-
L'impôt en chanson.
En 1861 il n'y avait ni Gégé, ni Hollande, ni Poutine !
Et pourtant il semblerait que l'on répugnait à passer à la caisse pour participer à la vie de la communauté.
-
-
Bien que j’ai une patente / une femme et des enfants / je n’aime pas qu’on plaisante / des impôts je le défends / d’enrichir notre patrie / nous devons être contents / augmentez les je vous prie , / messieurs les représentants
Mon voisin me scandalise, / par un luxe injurieux / tous les jours sous sa remise, / roulent des chars orgueilleux / j’entends dans son écurie / hennir trois chevaux fringants / imposez les je vous prie / messieurs les représentants
Ma femme est assez jolie / j’en suis même un peu jaloux / car elle aime à la folie / les chats blancs et les chiens roux / de cette ménagerie / j’abhorre les habitants / imposez les je vous prie / messieurs les représentants
Je ne bois que de l’eau claire / par goût je ne fume pas / frappez le vin et la bière / n’épargnez point les tabacs / seulement l’épicerie / souffre depuis bien longtemps / dégrevez-là je vous prie / messieurs les représentants
(Chanson historique, Gustave Nadaud - 1820 - 1893)
Tags : chanson
-
Commentaires
Impôts, assurance, banques ne sont pas de mauvais procédés, mais auraient besoin d'un sérieux nettoyage.
Bien sûr les complaintes de Gégé ne sont pas nouvelles. Je suis pour des impôts répartis de façon juste, le problème est surtout son utilisation, les scandales ne manquent pas....
Les impôts, les grèves, le chommage - c'est un éternel recommencement mais si çà pouvait cesser ??? bon dimanche !
Comme on dit, rien de nouveau sous le soleil ! Ah comme il manque le franc-parler des chansonniers dans un temps où le langage devient du politiquement correct !
Comment faire vivre la nation autrement qu'en prélevant sur le gagne-pain de chacun... La complainte de 1861 pleine d'humour, ils en avaient en ce temps là sans pour antant parler de fuir en Russie...
1New DawnDimanche 6 Janvier 2013 à 08:42Le problème est que sitôt perçue notre contribution fiscale est engloutie par un Etat dépensier...
Ajouter un commentaire
La roue tourne toujours dans le même sens, on recommence toujours les mêmes erreurs