• Dans le cadre de sa nouvelle politique de marketing, la compagnie aérienne, pour remercier de leur fidélité les hommes d'affaires qui fréquentent régulièrement ses lignes, décide d’offrir un billet gratuit à leurs épouses, afin qu'elles les accompagnent sur la destination de leur choix.

    Trois mois plus tard, la compagnie écrit aux épouses pour leur demander si elles ont été satisfaites du vol.

    Et la plupart d'entre elles ont répondu : « Quel vol ? »

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    Une dame va consulter une voyante.

     

    Celle-ci, après s'être longuement concentrée sur sa boule de cristal, relève la tête, bouleversée.

    -      Madame, j'hésite à vous le dire... votre mari court un grave danger... il est en danger de mort... je crains même que...

    La dame se penche vers elle :

    -      Est-ce que vous voyez si je serai acquittée ?

     

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  • Vieillir...

    Un instant avec Bernard Pivot :

     

    Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge. Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus ! Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que… » Moi aussitôt : « Vous pensiez que…?

    -      Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir.

    -      Parce que j’ai les cheveux blancs ?

    -      Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ça été un réflexe, je me suis levée…

    -      Je parais beaucoup, beaucoup plus âgé que vous ?

    -      Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge…

    -      Une question de quoi, alors ?

    -      Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois… »

    J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre. Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni à la sexualité, ni au rêve. Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto n° 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto n° 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années ? En mois ? En jours ? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital, mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge ? Non, Mozart.

     

    (Extrait de son livre paru en avril 2011 : Les mots de ma vie).

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    Bocarl - peu de gens le savent -  était le surnom donné à Julio Iglésias. Pourquoi ce surnom ? C’est une excellente question.
    Peut-on penser que Carl serait le diminutif de Julio ? Si vous le pensez, vous serez sans doute le (ou la) seul(e). Une lettre commune à ces deux prénoms : le « l » ce qui est peu… Phonétiquement non plus, rien ne peut laisser imaginer une telle proximité. Mais me direz-vous, on appelle bien Titou quelqu’un qui se prénomme André-Pierre ou Popov quelqu’un qui se prénomme Alexandrovitch. Alors pourquoi pas Carl pour quelqu’un qui se prénomme Julio ?
    C’est vrai qu’il ne s’en est pas tellement vanté lorsqu’il était interviewé ici ou là sur les chaînes de télévision ou à la radio. On peut en déduire que ce surnom ne lui plaisait pas terriblement et pourtant Martine l’avait bien retenu. A ce titre on peut la féliciter de savoir débusquer les particularités peu connues du grand public.
     
    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 6 est « bocarl » présenté par : Martine.
     
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  •  

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    Pour savoir si votre mental correspond à votre âge ?

     

    Comme les inscriptions sont en japonais, lire ce qui suit avant de cliquer sur le lien du bas :

     

    Une fois le lien ouvert :

     

    1. Cliquer sur « Start »

     

    2. le compteur défile 3, 2, 1 pour vous permettre de vous concentrer, ensuite il vous propose des chiffres dans des cercles, dont il faut mémoriser la position du plus petit au plus grand

     

    3. Mémoriser bien la position des numéros qui apparaissent brièvement sur l'écran, ensuite cliquer sur les cercles dans l'ordre du plus PETIT au plus GRAND numéro.

     

    4. À la fin du jeu, l'ordinateur dira l'âge de votre cerveau.

     

    http://flashfabrica.com/f_learning/brain/brain.html

     

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  •      
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    Salut Baptiste ! Que penses-tu de ces craintes de voir le disjoncteur sauter, dont on nous parle à chaque bulletin d’information.
    -      Ah au sujet du record battu… Pas battu… Eteindre votre four, faire tourner le lave-linge en été et le lave-vaisselle au printemps…
    -      J’avoue que je ne comprends rien. Quand il fait beau, la France montre ses biceps en annonçant : "nous, en France, nous avons les plus belles centrales nucléaires du monde, nous on a l’électricité à volonté et à bon marché, nous on peut vendre de l’électricité à nos voisins…" et t’essaieras… et t’essaieras…
    Et dès qu’il se met à geler on crie sur toutes les ondes : « éteignez tout », et on part acheter de l’électricité aux allemands !
    -      Il faudrait que l’on cesse de raconter des âneries et déjà savoir qui ment : les medias ou les dirigeants ?
    -      Oui mais tu sais bien... ce sont les mêmes qui gèrent les finances publiques.
    -      Noooooon ! Dis-moi que ce n’est pas vrai… Pas les mêmes ?
    -      Mais SI … MAIS SI !
    -      Ah bon… alors on comprend tout… Quand on nous dit « il y’en aura assez » il faut comprendre « il va en manquer beaucoup ! ».
     
    (photo : Flickr)
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  • Salut Baptiste ! Un petit café ?

    -      Tu as vu notre ministre fait du buzz avec un tweet (et oui c’est le langage actuel !)

    -      En clair c’est : « notre ministre fait parler d’elle en écrivant un court message ».

    -      Exact.

    -      Heureusement qu’elle ne s’occupe pas de la force de frappe, car elle a commis une erreur et au lieu de l’adresser à son ami autre ministre, elle l’a adressé à tout le monde…

    -      Et quel est ce message ?

    -      Voici un extrait de l’article qui en parle :

     

    …/…Nadine Morano a voulu envoyer un message privé au ministre Eric Besson via Twitter mais l’a finalement envoyé en public. Le Tweet de Nadine Morano affichait le message suivant : « Je bulle dans un Spa avec des copines et toi tu tweet occupe-toi de ta femme un peu »

     

    Le tweet a été effacé quelques minutes plus tard par Nadine Morano mais le mal était fait. La ministre a tenté de se justifier en écrivant par la suite les tweets suivants : « Un Dm fail. Faut pas rêver, le Spa, c’est le bureau. Et les bulles, les notes sur l’interview que je donne dans 5 minutes »…./…

     

    Evidemment ! (Whouaaaaaaaaaaaaaa)

     

    http://www.dailyactu.com/politique/nadine-morano-son-echange-prive-sur-twitter-avec-eric-besson-8251.html

     

    -      Faut bien rire un peu… La vie n’est pas toujours facile

    -      Bien sûr. Il suffit de voir ce qui est arrivé à Pierre, le fils du Président.

    -      Qu’est-il arrivé ?

    -      Une gastro pendant qu’il faisait le DJ en Ukraine. avion.jpg

    -      Et alors ?

    -      Un avion est venu spécialement le récupérer.

     

    http://www.20minutes.fr/politique/871234-pierre-sarkozy-rapatrie-france-frais-etat

     

    http://www.20minutes.fr/politique/871634-verite-rapatriement-pierre-sarkozy-avion-officiel

     

    http://www.myboox.fr/actualite/pierre-sarkozy-fils-du-president-heros-d-un-roman-engage-11951.html

     

    Faut bien rire un peu !

     

    Le patron :

    -      J'ai vu que vous aviez quitté le travail pour vous faire couper les cheveux !

    L’employé :

    -      J'ai trouvé que c'était mon droit puisque que mes cheveux poussent pendant les heures de travail.

    Le patron :

    -      Mais ils ne poussent pas uniquement pendant les heures de travail, non ?

    L’employé :

    -      Mais je ne les ai pas coupés entièrement.

     

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  • Lancement de la campagne ?
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  • 039.JPGNuit de neige

     

    La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.

    Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.

    Mais on entend parfois, comme une morne plainte,

    Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

     

    Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.

    L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;

    Des arbres dépouillés dressent à l'horizon

    Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

     

    La lune est large et pâle et semble se hâter.

    On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.

    De son morne regard elle parcourt la terre,

    Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

     

    Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,

    Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;

    Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,

    Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

     

    Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !

    Un vent glacé frissonne et court par les allées ;

    Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,

    Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

     

    Dans les grands arbres nus que couvre le verglas

    Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;

    De leur œil inquiet ils regardent la neige,

    Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

     

    (Guy de Maupassant)

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  •  

    Clic sur le numéro qui vous intéresse. Au cours de la visite il est possible de zoomer (dans le coin en bas à gauche) et de faire pivoter l’image en maintenant le clic gauche enfoncé et en bougeant le pointeur.

     

    http://www.vatican.va/various/basiliche/san_giovanni/vr_tour/index-en.html

     

     

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  • Un café ce matin ?
    -      Plus que jamais.
    -      Tu as tes signatures
    -      On en a déjà parlé ici
    -      Bien sûr, mais on va continuer à en parler encore puisque le Conseil Constitutionnel doit annoncer une décision le 22 février sur la validité des parrainages.
    -      Quelqu’un disait : « pas étonnant que la candidate qui se plaint de ne pas avoir le quota rencontre des difficultés, certains élus seraient réticents du fait notamment qu’elle traite tous les politiques de nuls et d’incapables. »
    En plus, selon les éditorialistes, les maires qui la parrainent ont quelquefois des difficultés au sein de leurs conseils municipaux pour convaincre leurs conseillers ou sont menacés de ne pas obtenir facilement des subventions qu’ils espèrent… »
    -      Il a pourtant été précisé qu’une signature ne signifiait pas l’adhérence au parti.
    -      Effectivement, il s’agit de permettre ou pas qu’un candidat soit autorisé ou non à concourir…
    -      Il y a fort à parier pour que les choses bougent.
    -      Crois-tu ?
    -      Outre le fait que l’on a vu cette semaine un candidat détenir plus qu’il n’en faut, alors qu’il est à zéro intention de vote, et que d’autres … etc… etc… Il parait quasiment certain que l’UMP va pousser discrètement pour que le FN présente un candidat.
    -      Dans quel but ?
    -      La rumeur, qui n’en est plus une, laisse entendre qu’au cas où la représentante du Front serait empêchée de se présenter, ses électeurs potentiels, frustrés d’une telle situation, se vengeraient en coulant le candidat de l’UMP.
    -      Affaire à suivre le 22 février.
    -      Au fait, le Président est allé sur un chantier de Mennecy hier.
    -      Oui… Il ne faisait pas très chaud !
    -      En plus il craignait de ne pas trouver assez d’ouvriers et on dit que certains ouvriers se sont retrouvés là… alors qu’ils n’avaient rien à y faire ?
    -      Enfin… c’est la vie… Comme disait un ami : « rien n’est blanc, rien n’est noir… il y a du gris partout ! »
    -      Allez… un autre café ?
    -
    (photo + commentaire : mettre le son)
    -
     
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