Salut Baptiste ! On commence à parler des abstentionnistes dans cette campagne.

-      Ce n’est pas la première fois que l’on constate cette contradiction entre le « désir de décider » en choisissant le Président dans les urnes, et le défaut du système contre lequel des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dire qu’il ne permet pas de « recruter » le meilleur.

-      On tombe dans les défauts de la démocratie…

-      Il est démontré, dans plusieurs pays, que la démocratie permet ou a permis à des « familles régnantes » sans scrupules de perdurer à la tête de l’Etat, notamment du fait que l’on arrive à guider le peuple vers des choix qui vont contre son intérêt.

-      Et chez nous ?

-      L’émission « Ce soir ou jamais » diffusée en deuxième partie de soirée

 sur France 3 le mardi soir, en a traité le 27 mars dans sa partie relative au sujet : « Pourquoi faut-il aller voter ? ». Le philosophe Jean Salem qui vient d’écrire un livre intitulé « Elections piège à cons. Que reste-t-il de la démocratie » a développé son argumentation.

(l’émission dure deux heures, mais on peut voir le passage en question si – après les 30 secondes de publicité – on pointe la souris sur la barre à hauteur de :1 :07 :00 et le clic y amènera le curseur)

    http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1551

Jean Salem

Philosophe

Fils du journaliste Henri Alleg (ancien directeur d’Alger républicain), docteur en philosophie, diplômé d’économie, d’Histoire, de Sciences politiques, d’Anglais, de Littérature française, d’Art et l’archéologie, il a reçu le Prix des Etudes grecques en 1996 et en 2000 il est lauréat de l’Académie française. Il enseigne d’Histoire de la Philosophie à la Sorbonne, directeur du Centre d’Histoire des Systèmes de Pensée Moderne et anime avec Isabelle Garo le Séminaire « Marx au XXIe siècle ».

Auteur d’une trentaine d’ouvrages essentiellement écrits autour de ses travaux de recherches qui portent sur la philosophie des atomes et sur la pensée du plaisir. Son dernier ouvrage ne s’intéresse ni à Epicure, ni à Lucrèce mais aux élections : « Elections, piège à cons, que reste-t-il de la démocratie ? » (Flammarion), un manuel de savoir penser à l’usage des abstentionnistes éclaires, un court pamphlet qui décortique les mille et une raisons de ne pas participer au « cirque électoral ».