs attentes…

    -      Il faut dire que toutes les émissions ne favorisent pas des débats de haut niveau.

    -      Comment cela ?  

    -      On en voit, par exemple, qui mettent en scène un panel de citoyens dont les questions, passionnantes certes pour ceux qui les posent, ne paraissent pas toujours correspondre au niveau où l’on pourrait situer un Président de la République. A moins d’admettre aujourd’hui que TOUT, absolument TOUT, doit être traité par ce personnage. En réalité, la campagne donne à peu près ceci, en caricaturant à peine :

    o   Nous avons maintenant une question de Gustave Mascouillounnat.

    o   Voui… Bonjour Monsieur Duchstroumpf, quand je vais à la Poste je perds du temps à faire la queue…

    o   Bon…bon… Allez-y Monsieur Mascouillounnat… posez votre question.

    o   Hé bien ma question est tout simplement : "que comptez-vous faire monsieur Duchstroumpf pour raccourcir les queues dans les bureaux de Poste ?"

    o   Je vous remercie Monsieur Mascouillounnat de m’avoir posé cette question, car je peux vous assurer que ce n’est pas avec le représentant du PSLA (Parti sans Laisser d’Adresse) qui espère me battre, mais ce n’est pas encore fait loin de là, que vous aurez des queues plus courtes dans les bureaux de Poste. En effet, la dernière fois que ce parti a été au pouvoir les queues dans les bureaux de Poste ont augmenté… Attendez que je retrouve mes statistiques…

    o   Bon… Monsieur… Veuillez……

    o   Ah mais laissez-moi finir, je ne vous ai pas interrompu…

    o   Oui… mais nous n’avançons pas… La question de Monsieur Mascouillounnat est simple que comptez-vous faire ?

    o   Oui mais au préalable il faut préciser les choses… Si on ne part pas sur une explication claire personne ne comprendra notre débat.

    (Je me sers un quatrième café, car je commence à sombrer)

    o   Haaaaaa, ça y‘est, je savais bien que j’avais les statistiques, alors voyons… lors de la présidence exercée par le PSLA (Parti Sans Laisser d’Adresse) les queues dans les bureaux de Poste avaient progressé de 75 cm en moyenne.

    o   C’est faux monsieur Duchstroumpf, je ne peux pas vous laisser dire ça… C’est absolument faux.

    o   Les chiffres ne sont pas de moi, ce sont les cantonniers qui ont mesuré !

    o   Quand on y est ou quand on n’y est pas … cantonnier quand même… Ce n’est pas possible puisque j’ai moi-même fait contrôler et en réalité les queues se sont allongées c’est vrai… mais la longueur ne signifie rien puisque c’est le temps qui compte et non pas la longueur Monsieur Duchstroumpf et vous le savez très bien. Mais puisque vous voulez parler de longueur, parlons-en – cela démontre bien encore une fois votre malhonnêteté à appréhender les problèmes – Hé bien je vais vous le dire : c’est de 50 cm seulement et cela de votre faute car votre parti, le RCP (Rassemblement des Causes Perdues), qui était au pouvoir avant nous, avait supprimé les machines à café, si bien que les guichetières étaient obligées de moudre le grain avec des moulins à mains, car en plus elles n’avaient pas le droit de brancher les moulins électriques à cause du plafonnement de la dépense énergétique et de la limitation de la production nucléaire et des risques qui en découlent dont nous parlerons probablement plus tard. Oui, c’est cela, le café moulu n’était pas en vente à cette époque.

    o   Oui… oui… je suis au courant pour le café, mais je ne suis pas d’accord pour les 50 cm et je sais que vous ne faisiez pas confiance aux cantonniers, vous aviez fait mesurer les queues par les guichetières qui ne sont pas habilitées…

    o   Bon… Merci Monsieur Mascouillounnat, je donne maintenant la parole à… Madame… Vertecampagne qui voudrait savoir ce que vous comptiez faire concernant le prix du poireau qui augmente en période froide ?

    o   Le temps est dépassé… Désolé Madame Vertecampagne, la question du poireau vous la remettez dans votre sac et nous en reparlerons à l’occasion d’une prochaine émission.

     

    -      Et ensuite qu'as-tu fait Baptiste ?

     

    -      Là... j’ai éteint le téléviseur… en me disant que j'en savais assez !

     

     

     

    Ci-dessous quelques liens (les vidéos anciennes sont rares), qui conduisent non pas vers des meetings de campagne, mais vers des conférences de presse, on y voit comment le fondateur de la cinquième République maniait le verbe !

     

       

    Charles de Gaulle paroles publiques – 15 mai 1962 : http://youtu.be/qigmeyh0-S8

     

     

    Un autre style : http://youtu.be/CVCpwfwExBM

     

     

    Extrait de a conférence de presse du 27/11/1967du Général de Gaulle

     

      http://youtu.be/Zo-IaOKZPQg (Moyen-Orient 1/2)

     

     

    http://youtu.be/oFt2iZ-8_rs  (Moyen-Orient 2/2)

     

    Un orateur qui deviendra président 14 ans après : http://youtu.be/y5PJOlSZiDg

     

     

     

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  • Faune-flore-et-Animaux-14699.jpg 

    Salut Baptiste ! Et la campagne ? Il paraît que si le représentant du PS est élu, les riches partent en Suisse ou en Belgique ?

    -      Sans doute un signe de patriotisme ! Il serait temps de faire l’Europe. On veut faire voter la règle d’or dans tous les pays… On ferait bien aussi d’harmoniser les taxes !

    -      Quand on pense qu’on est capable d’harmoniser les fromages…

    -      Bath voilà… Il y a fromages et fromage ! 

    - on dit que les footballeurs menacent de partir à l'étranger... Ils y sont déjà !

    -      Bof… Si tous les riches partent on augmentera le gaz de ceux qui resteront…

    -      Oui… Et à ceux qui n'auront pas les moyens de payer on pourra dire : « caille toi pauv’ c… »

     

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  • Salut Baptiste ! J’entends déjà parler de vote blanc par quelques citoyens, s’ils n’ont pas le choix notamment au second tour, que faut-il en penser ?

    -      Ça ne sert à rien de voter blanc, puisque le vote blanc n’est pas reconnu.

    -      Comment ça ? Si c’est blanc c’est blanc ! Non mais… vote1.jpg

    -      Oui, lorsque le vote blanc est reconnu il est comptabilisé comme une « expression » on le classe alors dans les suffrages exprimés. Alors qu’actuellement n'étant pas reconnu en France (sauf au Parlement), si tu votes blanc ton vote et comptabilisé avec les « nuls » et par conséquent ne compte pas dans les suffrages exprimés.

    -      Et alors qu’est-ce que ça peut me faire.

    -      Cela change complètement les scores.

     

    Explication :

     

    Prenons l’exemple d’un bureau de vote qui compte 500 inscrits. Tous ont voté et les résultats sont les suivants : Albert Scroufougneux = 170 voix – Joseph Rifouldingue = 150 voix – bulletins nuls ou blancs = 180.

    Les résultats seront proclamés ainsi : Suffrages exprimés = 320

    Ont obtenu : Albert Scroufougneux = 53,12 % ; Joseph Rifouldingue = 46,88 %

     

    Si le vote blanc était reconnu, le cas ci-dessus serait annoncé comme ceci :

    Inscrits : 500 – votants : 500 – suffrages exprimés 500. Ont obtenu :

    Albert Scroufougneux = (170) 34% - Joseph Rifouldingue (150) 30% - bulletins blancs (180) 36%

     

    -      On comprend pourquoi le vote blanc n’est pas reconnu. Les grands partis ne souhaitent pas voir leur champion élu Président de la République avec 30 % des suffrages, voire moins… Shocking !

    Une proposition est faite actuellement par quelques personnages connus, tendant à comptabiliser les votes blancs sans les englober dans les votes exprimant un nom, de telle sorte qu’il n’y ait pas un élu proclamé avec moins de 50%. Encore un système bâtard pour cacher la vérité aux électeurs et poursuivre le jeu du trompe-couillon tout en faisant plaisir aux mécontents et sans satisfaire les puristes !

    -      Que faut-il faire ?

    -      C’est malheureux à dire mais avec notre système actuel, et tant que le vote blanc ne sera pas réellement reconnu, lorsque rien ne correspond à ton choix, pour se faire entendre il faut se taire. Car à chaque élection tous les médias font état du nombre d’abstentions alors que personne ne mentionne le nombre de bulletins blancs, puisque, je le répète, ils sont classés « suffrages non exprimés » !

     

    http://www.politique.net/vote-blanc.htm

     

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  • Salut Baptiste ! Que penses-tu de tous ces référendums que l’on nous promet ?
    -      Les citoyens aiment participer en général aux décisions, et cette perspective ne peut que les réjouir. Cependant, pour m’éclairer j’ai demandé à un ami, spécialiste en communication, de me répondre sur cette question. Il a un nom du terroir, il s’appelle Mascouillounnat.
    -      Et que dit-il ?
    -      Voici un extrait de sa réponse :
    « Si le référendum a pu, à une certaine période, être utilisé loyalement, notamment en début de la Vème, il a par la suite été contourné allègrement. Ainsi un référendum, c’est du pain bénit pour les dirigeants puisque s’ils veulent un oui… ils l’obtiennent à chaque fois et en plus ils ont fait plaisir aux citoyens !  (cf. : le dernier référendum sur la constitution européenne qui a enregistré un « non » fort gênant, et a été transformé en « oui » prestement par un vote de l’assemblée nationale…) »
    -      Ah ! c’est pas mal ça en effet. Lorsque la réponse du peuple correspond à ce que l’on veut on le remercie, et si la réponse va dans le sens contraire on la rectifie. A tous les coups on gagne.
    -
     
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  •      
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    Salut Baptiste ! Que penses-tu de ces craintes de voir le disjoncteur sauter, dont on nous parle à chaque bulletin d’information.
    -      Ah au sujet du record battu… Pas battu… Eteindre votre four, faire tourner le lave-linge en été et le lave-vaisselle au printemps…
    -      J’avoue que je ne comprends rien. Quand il fait beau, la France montre ses biceps en annonçant : "nous, en France, nous avons les plus belles centrales nucléaires du monde, nous on a l’électricité à volonté et à bon marché, nous on peut vendre de l’électricité à nos voisins…" et t’essaieras… et t’essaieras…
    Et dès qu’il se met à geler on crie sur toutes les ondes : « éteignez tout », et on part acheter de l’électricité aux allemands !
    -      Il faudrait que l’on cesse de raconter des âneries et déjà savoir qui ment : les medias ou les dirigeants ?
    -      Oui mais tu sais bien... ce sont les mêmes qui gèrent les finances publiques.
    -      Noooooon ! Dis-moi que ce n’est pas vrai… Pas les mêmes ?
    -      Mais SI … MAIS SI !
    -      Ah bon… alors on comprend tout… Quand on nous dit « il y’en aura assez » il faut comprendre « il va en manquer beaucoup ! ».
     
    (photo : Flickr)
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