• Quelques citations de Sacha Guitry :  

     

    4 Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage.

     

    4 Etre riche ce n’est pas avoir de l’argent, c’est en dépenser.

     

    4 Redouter l’ironie, c’est craindre la raison.

     

    4 Les voyages, ça sert surtout à embêter les autres une fois qu’on est revenu.

         

    La pensée du jour :

     

    Il y a des orateurs si terriblement soporifiques qu’on n’a même pas le temps de s’en aller avant de s’endormir. (Jean Martet)

     

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  •  

    Salut Baptiste ! Connais-tu la fable-express ?

    -      Tout le monde connait la fable express, qui est une fable humoristique se réduisant souvent à une ou deux phrases et dont la moralité repose sur un jeu de mots.

     pot.jpg

    Exemple :

    -      Un jeune enfant, sur son pot, s’efforçait.

    Moralité :

    Le petit poussait

    (Alphonse Allais)

     

    -      Brutus, Gaulois des plus sévères

    Etait père de vingt garçons ;

    Il fouettait leur petit derrière

    Quand ils ne savaient pas leur leçon.

    Moralité :

    Malheur aux vaincus.

    (Anonyme)

     

    Lorsque tu vois un chat de sa patte légère

    Laver son nez rosé, lisser son poil si fin,

    Bien fraternellement embrasse ce félin.

    Moralité :

    S’il se nettoie, c’est donc ton frère.

    (Alphonse Allais)

     

    Dans Aire-sur-la-Lys, il advint une fois

    Qu’un voyageur manquât son train.

    C’est une affaire

    Qui n’a rien d’extraordinaire.

    Il s’était attardé : tant pis pour lui ma foi !

    Moralité :

    Si tu ne vas pas à la gare d’Aire

    La gare d’Aire n’ira pas à toi.

    (Alphonse Allais)

     

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  • Ce vers magnifique est prononcé par Chantecler, lorsqu'il avoue son secret à la Faisane, dont il est amoureux ; il pense que son chant matinal est capable de provoquer la levée du soleil. Les autres coqs qui chantent après lui n’ont aucun mérite.

     

     Extrait : (Chantecler d’Edmond Rostand – Acte II – Scène III)

     

     Chantecler

    -           Tiens ! Les entends-tu maintenant ?

     La Faisane

    -           Qui donc ose ?

     Chantecler

    -           Ce sont les autres coqs.

     La Faisane

    -           Ils chantent dans du rose...

     Chantecler

    -           Ils croient à la beauté dès qu'ils peuvent la voir.

     La Faisane

    -           Ils chantent dans du bleu...

     Chantecler

    -           J'ai chanté dans du noir.

    Ma chanson s'éleva dans l'ombre, et la première.

    C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière !

     

    Hymne au soleilSignes-et-Symboles-860.jpg

    Toi qui sèches les pleurs des moindres graminées,

    Qui fais d'une fleur morte un vivant papillon

    Lorsqu'on voit, s'effeuillant comme des destinées,

    Trembler au vent des Pyrénées

    Les amandiers du Roussillon .

     

    Je t'adore, Soleil ! Ô toi dont la lumière,

    Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel,

    Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière,

    Se divise et demeure entière

    Ainsi que l'amour maternel !

     

    Je te chante, et tu peux m'accepter pour ton prêtre,

    Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu

    Et qui choisis, souvent, quand tu veux disparaître,

    L'humble vitre d'une fenêtre

    Pour lancer ton dernier adieu.

     

    Tu fais tourner les tournesols du presbytère,

    Luire le frère d'or que j'ai sur le clocher,

    Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère,

    Tu fais bouger des ronds par terre

    Si beaux qu'on n'ose plus marcher !

     

    Tu changes en émail le vernis de la cruche ;

    Tu fais un étendard en séchant un torchon ;

    La meule a, grâce à toi, de l’or sur sa capuche,

    Et sa petite sœur la ruche

    A de l’or sur son capuchon !

     

    Gloire à toi sur les prés ! Gloire à toi dans les vignes !

    Sois béni parmi l'herbe et contre les portails,

    Dans les yeux des lézards et sur l'aile des cygnes,

    Ô toi qui fais les grandes lignes

    Et qui fais les petits détails !

     

    C'est toi qui, découpant la sœur jumelle et sombre

    Qui se couche et s'allonge au pied de ce qui luit,

    De tout ce qui nous charme as su doubler le nombre,

    A chaque objet donnant une ombre

    Souvent plus charmante que lui.

     

    Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses,

    Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson,

    Tu prends un arbre obscur et tu l’apothéose !

    Ô Soleil, toi sans qui les choses

    Ne seraient que ce qu'elles sont !

     

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  • 2011.07.25

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    Retour sur le passé

     

    Salut Baptiste ! Connais-tu des aphorismes ?  

    -      J’en ai cherché la définition sur le petit Larousse 2001 : Aphorisme : sentence où s’opposent la concision d’une expression et la richesse d’une pensée, dont l’objectif est moins d’exprimer une vérité que de contraindre à réfléchir. Puis j’en ai relevé quelques-uns écrits par Françoise Sagan :-

     

    -      Avant je buvais pour connaître les gens. Maintenant je bois pour les oublier.

     

    -      Pour pouvoir tromper un homme, il faut en être vraiment aimée.

     

    -      Je n’ai jamais eu envie de perdre ma vie… J’ai eu peur de continuer à vivre.

     

    -      Une femme qui a un amant est un ange. Une femme qui a deux amants est un monstre. Une femme qui a trois amants est une femme.

     

    -      S’il y a une calamité dont il faut se méfier aujourd’hui, à part la remontée du nazisme, c’est la télévision.

     

    -      Il est vrai que j’ai écrit plein de livres bâclés. Pourtant, il m’est arrivé de refaire onze fois les cinquante premières pages d’un roman.

     

     

    Et quelques autres de Desproges :

     

    -      Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde.

     

    -      Si tout le monde vous donne raison, c'est que vous êtes d'une intelligence remarquable... ou bien que vous êtes le patron.

     

    -      Il faut mépriser l'argent, surtout la petite monnaie.

     

    -      Il m'est arrivé de prêter l'oreille à un sourd. Il n'entendait pas mieux pour autant.

     

    -      De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.

     

    -      Il vaut mieux se taire et passer pour un c.. plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute à ce sujet.

     

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  • 4383858915_d5e2337370.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://www.youtube.com/watch_popup?v=SkY03n0_sD8&vq=medium<http://www.youtube.com/watch_popup?v=SkY03n0_sD8&amp;vq=medium>

     

     

     

    - photo Flickr

     

     

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  • arton2915-130x99.jpg 

    L’actualité vue par la culture. Même si vous n’avez pas le temps de voir toute la vidéo les 15 premières minutes valent leur pesant de moutarde (notamment la première intervention de Philippe Sollers, vers la 9ème minute).

     

    http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1451

     

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  • La supplique du vieux jardinier (Jacques Maurice Sutherland)

    3702497046_d0659f4841.jpg

     

    Combien me reste-t-il de printemps à semer

    Quand le soleil levant dissipe la grisaille?

    Perce-neige et crocus, plantés dans la rocaille,

    Seront les tout premiers pour venir nous charmer

    L'odorant seringa, le muguet, la jonquille,

    Les arbres du verger, tout habillés de blanc,

    Ecoutent, stupéfaits, la grive qui babille

    Et les éclats de voix d'un merle conquérant.

     

    Combien me reste-t-il d’étés à contempler

    Quand la lune est propice au lever des semailles?

    Les prés sont tout remplis de champêtres sonnailles.

    Les taillis, les buissons de nids vont se peupler.

    Le moineau pillera la fraise et la framboise.

    Le discret chèvrefeuille embaume les matins,

    La frêle campanule a des airs de bourgeoise,

    Le rosier souverain exhale ses parfums.

     

    Combien me reste-t-il d’automnes à subir

    Quand septembre apparaît nous tenant ses promesses?

    Les jardins, les vergers dispensent leurs richesses

    Et l’ouest orageux nous frappe sans faiblir.

    L’aronde se rassemble et la maison frissonne,

    Notre parterre accueille un dernier papillon;

    Quand tout devient muet, la nature s’étonne

    Et le merle craintif se cache en son buisson.

     

    Combien me reste-t-il d’hivers à redouter

    Quand l’aquilon fougueux nous couvre de nuages?

    Les oiseaux migrateurs quittent leurs pâturages,

    Les bois tout effeuillés semblent se lamenter;

    Les champs sont dépeuplés, la nature déserte,

    Tout n’est plus que silence engourdi de frimas,

    Plus un cri, plus un chant, toute chose est inerte,

    Seul, le vent mugissant sévit avec fracas.

     

    Puissent d’autres saisons m’accorder un répit,

    J’aime où je vis heureux, j’admire la nature,

    J’écoute les oiseaux, j’aime ce qui fleurit,

    Mais, quand le temps viendra de l’ultime écorchure,

    Fasse que le soleil qui toujours me sourit

    Se penchera vers moi pour panser ma blessure.

     

    (Photo Flickr)

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  • 2011.04.22

    Sais-tu pourquoi les sauvages vont tout nus ?

    -       C’est parce que Christophe Colomb les a découverts.

     

    Calembour : jeu de mots fondé sur une équivoque et le plus ordinairement sur une similitude de sons, sans égard à l’orthographe.

     

    Dans quels pays les chats se servent-ils de mouchoirs ?

    -       Dans les pays chauds. Parce qu’il y a des moustiques et que le chasse-mouches (le chat se mouche)

     

     

    Le calembour, enfant gâté

        Du mauvais goût et de l’oisiveté

        Qui va guettant, dans ses discours baroques

        De nos jargons nouveaux les termes équivoques,

        Et, se jouant des phrases et des mots,

        D’un terme obscur fait tout l’esprit des sots.

     

    (L’abbé Jacques Delille – 1738 – 1813)

     

     

     

      Le châtiment de la cuisson appliqué aux imposteurs.

     

    Chaque fois que les gens découvrent son mensonge

        Le châtiment lui vient, par la colère accru

        « Je suis cuit, je suis cuit », gémit-il comme en songe.

        Le menteur n’est jamais cru !

     

    (Alphonse Allais)

     

     

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  • Signes-et-Symboles-5619.jpg2011.04.11

     

    Salut Baptiste ! Veux-tu me dire quelque chose ?

    -       Nous avons déjà parlé du délicieux poème « le mot et la chose ». Comme l’on sait, il y a le mot juste, qui arrive au bon moment et quelques mots qui permettent de pallier les défaillances. Ainsi on utilise : chose, bidule, truc, machin… schmilblick…

    -       Pratique.

    -       L’utilisation de ces mots de substitution est aussi pratiquée par timides ou hypocrites en cas d’hésitation devant un mot cru ou gênant. Ainsi « chose » est un mot aux ressources infinies. Voici un exemple sous forme de sonnet :

     

    Quand Rose rencontra, un jour, le Petit Chose,

    Elle fut interdite et resta toute chose !

    Lui, en vrai séducteur, lui proposa la chose,

    Alors Rose se dit, considérant la chose :

     

    « L’amour, ou bien c’est tout, ou alors peu de chose.

    Dois-je lui dire « oui », ou bien lui dire « chose » ?

    Qui cède dès l’abord n’est qu’une pas grand-chose…

    Mais qui dit toujours « non » reste une vieille chose » !

     

    Dès lors, ne voulant pas faire à demi les choses,

    Et songeant qu’un mari est une bonne chose,

    Rose demanda tout, pour avoir quelque chose.

     

    Lui, proposa son nom, et puis tout plein de choses.

    Elle, le prit au mot… et il lui prit la chose !

    Vécurent-ils heureux ? Ça, c’est une autre chose !

     

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  •  Chambre-et-a-la-Maison-12108.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    Clic sur le lien pour voir apparaître une montre humaine

     

     (Ensuite, un clic dans la montre change la présentation)

     

    http://lovedbdb.com/nudemenClock/index2.html

     

     

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