As-tu entendu vendredi dernier (17 février) dans l’émission des Grosses Têtes sur RTL, animée par l’inoxydable Philippe Bouvard ? L’invité d’honneur Jean-Pierre Raffarin a expliqué, lors d’une discussion sur les élections gagnées ou perdues… comment il avait vu un jour « quelqu’un » complètement abasourdi en constatant la défaite de son camp. Il pleurait, a dit J.P. Raffarin, à l’idée qu’il n’aurait plus la voiture.

-      On se doute bien en effet, que parmi ces élus ou ces « nommés », grassement payés et gréés de tous les accessoires que la société a estimé devoir leur fournir à un moment ou à un autre… parmi lesquels on imagine : voiture, chauffeur, secrétaire, billets d’avion, prise en charge de frais de taxis et de repas au restaurant, de nuits d’hôtels (parfois avec chambre garnie), j’en passe et des meilleures… On comprend bien que la perte de ces « menus avantages » lesquels ne sont jamais pris en compte lorsque ces mêmes élus brandissent leurs feuilles de paie pour montrer au citoyen qu’en réalité ils ne gagnent « que » cinq mille ou dix mille euros, ne puissent se retenir de laisser échapper des larmes aussi grosses que ces mêmes avantages, lorsque par méchanceté le vilain peuple a décidé de confier les clés de la voiture (et ce qui va avec) à un concurrent estimé incapable.

-      Effectivement… La douleur est intense dans ces situations, car on s’habitue vite au confort même (et surtout) lorsqu’il n’est pas mérité.

-      Dans cet ordre d’idée, certains précautionneux anticipent la douleur et organisent une parade.

Rien de tel pour comprendre que d’écouter le journal d’un Carlier de campagne ci-dessous :

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Guy-Carlier/Sons/Le-tsunami-electoral-954445/