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    Salut Baptiste ! Où en sommes-nous avec l’Euro ?

    -      Certains Bavarois ne lui font guère confiance.

    -      Et comment font-ils ?

    -      Ils utilisent le chiemgauer.

    -      Quel est l’intérêt de ce système ?

    -      C’est principalement le fait que comme cette monnaie ne circule que « localement » elle favorise le développement du commerce « local ».

    -      Et compte tenu des difficultés qu’engendre la mondialisation, commercer en local permet de favoriser les activités de proximité !

     
    Il existe des billets de 1, 2, 5, 10 et 20 Chiemgauers. Chacun équivaut respectivement à 1, 2, 5, 10 ou 20€.
    Pour être valable, il faut que chaque billet reçoive tous les trois mois un timbre qui correspond à 2% de sa valeur. Ce système appelé oxydation de la monnaie ou monnaie fondante est une taxe pour encourager la circulation de la monnaie. Il fut inventé par Silvio Gesell. La dépréciation de la monnaie encourage en effet la consommation et l'investissement au détriment de la thésaurisation.
    Le Chiemgauer, considéré comme équivalent à l'euro, circule dans la région de Chiemgau de la façon suivante :
    les consommateurs échangent 100€ contre 100 Chiemgauers à une association qu'ils veulent soutenir sans devoir faire de don. Ils peuvent ensuite les dépenser dans des magasins locaux, à parité avec l'euro.
    les magasins qui acceptent les Chiemgauer peuvent les dépenser à leur tour pour leur propres achats ou les revendre 95€ les 100 à l'émetteur des Chiemgauers. La perte est consentie car ces magasins gagnent la clientèle des consommateurs qui participent au programme.
    les associations achètent 100 Chiemgauer à 97€ et les vendent aux consommateurs 100€, d'où un bénéfice de 3€ à chaque transaction.
    le bureau émetteur des Chiemgauers en vend 100 pour 97€ et il les rachète à 95€, la différence remboursant les frais administratifs.
    Pour en savoir plus : clic ici.
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    Salut Baptiste ! Comment se présentent les affaires…

    -      J’ai déjà fait la liste des participants au futur Conseil des Ministres qui se réunira en mai, après que le nouvel élu prendra (ou reprendra) ses fonctions.

    -      Comment peux-tu connaître par anticipation les futurs ministres.

    -      J’ai trouvé 17 personnages qui ont tous des idées extraordinaires pour sauver la France. Compte tenu de la pénurie en la matière on ne va pas s’en priver.

    Tout le monde dans le même bocal, on secoue et on récolte la propolis.

    -      Peut-on les connaître ?

    -      Après le clic sur le lien on voit leur photo et clic sur leur photo pour lire leurs qualités et leurs parcours…

    -      Et s’il en manque.

    -      Clic sur le réservoir !

     

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    Un extrait de canal +
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    Salut Baptiste ! Et l’actualité ?

    -      Les dirigeants politiques sont fantastiques.

    -      Tu trouves ?blabla.jpg

    -      Hier j’écoutais un ministre interviewé par Dominique Souchier, ce matin j’écoutais le président du groupe UMP interviewé par Jean-Jacques Bourdin, tous les jours j’écoute le Président sur une chaîne ou une autre…

    -      Et alors ?

    -      Eh bien je pense que depuis cinq ans ils sont toujours en campagne.

    -      Pas possible, les élections ont eu lieu en 2007.

    -      N’as-tu pas remarqué que depuis cinq ans, à chaque prise de parole ils font un diagnostic et une promesse, on nous dit : « Ce n’est pas normal que cela se passe comme ceci, ou que ceci se passe comme cela. Cela ne peut pas durer ainsi, nous savons ce qu’il faut faire et nous allons le faire ! »

    -      Jamais ils ne disent : « nous nous sommes trompés, nous vous présentons nos excuses et nous allons essayer de faire mieux ? »

    -      Non… Ils ne se trompent jamais, mais ils constatent toujours que ça ne va pas et qu’ils vont remédier à cela.

    -      Et après ?

    -      Toujours pareil ! Il n’y a plus d’après.

     

     

    Ci-dessous un rappel toujours intéressant à se remettre en mémoire.

     

    Les dix stratégies de manipulation de masses. (Noam Chomsky)

     

    Le linguiste et philosophe nord-américain (états-unien) Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média.

    Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.

     

     

    1/ La stratégie de la distraction

    Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

    2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

    Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

     

    3/ La stratégie de la dégradation

    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

     

    4/ La stratégie du différé

    Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

     

    5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

    La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

    6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

    Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

     

    7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

    Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

    8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

    Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

     

    9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

    Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

     

    10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

    Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

     

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  • AAA

    François Fillon reçoit à Matignon un grand banquier.

    -      Tout le monde a peur de la conjoncture, dit le chef du gouvernement, mais c'est injustifié. Je vais vous faire une confidence : actuellement, si je n'étais pas le Premier ministre, j'investirais en bourse. N'ai-je pas raison ?

    -      Tout à fait raison ! Moi aussi j'investirais en bourse si vous n'étiez pas le Premier ministre...

     

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    La crise des subprimes ?  Connais pas !
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  • Personnes 32659

     

    Quand vous vous en remettez au hasard, vos choix ne sont pas influencés et vous trouvez votre idole en toute objectivité. Faites l’essai en suivant le processus ci-dessous.

     

    1)   Choisissez votre chiffre favori entre 1 et 9 (exemple 4)

    2)   Multipliez-le par 3. (exemple 4 X 3 = 12)

    3)   Additionnez 3 et multipliez encore par 3 (exemple 12 + 3 = 15 X 3 = 45)

    4)   Vous obtiendrez un nombre de 2 ou 3 chiffres.  (exemple 45)

    5)   Additionnez ces chiffres ensemble. (exemple 4+5 = 9)

     

    Selon le résultat voyez, dans la liste ci-dessous,  qui est votre idole correspondant au nombre obtenu. :

     

    1 - Einstein

    2 - Nelson Mandela

    3 - Ginette Reno  

    4 - Tom Cruise

    5 - Bill Gates

    6 - Gandhi

    7 - Brad Pitt

    8 - Céline Dion

    9 - Ountès Passat

    10 - le maire de la commune

     

    Bonne journée…

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  • -
       

    Salut Baptiste ! Alors taxe Tobin ou pas ?

    -      Comme tu le sais, je ne serais pas pénalisé par ce genre de taxe, et ce n’est donc pas pour m’avantager que j’en parle, mais simplement pour souligner les incohérences.

    -      Il paraît que si nous sommes seuls à le faire c’est mauvais.

    -       C’est bien ce que disait le représentant de l’UMP Nicolas Sarkozy en 1999. Maintenant il est Président et il semble dire à peu près l’inverse. (voir la vidéo qui dure 39 secondes).

     

    -
    -

    Le Président qui croyait à la taxe

    Et le représentant de l’UMP qui n’y croyait pas !

     

    La rose et le réséda

     

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Tous deux adoraient la belle

    Prisonnière des soldats

    Lequel montait à l'échelle

    Et lequel guettait en bas

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Qu'importe comment s'appelle

    Cette clarté sur leur pas

    Que l'un fut de la chapelle

    Et l'autre s'y dérobât

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Tous les deux étaient fidèles

    Des lèvres du cœur des bras

    Et tous les deux disaient qu'elle

    Vive et qui vivra verra

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Quand les blés sont sous la grêle

    Fou qui fait le délicat

    Fou qui songe à ses querelles

    Au cœur du commun combat

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Du haut de la citadelle

    La sentinelle tira

    Par deux fois et l'un chancelle

    L'autre tombe qui mourra

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Ils sont en prison Lequel

    A le plus triste grabat

    Lequel plus que l'autre gèle

    Lequel préfère les rats

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Un rebelle est un rebelle

    Deux sanglots font un seul glas

    Et quand vient l'aube cruelle

    Passent de vie à trépas

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Répétant le nom de celle

    Qu'aucun des deux ne trompa

    Et leur sang rouge ruisselle

    Même couleur même éclat

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    Il coule il coule il se mêle

    À la terre qu'il aima

    Pour qu'à la saison nouvelle

    Mûrisse un raisin muscat

    Celui qui croyait au ciel

    Celui qui n'y croyait pas

    L'un court et l'autre a des ailes

    De Bretagne ou du Jura

    Et framboise ou mirabelle

    Le grillon rechantera

    Dites flûte ou violoncelle

    Le double amour qui brûla

    L'alouette et l'hirondelle

    La rose et le réséda.

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  • Salut Baptiste ! Alors nos gouvernants ? toujours en action pour régler d’urgence la santé morale des compatriotes…

    -      Bien sûr ! Le rideau de fumée de nos élusionnistes toujours prêt à servir…

    -      Ce coup-ci on le déploie sur la taxe Tobin.illu.jpg

    -      Une taxe qui, si nous sommes les seuls à la mettre en œuvre, ferait plus de mal que de bien… Mais elle pourrait faire croire… trois mois avant les élections… que la baguette magique va faire sortir le lapin du chapeau !

    -      Et si on copiait les allemands.

    -      Il est vrai que l’on entend souvent dire : l’Allemagne fait mieux que nous dans ce domaine…le niveau d’endettement de l’Allemagne est plus faible… Le niveau de taxation en Italie est de… le niveau de vie des Chinois et de … Certainement que l’on peut s’inspirer de ce que font les autres, et notamment les allemands, surtout du fait qu’ils s’en sortent mieux que nous ; mais alors il faut tout copier, il ne suffit pas de copier ce qui nous arrange et de rejeter ce qui nous déplait !

    -      Quand le costume est joli on ne prend pas que la veste, il faut aussi enfiler le pantalon.

     

    http://www.bfmtv.com/#!la-taxe-tobin-cree-la-polemique-actu21590.html

     

    http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/la-presse-critique-la-taxe-tobin-bluff-ou-vouee-a-l-echec_1069349.html

     

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