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Discours des fleurs.
Toujours dans la série des chansons de Georges Brassens parmi les moins connues, en voici une, qu'il n'a semble-t-il jamais interprétée lui-même.
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Discours des fleurs écrite par Georges Brassens mais non enregistrée ?
Sachant bien que même si / Je suis amoureux transi, / Jamais ma main ne les cueille / De bon cœur les fleurs m'accueillent. / Et m'esquivant des salons, / Où l'on déblatère, où l'on / Tient des propos byzantins, / J'vais faire un tour au jardin.
Car je préfère, ma foi, / En voyant ce que parfois, / Ceux des hommes peuvent faire, / Les discours des primevères. / Des bourdes, des inepties, / Les fleurs en disent aussi, / Mais jamais personne en meurt / Et ça plaît à mon humeur.
Le premier Mai c'est pas gai, / Je trime a dit le muguet, / Dix fois plus que d'habitude, / Regrettable servitude. / Muguet, sois pas chicaneur, / Car tu donnes du bonheur, / Pas cher à tout un chacun. / Brin d' muguet, tu es quelqu'un.
Mon nom savant me désol', / Appelez-moi tournesol, / Ronchonnait l'héliotrope, / Ou je deviens misanthrope. / Tournesol c'est entendu, / Mais en échange veux-tu / Nous donner un gros paquet / De graines de perroquet ?
L'églantine en rougissant / Dit : ça me tourne les sangs, / Que gratte-cul l'on me nomme, / Cré nom d'un petit bonhomme ! / Eglantine on te promet / De ne plus le faire, mais / Toi tu ne piqueras plus. / Adjugé, marché conclu.
Les "je t'aime un peu beaucoup", / Ne sont guère de mon goût, / Les serments d'amour m'irritent, / Se plaignait la marguerite. / Car c'est là mon infortune, / Aussitôt que débute une / Affaire sentimentale, / J'y laisse tous mes pétal's.
Un myosotis clamait : / Non je n'oublierai jamais, / Quand je vivrais cent ans d'âge, / Mille ans et même davantage. / Plein de souvenance allons, / Cent ans c'est long, c'est bien long, / Même vingt et même dix, / Pour un seul myosotis.
Mais minuit sonnait déjà, / Lors en pensant que mes chats, / Privés de leur mou peuchère, / Devaient dire : "il exagère". / Et saluant mes amies / Les fleurs je leur ai promis / Que je reviendrais bientôt. / Et vivent les végétaux.
Car je préfère ma foi, / En voyant ce que parfois, / Ceux des hommes peuvent faire, / Les discours des primevères. / Des bourdes des inepties, / Les fleurs en disent aussi, / Mais jamais personne en meurt, / Et ça plaît à mon humeur.
Paroles: Georges Brassens. Musique: Eric Zimmermann 1957
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Commentaires
Pour Ekla, ce doit être parce que j'ai rajouté deux vidéos de pub.
Plusieurs personnes ont ce problème et ne peuvent pas y accéder par la NL ou lien sur OB
Il semblerait qu'il faille passer par le lien, directement.
Ou alors, par mes com', je ne sais pas ... Pas trop douée ...
Bizzz
7New DawnSamedi 8 Décembre 2012 à 07:14Tres belle chanson,et bien chantée...Je ne connaissais pas non plus!La musique et les belles chansons....le bonheur!Tres bonne soirée,Jean-Pierre
Je découvre cette chanson des fleurs. C'est vrai, on n'imagine pas ce que pensent les fleurs... L'héliotrope est une de mes plantes favorites. Elle dégage un parfum de pain d'épices...
GROS BECS mouillés ce soir... après la neige du matin. Bonne soirée Guy.
Ah que voilà une chanson qui me plaît, enfin quelqu'un qui comme moi n'aimait pas couper les fleurs. Tout le monde autour de moi trouve cela bizarre et persiste à m'offrir des bouquets qui m'insupportent. Vive Brassens qui avait tout compris
Drôle de temps, un coup soleil, un coup averse, serions nous déjà en mars
Bon week end si tu sors de ta case hihihihi
Il avait raison, comme toujours, on fait dire n'importe à quoi à ces pauvres fleurs qui ne peuvent même pas se défendre ! Je n'aime pas cueillir les fleurs des champs qui sont mieux dans leur décor que dans un pot de fleur. Passe une belle journée
2New DawnVendredi 7 Décembre 2012 à 08:55Il faut croire que ce n'était pas son thème favori ... quoiqu'une jolie fleur dans un peau de vache , ça a de la gueule !
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Oh merci !