• Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Jusqu'à quand ?

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Salut Baptiste ! Penses-tu que ces lycéens et collégiens parviendront à sauver la planète en faisant l’école buissonnière ?

    (https://www.lemonde.fr/climat/visuel/2018/12/13/en-suede-greta-thunberg-en-greve-scolaire-pour-le-climat_5396984_1652612.html )

    -       Déjà on ne sait plus trop quoi penser à ce sujet. On entend que la fin du monde est inéluctable un jour… puisque la bible le dit, on entend que si on augmente le carburant des voitures (pas des bateaux, ni des avions) ça va le faire, on entend que c’est de la vaste fumisterie car il s’agirait d’un cycle qui s’est déjà produit et qui se reproduira, on entend que même si tout le monde se serre la ceinture c’est trop tard car à dix milliards d’humains qui se privent c’est quand même trop pour la planète.

    -       Et alors que faut-il en penser ?

    -       Des jeunes scolarisés disent « à quoi sert d’étudier si nous n’avons pas d’avenir » ?

    J’entendais sur une antenne hier (17.03.2019) que les riches vivent dans leur monde, en dehors de toute réalité, et n’accepteront pas de modifier leur façon de vivre. A ce propos un intervenant disait : « savez-vous combien il y a de canons à neige à La Mongie ? Cent-soixante-dix ». (https://www.altitude.news/business/2017/11/18/canons-a-neige-consomment-autant-delectricite )

    Donc cela signifie qu’il y aura toujours de la neige en utilisant des moyens anti-écologiques si nécessaire. Et l’autre répondait :« oui bien sûr, mais il y a des emplois à la clef, cela donne du travail à toute la filière des stations… ».

    Quand je pense qu’on vient me conseiller de ne pas laisser couler de l’eau lorsque je me brosse les dents.

    -       Et oui, tu en gaspilles ?

    -       Peut-être un peu mais, si j’applique le même principe, je pourrais dire que cela donne du travail à l’employé de la station d’épuration.

    18.03.2019 - GF

     

    Partager via Gmail

    4 commentaires
  •  

    Salut Baptiste ! Es-tu SMS (TEXTO) ou courrier postal ?

     

    -       Ha… la Poste… Tant critiquée, tant malmenée de l’intérieur par des réformes, et cependant dans ma mémoire quelle merveille. Déposer dans une boite un papier sur lequel on a griffonné une adresse et collé une petite vignette appelée timbre, le suivre par la pensée (car la lettre suivie par la pensée est bien antérieure à la lettre suivie en théorie par la Poste), puis apprendre que ce papier est bien arrivé au bon endroit quelque part dans le monde n’est-ce pas un système extraordinaire ?

     

    -       Et ce n’est pas du virtuel.

     

    -       Effectivement, c’est du palpable. Et puis il y avait le contact, le facteur que j’apercevais sur la route montant chez Chauzy, arc-bouté sur son vélo, sa grosse sacoche en cuir sur le dos ou posée sur le porte-bagages devant le guidon, lorsqu’il reprenait la descente vers Saint Hilaire je savais qu’il serait là dans dix minutes environ. Il nous délivrerait le courrier, boirait peut-être un café et une petite goutte - si la température extérieure était basse - commenterait quelques informations d’actualité de la commune, puis enfourcherait le vélo vers la poursuite de sa tournée.

    Il me connaissait Monsieur Salinier. J’étais très intrigué par cette boite magique qui n’était pas la boite réglementaire jaune comme on les connaît de nos jours, c’était une cavité dans le mur de l’église fermée par un volet métallique. Je m’étais trouvé là une fois au moment de son passage devant la boite, il avait sorti son trousseau de clefs, avait ouvert, retiré le courrier qu’il avait placé dans sa sacoche, puis il avait sorti un document qu’il avait tamponné contre l’intérieur de la boite et avait mis à jour un calendrier hebdomadaire pivotant qui laissait apparaître à l’extérieur, par une fente, le jour de la semaine dont la levée avait été effectuée. Quand je te dis que c’était magique !

     

    -       Ainsi tu savais instantanément en arrivant devant la boite quand la dernière levée avait eu lieu ?

     

    -       Parfaitement. Alors que j’étais à cette époque en CE2 ou peut-être en CM1 ? Je ne sais pas exactement, je voulais faire une déclaration à une écolière qui me snobait, et j’avais cogité singulièrement devant cette boite magique. Puis un jour j’ai fini par me décider. Je n’avais pas tous les moyens à ma disposition, j’avais du papier et un crayon au graphite. J’ai donc écrit ce que je pensais à cette demoiselle, j’ai replié le papier en quatre et j’ai noté son prénom son nom et le lieu-dit de son domicile. A partir de l’instant où j’ai glissé le papier dans la boite j’avais déjà inventé le système de la lettre suivie… Mentalement j’étais dans la boite avec mon papier et je me disais :« que va-t-il se passer quand Monsieur Salinier va trouver mon papier ? Il va certainement le glisser dans sa sacoche et le porter chez l’écolière. Mais est-elle sur la même tournée, ai-je bien collé le timbre » ? Le temps me paraissait long, peut-être me ferait-elle un signe en classe, ou bien me répondrait-elle par le même procédé ?

     

    -       Et alors ?

     

    -       L’attente était insoutenable et j’étais de plus en plus fébrile. En classe je n’avais rien noté de particulier dans le comportement de l’intéressée. Je commençais à avoir des doutes sur l’efficacité de la Poste ou alors, pensais-je, l’écolière est une coriace et ne laisse rien paraître de ses émotions.

    Finalement, mon angoisse fut apaisée lorsque en descendant la côte de Saint Hilaire je croisai le facteur, « dis-donc…, me dit-il, ce ne serait pas toi qui aurait mis ce mot dans la boite aux lettres » ? Si lui répondis-je. Il m’expliqua plus en détail le fonctionnement du courrier postal, je me sentis soulagé en récupérant mon papier et cette conversation demeura entre nous. Il comprit, sans que j’aie eu à le lui préciser, que les parents n’avaient pas à connaître l’intérêt que je manifestais pour la circulation de la lettre suivie.

    15/03/2019 – G.F.

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Augmentation du revenu des agriculteurs.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Salut Baptiste ! Que penses-tu du « vivre ensemble » ?

    -       Ta question est extrêmement vague. Tout dépend avec qui ?

    Pour vivre ensemble il faut connaître la personne avec laquelle on va vivre, c’est un minimum me semble-t-il ?

    -       Moi je te parle du vivre ensemble évoqué par nos élus.

    -       Vivre ensemble le grand mélange… les gilets jaunes avec les gilets rouges, les fondamentalistes religieux avec les athées, les éduqués avec les cons, ceux qui mangent du pain sec et ceux qui se gavent comme leurs canards dont ils mangent le foie, etc. ?

    -       Ce doit être possible si chacun fait abstraction de ses idées personnelles non ?

    -       Ah oui… Vivre ensemble sans tes idées pendant que les autres te disent « mettez-vous bien les miennes dans votre tête » ?

    Le problème commence là où se prennent les décisions. Tranquillement, vers 17 heures, sous les lambris et les lustres de la République, une flute de champagne à la main, ceux qui ne connaissent ni le travail, ni les habitations à loyer modéré (HLM), ni la faim de l’étudiant et la nécessité de sécher les amphis pour se faire exploiter afin de s‘assurer un minimum d’énergie avec un maigre repas, ni le métro bondé, ni les fins de mois difficiles… Oui ces fainéants de la République, grassement payés à ne rien faire, pensent à ce qui serait bon pour le peuple.

    Savent-ils que celui qui a la plus belle voiture garée dans le quartier n’est pas le notable du village, comme pouvait le raconter mon grand-père, ce n’est ni le médecin, ni le commerçant, ni le maire, ni le proviseur, c’est celui qui fait planquer le gamin au coin de la rue pour magouiller tranquillement et qui fait de la cage d’escalier un domaine réservé.

    Comme tu vois, cela n’a plus grand chose à voir avec le vivre ensemble des villages d’autrefois dont l’ambiance paraît si loin et qui est relativement si proche dans nos mémoires.

     

    28.01.2019

     

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  •  

    Salut Baptiste ! Gilets Jaunes… Gilets Rouges… Où en est-on ?

    -       Je ne sais pas ce que tout cela signifie. Les pauvres contre les riches ? Les macronistes contre les autres ? Les exploités contre les exploitants ? Ceux qui ont le pouvoir contre ceux qui « ne sont rien » ?

    -       On peut s’interroger en effet.

    -       Quand c’est compliqué disait quelqu’un il faut revenir aux choses simples. Tout à coup je pense à cette citation de Sylvain Tesson : « La France est un paradis habité par des gens qui se croient en enfer ». Cela fait sourire et on a envie d’adopter cette pensée.

    Pourtant, si on élargit le champ au niveau de la Terre, de la Galaxie, de l’Univers… Si on se met à observer la planète bleue avec la lunette d’un astronaute (ou d’un cosmonaute pour les Russes, ou d’un spationaute pour les Français), on a une autre vision des choses. Sans se référer à une quelconque religion (pour s’épargner une influence externe dans le raisonnement), on peut s’interroger sur le dessein ultime de l’entité qui aurait placé l’Homme dans ce fameux paradis, si tant est qu’il ne soit pas arrivé sur Terre à la suite de mutations longues et diverses. Qu’est-ce qui lui aurait fait mériter ces richesses dans le projet final ; l’observation de notre vaisseau spatial, avec ses montagnes et ses rivières, ses lacs et sa végétation, ses océans et ses volcans, ses fruits et ses animaux… ressemble à un formidable paradis effectivement – notamment par rapport aux autres astres connus - équipé pour voguer longtemps dans l’espace, en abritant et en nourrissant ceux qui y vivent.

    Or, insatisfait d’en goûter les plaisirs et d’en savourer la beauté, l’Homme est parvenu à asservir d’autres hommes, à s’accaparer tout ce qu’il est possible de thésauriser en confisquant les ressources ou en les monnayant, en créant des règles coercitives pour les récalcitrants de sorte que, vu à l’échelle du monde, on ne peut pas dire que la Terre soit un paradis peuplé par des gens qui se croient en enfer. Pour une grande partie des humains c’est vraiment un enfer même si tous ceux qui sont dans cette situation ne sont pas en France, loin de là.

    La question est : comment l’Homme peut-il être à ce point le prédateur de ses congénères, et pour ceux qui pensent qu’une entité suprême a créé l’être humain, quel est le but final de cette énorme escroquerie ?

    Pour les croyants il reste à penser que l’ISF sera dû au moment du passage du portillon conduisant à la vie éternelle…

    Cela dit, profitons encore de quelques beaux jours !

    25.01.2019

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Salut Baptiste ! Bientôt l’heure des vœux, comment t’y prendras-tu ?

    -       Mais je n’ai rien à te souhaiter mon cher ami, ni à tous ceux qui lisent ce texte.

    Les vœux ne servent à rien tu le sais bien. Je n’en veux pour preuve que ceux que tu m’as envoyés l’an dernier en me souhaitant de m’enrichir… Rien ne s’est produit. Si tu devais recommencer, n’oublie pas de joindre le chèque dans l’enveloppe.

    Donc, je ne vous souhaite RIEN pour 2019. J’espère seulement vous voir en excellente santé, avec un grand sourire et un moral d’acier. Pour le reste je vous confie cette pensée de Steve Jobs :

    Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire. (Steve Jobs - Stanford University – 2005.)

    Et pour notre pays, je terminerai avec cette citation du Cardinal François Marty :

    « L’art de gouverner ne consiste pas à rendre souhaitable ce qui est possible. Il consiste à rendre possible tout ce qui est souhaitable ».

    31/12/2018

     

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  •  

    Salut Baptiste ! Alors ça y est ? Le Président a parlé les gilets retournent au placard ?

     

    -       Je ne sais pas. C’est mitigé. Il y a les contents, il y a les partiellement insatisfaits, il y a les totalement déçus, il y a les jusqu’auboutistes.

     

    -       Difficile d’harmoniser tout ce monde…

     

    -       Effectivement, surtout quand on entend de la bouche de quelques-uns : « dans le rond-point, grâce aux soutiens, on mange mieux que chez nous ».

     

    -       Oui… ça interroge sur la difficulté de décrocher pour retourner s’isoler dans la misère.

     

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Salut Baptiste ! Les taxes sur le carburant sont partagées, puisque les uns paient les autres non ?

     

    -       Exactement ! La France d’en haut – pour le plaisir - voyage par voie aérienne avec du kérosène détaxé, et la France d’en bas – pour se rendre à son travail – se déplace avec du carburant dont la taxe augmente régulièrement. Et le but serait de nous faire croire qu’il s’agit de provoquer une baisse de la consommation alors que les transports aériens, gros pollueurs, augmentent sans cesse.

     

    -       En fait il faudrait inciter la France d’en bas à réduire suffisamment la consommation de produits pétroliers, pour que la France d’en haut puisse continuer à augmenter le volume des transports aériens.  Bon voyage…

     

    (https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/17217/reader/reader.html#!preferred/1/package/17217/pub/24756/page/8 )

     

    Partager via Gmail

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique