• Et si c'était vrai ? Dans moins de 20 minutes, vous saurez pourquoi
    et comment nous ne rembourserons pas la dette,
    celle dont des "spécialistes" nous parlent
    presque quotidiennement pour nous effrayer !

    Clic sur l'image :

    Ou bien voir la vidéo ci-dessous, c'est la même chose avec l'image en plus.

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  • Trois vraies minutes c'est très long ! « La parole est d’argent mais le silence est d’or »,  dit le proverbe.

    Voici un exemple de silence qui a changé le cours de l’histoire.

    (Je l’avais déjà inséré il y a quelques temps mais j’aime tellement ce moment de silence que je le remets en lumière).

     Quand Chamberlain a compris qu’il n’était pas le Premier ministre capable d’être le chef de l’Angleterre en guerre, il a choisi lui-même son successeur, comme c’était alors la tradition au sein du parti conservateur anglais. Et il a désigné lord Holifax. Pour donner le maximum d’atouts au gouvernement, il a souhaité que Churchill fasse partie du cabinet. Il l’a convoqué et lui a dit : « Halifax est le meilleur. Mais nous avons besoin de vous. Acceptez-vous d’être le numéro deux ? »
    Churchill par patriotisme, par devoir, par cette authentique grandeur qu’est l’abnégation devant l’intérêt supérieur, a dit oui. Quelques heures après, un homme qui avait un peu de génie, lord Beaverbrook, le Tycoon de la presse anglaise, demande à Churchill de le recevoir d’urgence et lui dit : « Il parait que vous avez accepté qu’Holilfax soit le Premier Ministre ? Ce n’est pas possible ! »
    Churchill répond qu’il s’agit là d’une affaire d’Etat et qu’il n’en discutera pas avec lui. Beaverbrook insiste. Churchill remarque qu’il ne pouvait pas faire autrement. Beaverbrook dit : « C’est un crime contre la nation. Il n’y a que vous qui puissiez mobiliser la Grande Bretagne », il insiste, il discute ; « J’ai donné ma parole, je ne la reprendrai pas. »
    Alors Beaverbrook dit : « Je vous demande une seule chose. Quand vous serez convoqué par Chamberlain avec Halifax et qu’il vous demandera de confirmer votre acceptation, restez silencieux trois minutes. Trois vraies minutes. Cent quatre-vingts secondes, avant de dire oui. Au nom de l’Angleterre, je vous le demande ! » Churchill trouve cela saugrenu et ne voit pas comment ça pourrait changer la situation, mais il a de l’amitié et de l’estime pour Beaverbrook. Il promet.

    Le lendemain, Churchill et Halifax sont dans le bureau de Chamberlain, à Dowing Street. Et Chamberlain dit : « Voulez-vous, je vous prie, confirmer à lord Halifax que vous acceptez d’entrer dans son cabinet ?... Et Churchill se tait. Dix secondes. Trente secondes. Cinquante secondes. Il se tait. Une minute. Il se tait. Une minute 30, il se tait. Avant que les trois minutes se soient écoulées, lord Halifax disait : « Je crois que c’est Churchill qui doit être le Premier Ministre ».

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces trois minutes ont joué un rôle majeur dans l’histoire de la deuxième guerre.

     (Extrait de « Si je mens… » Par Françoise Giroud – édit° Stock)

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  • Le premier grand poète français était, faut-il le rappeler, un très mauvais garçon loin de l’image moderne de l’artiste « embourgeoisé » (lien). Au travers de sa  nostalgie, il nous fait ici un petit résumé d’histoire, qui a été repris avec bonheur plus de six siècles plus tard par Georges Brassens, autre mauvais garçon qui sut si bien parler notre langue et en fut, on ne le sait pas assez en France, un fantastique ambassadeur à l’étranger (beaucoup d’européens ont perfectionné leur français en apprenant les chansons de Brassens par cœur !).

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    Ballade Des Dames du Temps jadis (François Villon (1431 – 1463)

    Dictes moy où, n’en quel pays,
    Est Flora, la belle Romaine ;
    Archipiada, ne Thaïs,
    Qui fut sa cousine germaine ;
    Echo, parlant quand bruyt on maine
    Dessus rivière ou sus estan,
    Qui beauté eut trop plus qu’humaine ?
    Mais où sont les neiges d’antan !

     Où est la très sage Heloïs,
    Pour qui fut chastré et puis moyne
    Pierre Esbaillart à Sainct-Denys ?
    Pour son amour eut cest essoyne.
    Semblablement, où est la royne
    Qui commanda que Buridan
    Fust jetté en ung sac en Seine ?
    Mais où sont les neiges d’antan !

     La royne Blanche comme ung lys,
    Qui chantoit à voix de sereine ;
    Berthe au grand pied, Bietris, Allys ;
    Harembourges, qui tint le Mayne,
    Et Jehanne, la bonne Lorraine,
    Qu’Anglois bruslèrent à Rouen ;
    Où sont-ilz, Vierge souveraine ?…
    Mais où sont les neiges d’antan !

     Prince, n’enquerrez de sepmaine
    Où elles sont, ne de cest an,
    Qu’à ce refrain ne vous remaine :
    Mais où sont les neiges d’antan ?

    (Source : www.AcoeurParcoeur.com )

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  • Salut Baptiste ! Que fais-tu avec cette radio collée à l’oreille ?Peut-on être riche et socialiste ?

    -       Je suis très intéressé par la question du jour, posée à l'antenne d'une radio, qui demande aux auditeurs de réagir à la question suivante :

    • Peut-on être riche et être de gauche ?

    -       Et alors ?

    -       Je trouve la question difficile à apprécier en ces termes. Personnellement j’aurais posé la question suivante :

    • Un pauvre peut-il être élu ?

    -       Pas mal aussi ! Et alors ?

    -       Je ne suis pas sociologue, mais on sait très bien que les pauvres élisent des riches pour de très nombreuses raisons.

    Les riches font sans doute de meilleurs discours, non pas du simple fait qu’ils sont riches mais sans doute parce qu’ils ont suivi des formations supérieures et qu’ensuite ils ont pu obtenir des postes plus gratifiants (c'est ce qui les a rendus riches). En effet, pour se faire élire il est préférable d’avoir des sous ! Ils ont pu aussi se constituer des réseaux, ce qui est bien utile. Un « personnage local » assiste à de nombreuses réunions dans lesquelles il rencontre des élus, des entrepreneurs, des magistrats, des avocats… Tous ces liens tissés au fil du temps lui faciliteront la récolte des voix avec plus d’ampleur que s’il n’avait limité ses rencontres au seul club de pétanque.

    Pour abréger mon propos sur une note claire :

    Qui aurait pu imaginer par exemple (malgré toute l’affection que les citoyens lui portaient) , Arlette Laguiller arrivant au guidon de sa mobylette dans la cour de l’Elysée, pour admirer le Grand Collier de la Légion d’Honneur lui ouvrant à deux battants les portes du bureau du Président de la République.

    Ben quoi ? Il faut savoir ce que l’on veut ?

    En résumé la question de cette radio était mal posée, car on peut penser que seuls les riches accèdent au pouvoir, et que « le peuple socialiste » se félicite que quelques-uns d'entre eux soient de leur bord.

    -       On peut le penser effectivement.

     

                                                                                      
       Grand collier de la Légion d’honneur -     1953
       Décerné par  France   
    Type    Distinction statutaire de la Légion d'honneur   
    Éligibilité    Signe distinctif du grand maître de l'ordre   
    Décerné pour    Président     de la République française   
    Statut    Toujours décerné   
    Suivant (inférieur)    grand-croix de la Légion d'honneur   

     

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  • Salut Baptiste ! Les réformes avancent… au rythme du programme.
    Pratique avec le programme, il suffit de suivre. Les gens ont donc voté pour tout ce qui est dedans.

    -       C’est ce que l’on dit quand on prend les citoyens pour des truffes, car le programme n’a qu’une utilité électorale ensuite on fait comme on veut. De plus, lorsqu’un électeur se prononce sur le choix d’un candidat, il n’a pas le sentiment le même jour de voter toutes les lois qui sont dans le programme, d’autant que bien souvent il y a tout... et aussi l’inverse !

    -       Ca dépend de quel bord on est ?

    -       Comme aurait dit Coluche : « je ne suis ni de gauche, ni de droite, bien au contraire ! », mais que constate-t-on en ce moment ? un coup d’accélérateur sur le vote de la loi qui doit être adoptée sans rechigner, dit-on, car elle était dans le programme.

    -       Tout le programme passera donc ?

    -       Pas certain, dans chaque mandature, l’élu fait comme il l’entend puisque (le passé en témoigne et le présent le confirme), il y a les projets qui sont dans le programme et que l’on veut faire passer, il y a ceux qui n’y sont pas et qu’on ajoute en disant qu’un fait nouveau les a rendus nécessaires, il y a ceux qui y sont et que l’on ne veut plus, et là on argumente pour traîner ou justifier leur enterrement.

    -       Ah bon ? Tu as un exemple ?

    -       La loi sur le mariage pour tous qui ne touche pas les députés ni les sénateurs est votée de toute urgence, celle sur le cumul des mandats qui permettrait à de nombreux nouveaux d’entrer en politique et qui, par voie de conséquence, en éjecterait quelques-uns (de certains postes occupés à vie quelquefois)  est bien au programme mais n’est pas prête de sortir !

    -       Comme ce sont les élus qui votent les réformes ils ne sont pas pressés d’appuyer sur le bouton de leur siège éjectable.

    -       Effectivement comme me disait un jour un spécialiste des réformes « un organisme est incapable de se réformer lui-même » !

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    Propositions du candidat n°1

     

    •   Je réduirai le prix de l’essence
    •   J’augmenterai le prix du gaz
    •   Je frapperai les riches
    •   Il fera soleil tous les jours
    •   Les élus seront tous honnêtes
    •   Je boucherai les nids de poules sur les routes
    •   Je supprimerai la prostitution
    •   Je supprimerai le travail les jours fériés.
    •   Tout le monde aura une bougie pour s’éclairer
    • L'essentiel sera le principal.

    Propositions du candidat n° 2

     

    • Je   réduirai le prix du gaz
    • J’augmenterai   l’électricité
    • Je   baisserai les impôts
    • J’augmenterai   les taxes
    • Il   n’y aura plus de pauvres
    • Je   distribuerai des parapluies
    • Je   referai les lignes blanches
    • Il   n’y aura que de lendemains heureux.
    • L’avenir   sera devant nous.
    • Tout   le monde aura une bougie pour la mettre… où il voudra !
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  •  

    C'est comme dans d'autres domaines,

    on se demande si elles sont douées, ou si elles nous

    enfument tout simplement ! Clic sur l'image :

     

     

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  •  

    Le Canard enchaîné du 10 avril présente le formulaire de déclaration.
    Je le trouve bien rédigé. Il cerne bien le problème

    (Javais déjà vu ça ici  c'est ce qui m'y a fait penser.)

     

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  • Salut Baptiste ! Alors cette affaire… On est dur avec ce député menteur non ?

    -       Je trouve qu’on était plus dur avec nous quand nous étions élèves.

    -       Tu es sûr ? Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

    -       Tu imagines l’instituteur dit : « élève Baptiste… sortez ! »

    -       Et je lui réponds : « si je veux ! J’ai jusqu’au 19 avril pour me décider… »

    -       Hou…hou… font les autres élèves.

    -       Quand les enfants voteront les lois, la société sera plus juste et moins laxiste.

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  • Conférence de Pascal Perrineau - le 25 mars à l'IHEDN

    Vous n'aurez sans doute pas le temps de l'écouter... C'est dommage !

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  • Aéroport miniature.

     La vidéo et un peu longue, 16 minutes environ, il s'agit
    d'un véritable aéroport avec tout ce qui s'agite, se déplace,
    fonctionne, dans tous les secteurs. Après quelques secondes il faut faire un effort pour imaginer que nous sommes bien devant des objets miniatures. Clic sur l'avion :

     

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