Salut Baptiste ! Que fallait-il faire ?

-       Y aller ? Ne pas y aller ?

-       Voilà… Alors ?

-       Je n’ai pas tous les éléments du dossier, selon la formule, mais pour se faire une idée il suffit d’écouter.

Une partie dit qu’Hollande ne peut faire que des bêtises, une autre partie dit qu’Hollande ne peut pas se tromper… Une fois écartés ces deux extrêmes une autre partie dit que l’on se met dans une bourbier qu’il valait mieux éviter, une autre partie dit que l’urgence et les risques, pour nos ressortissants et à terme pour la communauté internationale, nous imposaient d’intervenir. D’autres disent qu’il fallait laisser les africains régler ça eux-mêmes, ce à quoi d’autres répondent qu’ils n’en avaient pas les moyens. On dit aussi, ici et là, que cette déstabilisation est la conséquence de l’action menée en Lybie et du changement de régime de ce pays… dont les combattants les plus radicaux ont choisi de créer un foyer de développement dans le Nord Mali, puis de grignoter petit à petit… comme l’on sait.

-       Ah bien... Là tu as expliqué clairement…

-       Tu vois si tu écoutes tu comprends tout, car comme disait Coluche : "il y a des gens qui ont des idées sur tout et qui ont surtout des idées". Mais, comme toujours, nous sommes nombreux à préciser qu’il faut faire pour le mieux(*), et que dans ce cas-là, comme dans beaucoup d’autres, l’essentiel c’est le principal.

J'ajoute que W.Churchill disait : "Faire de notre mieux ne suffit pas ; parfois, nous devons faire ce qui est nécessaire".