• Salut Baptiste ! Quel beau soleil aujourd’hui n’est-ce pas ?

    -       Magnifique. Une journée de printemps comme on en rêve et qui me rappelle tant de souvenirs d’enfance. Je me revois enfilant les socquettes blanches. Tiens ! On ne parle plus de socquettes me semble-t-il n’est-ce pas ? On parle de bas, de chaussettes… mais pas de socquettes… Je nous revois le long du chemin accompagné de filles (sœur, voisines, cousines…) un peu plus âgées 12 ou 15 ans tandis que j’en avais 6 ou 7, elles cueillaient des violettes et m’aidaient à les reconnaitre dans le talus. Tiens ! on ne voit plus beaucoup d’enfants cueillir les violettes n’est-ce pas ? Accaparés qu’ils sont à utiliser l’électronique, le regard baissé sur leur bidule. Nous parcourions le chemin de traverse dans le pré, d’où s’envolaient les premiers papillons des premières fleurs quelques boutons d’or ornant le sentier. Quelquefois c’était le trajet de l’église de Saint Hilaire pour assister à la messe. Tiens on ne va plus beaucoup à la messe n’est-ce pas ? Oui c’est vrai, à la messe… Pourquoi faire ? On avait déjà entendu le catéchisme où le curé nous racontait des histoires passionnantes mais invérifiables. A l’église son prêche, mêlé dans nos têtes aux leçons de morale de l’école laïque, faisait un amalgame qui construisait un art de vivre, une conduite à adopter, des principes à respecter. En plus, le rassemblement créé naturellement sur le parvis de l’église offrait l’opportunité de rencontres, d’échanges, de discussions diverses, de rigolades, avant et après l’office. Des retrouvailles généralement hebdomadaires à moins que ce ne soit l’ascension ou la pentecôte, des rencontres sans contraintes, sans préalables, sans invitations, sans protocole, en toute simplicité. Aujourd’hui on me dit que l’église va s’écrouler car la commune rurale de Durfort-Lacapelette (82390) n’a pas les moyens d’entretenir l’édifice. Certes, une église dans chaque paroisse, je pourrais citer de mémoire Saint-Paul, Saint-Hubert, Saint-Martin, Saint-Hilaire, Saint-Simplice, pour une commune de 675 habitants, alors que la fréquentation est quasiment nulle, cela fait beaucoup de frais. Ce que les spécialistes en tout genre, qui soignent les corps et les âmes, appellent le lien social en recommandant de le créer ou de l’entretenir au travers d’associations ou autres clubs de réunions et de rassemblements, existait tout naturellement par le biais de participation aux rites religieux. Même ceux qui ne croyaient pas au mystère croyaient au besoin de converser avec le voisinage.

    -       Tu regrettes le passé mon cher Baptiste ?

    -       Sans doute… Sans doute…

    -       Tout en redoutant l’avenir ?

    -       Sans doute… Sans doute… A moins que je regrette tout simplement mes petites socquettes blanches ?

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  • -

    Bien sûr que les peuples ne se révolteront pas, ils sont dans l'ignorance et les autres écoutent le chant des sirènes.

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Les honnêtes sont jugés et les fraudeurs sont aux commandes ?

    -

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  • -

    Partager via Gmail

    4 commentaires
  • Bordeaux comme si on y était.
    Dommage, ça va un peu vite...

     

    Partager via Gmail

    3 commentaires
  • -

    Image.

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  • Et là il n’est question que de l’Univers observable. Cent milliards multipliés par cent cinquante milliards ça fait ? Beaucoup. Quand on prend quelques instants pour réfléchir au big-bang, à ses conséquences, à l’organisation des planètes, des galaxies, à la matière noire, l’expansion de l’univers, l’énergie sombre… On se demande qui va gagner la primaire cette année ?

    Question...

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  • Un couple de personnes âgées vient de fêter son soixantième anniversaire de mariage. Ils se sont connus amis d'enfance et se promènent main dans la main dans le quartier de leur jeunesse. Ils veulent revoir leur ancienne école.

    La grille n'est pas fermée, ils entrent et retrouvent le vieux pupitre qu'ils ont partagé et sur lequel Louis avait gravé : « Je t'aime, Claire ».

    En revenant à la maison, un sac tombe d'un fourgon, sur la chaussée,  presque à leurs pieds.

    Claire le ramasse et l'emporte à la maison. Là, elle l'ouvre et compte... cinquante mille euros !

    Louis déclare : « Nous devons le rendre ».

    Claire dit : « Qui trouve, garde ».

    Elle remet l'argent dans le sac et le cache dans le grenier. Le lendemain, deux policiers viennent enquêter dans le quartier. Ils frappent à leur porte : « Pardon, auriez-vous trouvé un sac qui serait tombé d'un fourgon hier ? »

    Claire dit : « Non ».

    Louis : « Elle ment ! Elle l'a caché dans le grenier ».

    Claire : « Ne le croyez pas, il est sénile ».

    Les agents se tournent pourtant vers Louis et lui demandent:

    « Voulez-vous, SVP, nous raconter l'histoire depuis le début » ?

    Louis : - Eh bien, voilà : « Claire et moi, revenions de l'école, hier... ».

    Le premier agent se tourne vers son collègue et lui dit : « Viens on n'a pas de temps à perdre, on s'en va… ! »

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  • -


    Mon cher Papa par biboush254

    Partager via Gmail

    votre commentaire