• Elysee.jpg 

    Salut Baptiste ! Alors combien de candidats ?

    -      Il faudrait sans doute demander : combien de signatures ?

    -      Il y a ceux qui ne représentent quasiment personne, et qui sont cependant « présentés » par les maires (ou autres personnages habilités à soutenir une candidature par leur signature).

    -      Et oui… Et ceux qui représentent bien plus, mais qui n’ont pas le nombre suffisant de signatures.

    -      Ah oui, c’est très drôle… les uns ont les électeurs, les autres ont les maires !

    -      Qui a dit que nous étions dans la patrie de Voltaire, lequel déclarait : « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » ?

    -      Faut-il autoriser des candidats à se présenter à l’élection présidentielle alors qu’ils savent eux-mêmes n’avoir aucune chance d’être élu, mais dont le seul objectif est de parler dans le poste ?

    -      A quel titre les maires sont-ils plus capables que d’autres pour donner le ticket d’accès à la parole ?

    -      On ne peut pas à la fois critiquer sévèrement les primaires (telles que celles organisées dernièrement par le PS), en arguant que, dans notre constitution, c’est le premier tour de la présidentielle qui tient lieu de primaire (dixit Copé et consorts), et faire le nécessaire auprès des élus, habilités à réserver leurs précieuses signatures, pour finalement tenter de peser sur ces soi-disant primaires ?

    -      Faut-il limiter le nombre de candidats ?

    -      Peut-on laisser n’importe quel farfelu se présenter à une élection de ce niveau ?

    -      Ne faudrait-il pas exiger aussi un minimum de signatures pour chaque citoyen ? Peut-on laisser n’importe quel électeur voter ? Même les tarés, les drogués, les ivrognes et les imbéciles ?

    -      Le système des cinq cents signatures, réparties dans trente départements différents, est-il le bon système ?

    -      Ne serait-il pas préférable de laisser se présenter uniquement ceux qui ont déjà été Présidents de la République ?

    -      Oui mais cela éliminerait ceux qui ne l’ont jamais été et on retomberait sur la question suivante : de la poule ou de l’œuf qui a été fait le premier ?

    -      Enfin bref, ne faudrait-il pas passer à la sixième République, la cinquième voulue par le Général a été défigurée et l’élection du président au suffrage universel direct n’est pas le gage d’un choix toujours judicieux, puisqu’il favorise de facto la personne maîtrisant le mieux les techniques de la communication, sans exiger de compétences.

    -      Et après ça ? Que le meilleur gagne !

     

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    Salut Baptiste ! Comment se porte l’Allemagne ? allemagne.jpg

    -      Les allemands sont civilisés, nous aussi ; les allemands ont de l’éducation, nous aussi ; les allemands savent travailler, nous aussi ; les allemands sont intelligents, nous aussi ; les allemands fabriquent de bons produits, nous aussi ; les allemands ont une monnaie en euro, nous aussi.

    -      Mais alors… Où est le problème ?

    -      Les allemands gagnent de l’argent, nous en perdons.

    -      Que se passe-t-il ?

    -      On cherche… On cherche…

     

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  • yoyo.jpg

    Salut Baptiste ! Alors… Où en est le moral ?

    -      En dent de scie.

    -      Comment cela se fait-ce ?

    -      Quand le premier ministre annonçait à une époque : « je suis à la tête d’un pays ruiné »… Oups… mon moral dans les chaussettes. Un peu plus tard le président arrive, épaulé par la ministre des finances de l’époque : « ça y est ! Nous apercevons le bout du tunnel… la crise est derrière nous. ». Aussitôt le moral remonte au beau fixe. Quelques mois après, le président prend la parole devant un groupe d’ouvriers : « où voulez-vous que je prenne l’argent… les caisses de la France sont vides ! » Oups ! le moral retombe très bas.

    Un peu plus tard : « Si nous perdions le triple A ce serait désastreux pour la France, mais nous tiendrons le cap, nous n’avons rien à craindre ». Aussitôt : Hop… le moral remonte au beau fixe.

    Et puis, patatras… le triple A est perdu… la France est dégradée nous dit-on : Oups… le moral retombe très, très bas. Et là… le président annonce formidable : « Ce n’est pas grave du tout… En fait ça ne changera rien… » Le premier ministre confirme… Et dans un son monocorde et grave le ministre des finances répète à chaque fois ce qu’a dit le président, il ne se trompe jamais. Et hop ! le moral remonte.

    -      Ah effectivement, c’est vraiment en dent de scie… ou peut-être même du yoyo !

     

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  • -
       

    Salut Baptiste ! Alors taxe Tobin ou pas ?

    -      Comme tu le sais, je ne serais pas pénalisé par ce genre de taxe, et ce n’est donc pas pour m’avantager que j’en parle, mais simplement pour souligner les incohérences.

    -      Il paraît que si nous sommes seuls à le faire c’est mauvais.

    -       C’est bien ce que disait le représentant de l’UMP Nicolas Sarkozy en 1999. Maintenant il est Président et il semble dire à peu près l’inverse. (voir la vidéo qui dure 39 secondes).

     

    -
    -

    Le Président qui croyait à la taxe

    Et le représentant de l’UMP qui n’y croyait pas !

     

    La rose et le réséda

     

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Tous deux adoraient la belle

    Prisonnière des soldats

    Lequel montait à l'échelle

    Et lequel guettait en bas

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Qu'importe comment s'appelle

    Cette clarté sur leur pas

    Que l'un fut de la chapelle

    Et l'autre s'y dérobât

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Tous les deux étaient fidèles

    Des lèvres du cœur des bras

    Et tous les deux disaient qu'elle

    Vive et qui vivra verra

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Quand les blés sont sous la grêle

    Fou qui fait le délicat

    Fou qui songe à ses querelles

    Au cœur du commun combat

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Du haut de la citadelle

    La sentinelle tira

    Par deux fois et l'un chancelle

    L'autre tombe qui mourra

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Ils sont en prison Lequel

    A le plus triste grabat

    Lequel plus que l'autre gèle

    Lequel préfère les rats

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Un rebelle est un rebelle

    Deux sanglots font un seul glas

    Et quand vient l'aube cruelle

    Passent de vie à trépas

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Répétant le nom de celle

    Qu'aucun des deux ne trompa

    Et leur sang rouge ruisselle

    Même couleur même éclat

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Il coule il coule il se mêle

    À la terre qu'il aima

    Pour qu'à la saison nouvelle

    Mûrisse un raisin muscat

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    L'un court et l'autre a des ailes

    De Bretagne ou du Jura

    Et framboise ou mirabelle

    Le grillon rechantera

    Dites flûte ou violoncelle

    Le double amour qui brûla

    L'alouette et l'hirondelle

    La rose et le réséda.

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  • Salut Baptiste ! Alors nos gouvernants ? toujours en action pour régler d’urgence la santé morale des compatriotes…

    -      Bien sûr ! Le rideau de fumée de nos élusionnistes toujours prêt à servir…

    -      Ce coup-ci on le déploie sur la taxe Tobin.illu.jpg

    -      Une taxe qui, si nous sommes les seuls à la mettre en œuvre, ferait plus de mal que de bien… Mais elle pourrait faire croire… trois mois avant les élections… que la baguette magique va faire sortir le lapin du chapeau !

    -      Et si on copiait les allemands.

    -      Il est vrai que l’on entend souvent dire : l’Allemagne fait mieux que nous dans ce domaine…le niveau d’endettement de l’Allemagne est plus faible… Le niveau de taxation en Italie est de… le niveau de vie des Chinois et de … Certainement que l’on peut s’inspirer de ce que font les autres, et notamment les allemands, surtout du fait qu’ils s’en sortent mieux que nous ; mais alors il faut tout copier, il ne suffit pas de copier ce qui nous arrange et de rejeter ce qui nous déplait !

    -      Quand le costume est joli on ne prend pas que la veste, il faut aussi enfiler le pantalon.

     

    http://www.bfmtv.com/#!la-taxe-tobin-cree-la-polemique-actu21590.html

     

    http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/la-presse-critique-la-taxe-tobin-bluff-ou-vouee-a-l-echec_1069349.html

     

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  • Salut Baptiste ! Où en sommes-nous en cette semaine « 1 » ?

    -      J’entends régulièrement les commentateurs se lamenter que, d’une part, le Président ne s’est toujours pas déclaré comme candidat, et que le candidat, censé être – selon les sondages – le principal concurrent, ne dit presque rien.

    -      Et alors ?

    -      Ils ont tous raison.

    -      Comment cela ?

    -      Certes, les journalistes aimeraient bien que la machine à produire des scoops se mette en route, mais les concurrents savent bien que la course se joue dans les derniers jours et que c’est au mois de mars que les choses se préciseront.

    -      Si tard !

    -      Evidemment. Qui se souvient de ce qui s’est passé en novembre ou en octobre ?

    -      Celui qui gagnera sera celui qui sera le mieux rasé, qui aura la plus belle cravate et fera les plus belles photos en mars. Ensuite, comme pour miss France, nous choisirons le plus beau et celui qui nous anesthésie le plus efficacement. pass.jpg

    -      Sera-t-il le meilleur pour conduire la France ?

    -      Pour piloter le bateau France il n’est pas obligatoire d’avoir un permis "technique", il n'est pas nécessaire de "savoir faire", il suffit d’être élu.

     

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  • Salut Baptiste ! Où en sommes-nous ?

    voyante.jpg

    -      Tout est arrêté jusqu’à la visite de l’anesthésiste.

    -      Qui donc ?

    -      Eh bien, celui qui doit nous présenter « ses » vœux en nous expliquant bien qu’il n’y a pas d’autre politique, qu’il n’y a qu’une seule clé pour cette serrure et que c’est lui qui l’a en poche. Comme si le seul fait d’être élu conférait, outre la légitimité, une compétence hors du commun.

    -      Il n’est pas le seul à penser que cette ligne est la bonne, voire… la seule.

    -      Certes, ceux-là nous ont longuement expliqué les bienfaits de l’euro et de la mondialisation. Vu le résultat, intéressons-nous un tout petit peu aux autres qui ont suivi, pour quelques-uns, le même cursus, et qui en tout cas ont un niveau qui leur confère la capacité de réfléchir utilement sur la situation.

    Ci-dessous, en une phrase pour chacun d’eux, l’avis condensé de quatre intellectuels et quatre responsables politique.

     

    Jacques Sapir Professeur à l’EHESS« L’euro (…) est condamné. Les moyens évoqués pour stabiliser puis résorber les déséquilibres (…) sont aujourd’hui soit insuffisants, soit politiquement impossibles. »

     

    Emmanuel Todd Démographe, historien« Les classes dirigeantes européennes, complètement affolées, n’arrivent plus à gérer l’autodestruction de l’usine à gaz qu’elles ont construite et qu’elles appellent l’euro. »

     

    Jean-Jacques Rosa Professeur à Sciences po« Il y a une impossibilité de l’euro. On ne peut pas avoir la même monnaie (…) pour des économies qui évoluent de façon divergente et où les coûts ne sont pas semblables. »

     

    Alain Cotta Professeur à HEC« Cette monnaie est (…) condamnée (…). Pour la France, le bilan n’est pas mauvais, il est exécrable. (…) Nous allons vers des ajustements beaucoup plus impressionnants que ce à quoi on nous prépare. »

     

    Marine Le Pen Présidente du FN« Le Royaume-Uni et l’ensemble des pays européens qui ont fait le choix de conserver leur monnaie nationale profitent aujourd’hui de ce choix judicieux, le choix de la raison. »

     

    Nicolas Dupont-Aignan Président de Debout la République« L’euro, c’est comme le Médiator. (…) Il était censé consacrer l’Union. La monnaie unique n’a fait qu’exacerber les différences, les nationalismes. »

     

    Jean-Pierre Chevènement Président du Mouvement républicain et citoyen« Le citoyen n’est pas forcément capable de mesurer l’erreur qui a été commise. Mais (…) il comprend que cette affaire (…) n’est pas très catholique. »

     

    Christine Boutin Présidente du Parti chrétien-démocrate « L’euro reste la monnaie forte pour les échanges internationaux et on crée (…) une monnaie nationale (…), l’euro-franc, [pour] (…) augmenter le pouvoir d’achat. »

     

    (Source : Le Point n° 2048 – page : 60)

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  •    

    Salut Baptiste ! Alors tu achètes comment ? Français mais plus cher ? Chinois meilleur marché ? Etranger et peut-être de moins bonne qualité ?

    usine

    -      Très drôle… Quand on voit que certains objets sont fabriqués et montés avec l’intervention de plusieurs pays, difficile de dire quel est celui qui les a fabriqués, d’ailleurs c’est bien simple, généralement ce n’est même pas indiqué.

    -      Quelquefois on trouve « made in U.E. »

    -      Effectivement. Par ailleurs, on voit bien là toute la perfidie des politiques qui, dans leurs discours prônent la mondialisation à grand effets d’estrades, et demandent au peuple d’acheter français pour tenter d'en limiter les effets pervers. Comme s’ils n’osaient pas reconnaître l’absurdité de leur politique tout en demandant aux citoyens de la corriger par la base.

    -      En résumé c’est : « je crée les conditions pour que l’usine parte s’installer à perpète et je demande au citoyen d’acheter français… Il ne manque plus que le doigt d’honneur pour compléter le tableau ! »

    -      Comme disait mon ami adepte des contrepèteries « c’est long comme lacune ! »

     

     

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  • Salut Baptiste tu prends un café ?
    -      Non un triple A
    -      Tu n’es pas bien ?
    -      Pourquoi… C’est un médicament ? Chaque jour tous les moyens de communication parlent de ça aux français qui, la tête basse et les paupières enflées, partent au travail (pour ceux qui en un) et tente de couper l’appétit aux autres qui ont déjà si peu dans l’assiette !
    -      Effectivement il faudrait expliquer sommairement ce que c’est, et d’une façon compréhensible, car je soupçonne quelques éditorialistes d’en parler beaucoup en se contentant de répéter ce qu’ils entendent pour ne pas perdre la place.
    Le triple A expliqué clairement : crist.jpg
    Tonton Cristobal est revenu, il a de l’oseille plein les poches et son souci principal est : 1/ de ne rien perdre et : 2/ faire gonfler le magot. (On l’appelle « les marchés » dans les médias).
    Pour cela il faut qu’il prête son argent, mais pas à n’importe qui, il veut être sûr de ne pas perdre et donc il cherche un emprunteur « solide » (Ce sont les Etats). Il trouve donc la famille Couillon de la Lune et il leur raconte : « Vous vivez mal, vous devriez embaucher du personnel, comment se fait-il que madame Couillon de la Lune se fatigue au ménage, elle devrait emprunter et employer une femme de ménage et une femme de chambre ainsi qu’une cuisinière, monsieur devrait recruter un chauffeur et un jardinier.
    o   Mais Cristobal nous n’avons pas les moyens de mener ce train de vie.
    o   Je vous prête ce qu’il faut à un taux très intéressant.
    Et la famille Couillon de la Lune travaille de plus en plus car il faut payer les intérêts à Cristobal qui lui ne travaille plus du tout et voit son paquet grossir tellement qu’il propose toujours plus à Couillon de la Lune qui travaille toujours plus… etc. etc.
    Et puis un matin de novembre, un de ces matins brumeux où la température extérieure baisse, la bruine fait son apparition, le yacht sans son équipage est d’une tristesse infinie, le 4x4 est ridiculement rangé au fond du garage, le whisky est sans glaçons, enfin bref… un matin déprimant… Cristobal sursaute sur son lit en écrasant son cigare éteint, et pense (il y parvient encore) : « et si Couillon de la Lune ne pouvait plus me payer ? ». La sueur lui coule au front, il a froid dans le dos… Alors il sonne son Majordome et lui intime de contrôler les recettes de Couillon de la Lune. (C’est le triple A).
    Constatant que la capacité de remboursement faiblit, Cristobal fait savoir à Couillon de la Lune qu’il doit prendre des mesures pour transpirer davantage. Immédiatement ce Couillon tout court met la femme de ménage et le jardinier à la porte et sa femme au travail pour payer les intérêts que Cristobal vient d’augmenter. (C’est la perte du triple A).
    Car c’est important à savoir et tous les prêteurs vous le diront : moins vous pouvez rembourser et plus vous devez rembourser ! C’est la technique qui permet de faire les fortunes et ce n’est pas Cristobal qui dira le contraire bien au contraire !
    Moralité : plus les Couillons de la Lune travaillent fort, plus le yacht de Cristobal va vite…
     
     
    Refrain
    Tonton Cristobal est revenu
    Des pesos des lingots il en a le cul cousu
    La famille hypocrite crie vive le barbu
    Tonton Cristobal est revenu
     
    A nous ses petits neveux on nous disait il s'est taillé
    En Amérique du Sud sans un pélot tout débraillé
    Mes enfants que la Vierge nous patafiole
    Plutôt que de revoir un jour sa fiole
    A Buenos Aires il faisait la traite
    D'on ne sait quel produit
    Il est revenu fortune faite
    Plein de cadeaux jolis
    Une poupée qui fait pipi qui se mouche
    Et qui a des seins qui se gonflent avec la bouche
     
    Refrain
    Tonton Cristobal est revenu
    Des pesos des lingots il en a le cul cousu
    La famille hypocrite crie vive le barbu
    Tonton Cristobal est revenu
     
    Depuis que tonton est là on fume de la marijuana
    On fout des coups de pétard partout nos parents mouftent pas
    Le matin après le chocolat on chique
    Et on crache à six pas comme au Mexique
    Il était chef guérillero et dur comme un silex
    Il a battu José Corral au poignard en solex
    Estafilé de l'oreille à la bouche
    L'autre avait un bel abreuvoir à mouches
     
    Refrain
    Tonton Cristobal est revenu
    Des pesos des lingots il en a le cul cousu
    La famille hypocrite crie vive le barbu
    Tonton Cristobal est revenu
     
    Je vais maintenant vous le décrire il est petit mignon
    Il a le tuyau d'échappement plutôt près du gazon
    Des pieds au blair il est plein de cicatrices
    Truffé de valdas dans le tiroir à saucisses
    Avec ses escalopes il sait toujours d'où vient le vent
    Il lui reste une dent en or juste sur le devant
    Cristobal vous sentez un peu la chèvre
    Disait ma mère en lui tendant ses lèvres
     
    Refrain
    Tonton Cristobal est revenu
    Des pesos des lingots il en a le cul cousu
    La famille hypocrite crie vive le barbu
    Tonton Cristobal est revenu
     
    Tonton est mort un jour d'avoir oublié de respirer
    Sa distraction fatale nous ses copains nous fit pleurer
    Honteux de voir nos parents qui plaisantent
    Autour de sa dépouille encore fumante
    Mais un fantôme depuis punit cette famille ingrate
    Quand ces bourreaux nous ont meurtris les miches à coups de Savate
    Il vient la nuit tirer les pieds de ma mère
    Qui aussitôt fout une baffe à mon père
     
    Refrain
    Tonton Cristobal est revenu
    Des pesos des lingots
    Rien ne sera perdu
    Car le testament lègue aux neveux les écus
    Tonton Cristobal est revenu
     
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  • Salut Baptiste ! Comment tu le trouves ce matin ?

    -      Qui ? Quoi ? Le café ?

    -      Non le plan…

    -      Ah le gel des salaires des ministres et du Président… On se demande s’ils vont pouvoir se chauffer cet hiver !

    -      Tiens ! Salut Hyppolite quand penses-tu ?

    -       ?

    -      Excuse-moi, j’ai voulu dire qu’en penses-tu ?

    -      Bof… Il y a quinze jours notre triple « A » était indestructible, aujourd’hui il grelotte, à croire qu’il a pris un coup de gel lui aussi !Personnes-17773.jpg

    -      Bath, écoute Baptiste, si je renais je veux m’appeler « Lesmarchés ».

    -      Pourquoi donc Hyppolite ?

    -      Tu n’entends pas, on parle toujours de cette famille : Lesmarchés ont réagi, Lesmarchés ne sont pas satisfaits, Lesmarchés ont boudé les mesures, Lesmarchés ont refusé de prêter, on va voir comment apprécient Lesmarchés.

    -      Lesmarchés nous prennent pour des c…

    -      Bien possible aussi.

    -      Tout le monde a sans doute entendu cette stratégie développée par de nombreux commentateurs selon laquelle, chaque fois qu’un président a mis en place un plan « d’austérité », peu de temps avant des élections, il a été battu.

    -      Et alors ? Pourquoi le fait-il ?

    -      Lui il le fait pour être réélu ! Par calcul stratégique. Puisqu’il se considère en mauvaise posture selon les sondages qui demeurent figés sur la case « élimination », il tente un coup de poker en prophétisant l’idée suivante : « les électeurs me seront reconnaissants d’avoir pris des risques sur un bateau en perdition » !

    -      Tout est possible.

     

    Citation :

     

    Je ne mets jamais de glaçon dans mon whisky, ça prend trop de place .  (Groucho Marx)

     

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