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Par Peut-être le 31 Mai 2013 à 08:25
(Comme vous le savez sans doute, l'arbre à mots est une communauté créée surOB (elle prendra fin prochainement je présume, suite à la réorganisation de cette plate-forme) en attendant vous retrouverez donc toutes les informations nécessaires ici : http://0z.fr/CpAIY et ici : http://www.over-blog.com/com-1182040323/LArbre_a_Mots.html )
Ce mot a été créé au début du siècle dernier. Il arrivait comme toujours… que des commerçants ou autres organismes, faisant « banqueroute », tentent de disparaitre rapidement pour échapper à la vindicte de leurs créanciers.
Mais les moyens de communication terrestres par la route étaient relativement peu développés, et il existait en revanche bien plus de possibilités fluviales, en comparaison avec aujourd’hui. Les marchandises étaient en majorité transportées sur les fleuves et canaux et de cette activité proposait des choix à ceux qui avaient l’intention de s’enfuir par ce moyen de communication. Il arrivait cependant que l’urgence nécessite de sauter du bateau et de s’agripper à la végétation du bord du fleuve ou du canal. C’est pour cela que l’on disait, « il a fait Banqueberge » alors que plus tard on a dit banqueroute mais là c’était déjà une autre histoire…
Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 22 et 23 est « banqueberge ».
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Par Peut-être le 15 Mai 2013 à 08:33
Salut Baptiste ! Tu en as une tête… Tu as fait la teuf ou quoi ?
- Tu ne me croirais pas… On a fait une de ces bamboula chez ma tante, tu verrais comment on a tout éclaté ! On a tout cassé… On s’est marré… Ça c’est une fête ou je ne m’y connais pas.
- Comment ? Comment ?
- Quand les invités sont arrivés on a bu un peu de tout… Ma tante avait bien fait les choses, il y avait des alcools à volonté et pour tous les goûts.
- Et alors ?
- On a commencé à discuter sur la flexibilité de la queue de la vache, certains n’étaient pas d’accord… On a complètement vandalisé la voiture du tonton devant la maison, quelle rigolade ! Il avait mis aussi des échafaudages pour ravaler la façade, de là on a pu balancer des grenades chez les voisins…
Puis à l’intérieur on a jeté la vaisselle et retourné le buffet… Un souvenir inoubliable.- Et que pense-t-elle de tout ce merdier ?
- Bof… elle a dit que c’était la faute des deux gendarmes qui sont arrivés trop tard.
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(Comme vous le savez sans doute, l'arbre à mots est une communauté créée surOB vous retrouverez donc toutes les informations nécessaires ici : http://0z.fr/z9E4P et ici : http://www.over-blog.com/com-1182040323/LArbre_a_Mots.html )
Ce mot à définir pendant cette quinzaine a été créé par les mendiants, les clochards, ceux qui n’ayant pas de quoi se nourrir faisaient la manche.
Comment donc ont-ils fait naître ce substantif ? Tout simplement du fait que quelquefois, les généreux donateurs, apportaient un croûton de pain aux malheureux sans ressources qui leur demandaient de quoi se nourrir. Dans cette situation, ils n’appréciaient pas toujours ce type de don, même si le geste était louable, et pour manifester leur préférence pour de l’argent (qui leur permettait de faire un choix de nourriture au magasin) ils disaient aux passants : « donnez-moi des sous pas des croûtes ! ».
A l’usage, cette courte phrase prononcée rapidement et bien souvent dans le vent et le froid ce qui limite les possibilités d’articuler avec précision, est devenu un mot « soupacroute » = sous pas croûte !
Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 20 et 21 est « soupacroute ».
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Par Peut-être le 29 Avril 2013 à 08:29
(Comme vous le savez sans doute, l'arbre à mots est une communauté créée surOB vous retrouverez donc toutes les informations nécessaires ici : http://0z.fr/xB7aG et ici : http://www.over-blog.com/com-1182040323/LArbre_a_Mots.html )
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Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 16 et 17 est « faupassenfer ».
On pourrait penser à la célèbre chanson : « dans la vie faut pas s’en faire… Moi je ne m’en fais pas ». Ce n’est pas du tout de cela qu’il s’agit.
Ce mot est de moins en moins utilisé pour deux raisons :
1 – on sale les endroits rendus glissants par le verglas.
2 – Les chaussures ont évolué et sont désormais plus stables.
Le mot à définir cette quinzaine est « fopassenfer ». Il était affiché par les responsables de l’équipement et plus précisément par les cantonniers, généralement en période de gel, à l’entrée de zones en pentes et pouvant être rendues glissantes par les intempéries hivernales.
Cette consigne signifiait « il vous est conseillé de ne pas passer par ici, si vos chaussures ne sont pas munies de fers anti-dérapage ». Comme on peut le comprendre il eut été difficile de transcrire une telle phrase sur les panneaux officiels installés sur le bord des routes et des chemins, de plus, à cette époque, les illettrés et même les analphabètes étaient nombreux, cependant ils étaient quand même capables de mémoriser la forme du panneau portant l’inscription : « fopassenfer », alors qu’ils n’auraient rien compris à la longue phrase inscrite plus haut.
Aujourd’hui tout a bien changé et je suis sûr que vous n’avez jamais vu ce panneau placardé quelque part, car en plus des deux raisons indiquées au début, les services médicaux disposent désormais de suffisamment de plâtre pour immobiliser les fractures de ceux qui auraient transgressé l’indication en s’aventurant sur un passage protégé par l’indication : « FOPASSENFER »
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Par Peut-être le 10 Avril 2013 à 08:30
(Comme vous le savez sans doute, l'arbre à mots est une communauté créée sur OB vous retrouverez donc toutes les informations nécessaires ici : http://0z.fr/WuRJ5 et ici : http://www.over-blog.com/com-1182040323/LArbre_a_Mots.html )
Le mot dont nous cherchons la définition est né à la frontière espagnole là où l’on prononce le « v » comme nous prononçons le « b » (Voir : « Après la Bataille » de Victor Hugo, ci-dessous), et il signifiait que les effets de l’hiver étaient vérifiables dans le sol.
A cette époque les thermomètres n’étaient pas courants et c’est en donnant un coup de pelle-bêche dans le jardin que l’on contrôlait la profondeur du gel dans la terre. Le matin, en sortant du lit et souvent même avant de prendre le petit-déjeuner, les habitants de cette région faisaient quelques pas à l’extérieur pour humer le temps avant d’organiser le travail de la journée (pas de météo sur les ondes à cette époque) et, lorsque on se trouvait en période hivernale, ils pratiquaient cette vérification : « liberdansol » (c’est-à-dire l’effet de l’hiver dans le sol) puis pouvaient cultiver la terre en toute connaissance de cause.
Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 14 et 15 est « liberdansol ».
Despuès la batallia,
Moun pair chez Ayrault au choux rire est chi doux
Chouibi d’oun saule ou chat qui l’aimait… entrez tous,
Pour chat grand et brabour et pour chat hauté taillé
Parcourait à chébal lé choir douna bataillia
Les chants cou berts des maurs sour ki tombait la nouï.
Y Louis chambla dans l’ombré entendré oun faiblé brouï
Ch’était oun « S » pagnol dé l’armée en dérout
Ki s’étrennait sans gland sour lé bordel à rout’
Rat lent, brissé, lit bide, et maure plouss qu’à moitié,
Et qui disait : « à bouar… à bouaré… bar pitié ! »
Moun pair, et mou, tandit à chon houx, char fidèl
Ouna gourda dé rome qué pendait à chat chel
Edit « tiens, dona bouar à chez pobré blé chez » !
Tout à cou homo ment où lé houchard bêché
Ché penchait ber Louis, l’om, oun « S » pèsch dé mort
Chaizit oun piss tôt lait, ki lé traignait encor
Et bise au front mon pair en criant : « Caramba » !
Les cous pacha cyprès ké les chat peau ton bas
Et ké lé chez bal fit oun nez car en arrière.
Dona Louis tout dé même à bouar dit moun pair.(Version phonétique sur demande).
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Par Peut-être le 7 Mars 2013 à 08:00
(L'arbre à mots est une communauté animée sur une autre plate-forme. Le jeu consiste à définir ou a illustrer un mot qui n'existe pas dans le dictionnaire, mais qui a été créé par un participant. Actuellement le mot à définir est sortilourd : http://0z.fr/ZD9qD )
Ce mot trouve son origine au Moyen-âge à l’époque où la sorcellerie se développait et avait une influence considérable.
Les sorciers jetaient des sorts assez facilement, on appelait cela « jeter des sortilègers ». Depuis ce mot s’est transformé en perdant le « r » et désormais nous parlons de sortilèges.
Oui, on disait sortilégers un peu comme si l’on voulait atténuer le poids du sort en l’affublant du suffixe « léger ».
Aussi, pour contrarier ce mouvement inquiétant que beaucoup redoutaient, on rencontrait des résistants à ce phénomène qui parodiaient les sorciers et déclaraient jeter des « sortilourds » ce qui était un moyen de contrecarrer la sorcellerie, en tournant l’exercice des pratiquants en ridicule. Et on voyait quelquefois sur la place du village une annonce placardée qui disait :
« Demain jeudi, les anti-sorts seront là. Venez les rencontrer.
N’ayez plus peur des sortilégers, faites-vous lancer un sortilourd ».
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Par Peut-être le 4 Janvier 2013 à 08:26
Pour ceux qui souhaitent le voir, clic sur TOPINETAMBOUR, dernier mot de l’arbre à mots !
2 commentaires -
Par Peut-être le 3 Juillet 2012 à 08:35
L’histoire de claribranche est dramatique. C’était un arbre dont les branches étaient un peu espacées par rapport aux autres arbres de son espèce : le roi des arbres, le chêne.
Il était d’un bois un peu rustique un peu brut, dont on fait n’importe quoi, mais évidemment avec ses branches espacées tous les autres arbres le surnommaient « claribranche ». Moi-même, lorsque j’allais faire la sieste dans le bosquet, je choisissais un arbre aux branches serrées, un « épaisbranche » qui me donnait une ombre noire, bien dense, bien épaisse. Je ne savais pas que je le vexais, lui, claribranche, il laissait filtrer le soleil par-ci, par-là, il croyait bien faire mais il s’est aperçu qu’il était boudé. Il en perdait les glands avant l’automne, et un chêne qui perd ses glands avant l’heure est un chêne déprimé.
Tout le monde lui disait « tu es fort comme un chêne », ce n’était pas vrai surtout lorsqu’il apprit qu’il avait été plaqué comme un saligaud par quelqu’un qui ne devait pas le quitter des yeux. Malgré les excuses, malgré les nombreuses fois où il lui répéta, « auprès de toi je vivais heureux je n’aurais jamais du te quitter des yeux », il n’y crut point et après le dernier gland perdu il laissa tomber ses branches.
Un orage zébra le ciel de ses éclairs lumineux tandis que le tonnerre jouait le Requiem.
Depuis ce soir-là, les chênes comptent régulièrement leurs glands et font pousser les branches en nombre suffisant pour ne pas laisser passer le moindre rayon de soleil au travers du feuillage, et celui qui gratte les cordes tendues sur la caisse en bois ne les quitte pas des yeux.
Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 26 et 27 est « caribranche » présenté par : Topirate
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J'ai plaqué mon chêne
Comme un saligaud
Mon copain le chêne
Mon alter ego
On était du même bois
Un peu rustique un peu brut
Dont on fait n'importe quoi
Sauf naturell'ment les flûtes
J'ai maint'nant des frênes
Des arbres de judée
Tous de bonne graine
De haute futaie
Mais toi, tu manque à l'appel
Ma vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël
Mon mât de cocagne
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux
Je suis un pauvr' type
J'aurais plus de joie
J'ai jeté ma pipe
Ma vieill' pipe en bois
Qu'avait fumé sans s' fâcher
Sans jamais m'brûlé la lippe
L'tabac d'la vache enragée
Dans sa bonn' vieill' têt' de pipe
J'ai des pip's d'écume
Ornées de fleurons
De ces pip's qu'on fume
En levant le front
Mais j'retrouv'rai plus ma foi
Dans mon coeur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieill' pipe en bois
Sacré nom d'un' pipe
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux
Le surnom d'infâme
Me va comme un gant
D'avecques ma femme
J'ai foutu le camp
Parc' que depuis tant d'années
C'était pas un' sinécure
De lui voir tout l'temps le nez
Au milieu de la figure
Je bas la campagne
Pour dénicher la
Nouvelle compagne
Valant celles-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierr's dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou
Quand j'perdais mes billes
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux
J'avais un' mansarde
Pour tout logement
Avec des lézardes
Sur le firmament
Je l'savais par cur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes bell's de nuits
Faire un tour sur la grande ourse
J'habit' plus d' mansarde
Il peut désormais
Tomber des hall'bardes
Je m'en bats l'œil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux,
Qu' j'ai pas vu la lune
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux
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