• Déjà publié, mais c’est de saison !

     

    Salut Baptiste. As-tu terminé l’envoi des cartes de vœux ?Commerce-et-Affaires-2937.jpg

    -        On en expédie beaucoup moins depuis l’utilisation de l’Internet !

    -        Bien sûr, mais le papier reste le papier….

    -        L'usage des cartes de visite du Nouvel An est apparu assez tard chez nous. Jusqu'au XVIIe siècle, les visites se rendaient toujours en personne. On peut noter cependant, comme un acheminement vers les cartes, l'usage dont nous parle Lemierre dans son poème des Fastes et qui était courant vers le milieu du grand siècle. A cette époque, des industriels avaient monté diverses agences, qui, contre la modique somme de deux sols, mettaient à votre disposition un gentilhomme en sévère tenue noire, lequel, l'épée au côté, se chargeait d'aller présenter vos compliments à domicile ou d'inscrire votre nom à la porte du destinataire.

    Mais un temps vint où le gentilhomme lui-même fut remplacé par la carte de visite. Cela se passa sous Louis XIV, dans les dernières années de son règne, comme l'atteste ce sonnet-logogriphe du bon Bernard La Monnoye :

     

     

    Souvent, quoique léger, je lasse qui me porte ;

    Un mot de ma façon vaut un ample discours ;

    J'ai sous Louis le Grand commencé d'avoir cours,

    Mince, long, plat, étroit, d'une étoffe peu forte.

     

    Les doigts les moins savants me traitent de la sorte ;

    Sous mille noms divers, je parais tous les jours ;

    Aux valets étonnés je suis d'un grand secours ;

    Le Louvre ne voit pas ma figure à sa porte.

     

    Une grossière main vient la plupart du temps

    Me prendre de la main des plus honnêtes gens.

    Civil, officieux, je suis né pour la ville.

     

    Dans le plus dur hiver, j'ai le dos toujours nu,

    Et, quoique fort commode, à peine m'a-t-on vu

    Qu'aussitôt négligé je deviens inutile.

     

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  • disc-jpg

     

    Salut Baptiste ! As-tu remarqué de plus en plus fréquemment dans les lieux où l’on a à traiter en public de questions privées, on peut remarquer au sol une bande colorée qui porte l’inscription « LIMITE DE DISCRETION »

    -      Effectivement.

    -      C’est la limite au-delà de laquelle on entend tout ce qui se dit sans doute ?

    -      Ce devrait être ça en effet.

    -      Et ce n’est pas le cas ?

    -      Dans de nombreux cas on peut constater deux choses :

    1/ la limite est très proche du guichet et n’a qu’un effet décoratif.

    2/ l’employée parle tellement fort que même les visiteurs du fond de la salle entendent tout !

    -      C’est vrai. Tiens, l’autre jour, la dame préposée à l’enregistrement me criait :

    VOTRE PRENOM C’EST BIEN JOSEPH ?

    Oui

    VOUS HABITEZ TOUJOURS AU 25 BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE ?

    Oui

    VOTRE TELEPHONE C’EST BIEN LE 01 22 48 72 19

    Oui

    VOUS VENEZ POUR VOS DOULEURS ABDOMINALES… ?

    -      Alors justement, pour éviter ces conversations inutiles, surtout lorsque rien n’a changé depuis la dernière fois, je précède le questionnaire aussi imbécile qu’indiscret par la précision suivante : « Bonjour madame, voici le document que je dois vous remettre. Concernant mes renseignements administratifs, il n’y a rien de changé ! »

     

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  • Des lions ?... Même pas peur !
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    Pour la galinette cendrée, l'équipement est plus complet !
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    Si vous avez encore un peu de courage et s'il pleut... Vous pouvez terminer par la palombière.
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  • Salut Baptiste ! Tu ne dis rien ?

    -      Quelquefois il vaut mieux se taire.silence.jpg

    -      Certainement, certainement, mais avant que tu ne te tusses pourrais-tu nous en dire plus ?

    -      Voici un exemple de silence qui a changé le cours de l’histoire.

     

    Quand Chamberlain a compris qu’il n’était pas le Premier ministre capable d’être le chef de l’Angleterre en guerre, il a choisi lui-même son successeur, comme c’était alors la tradition au sein du parti conservateur anglais. Et il a désigné lord Holifax. Pour donner le maximum d’atouts au gouvernement, il a souhaité que Churchill fasse partie du cabinet. Il l’a convoqué et lui a dit : « Halifax est le meilleur. Mais nous avons besoin de vous. Acceptez-vous d’être le numéro deux ? »

     

    Churchill par patriotisme, par devoir, par cette authentique grandeur qu’est l’abnégation devant l’intérêt supérieur, a dit oui. Quelques heures après, un homme qui avait un peu de génie, lord Beaverbrook, le Tycoon de la presse anglaise, demande à Churchill de le recevoir d’urgence et lui dit : « Il parait que vous avez accepté qu’Holilfax soit le Premier Ministre ? Ce n’est pas possible ! »

    Churchill répond qu’il s’agit là d’une affaire d’Etat et qu’il n’en discutera pas avec lui. Beaverbrook insiste. Churchill remarque qu’il ne pouvait pas faire autrement. Beaverbrook dit : « C’est un crime contre la nation. Il n’y a que vous qui puissiez mobiliser la Grande Bretagne », il insiste, il discute ; « J’ai donné ma parole, je ne la reprendrai pas. »

     

    Alors Beaverbrook dit : « Je vous demande une seule chose. Quand vous serez convoqué par Chamberlain avec Halifax et qu’il vous demandera de confirmer votre acceptation, restez silencieux trois minutes. Trois vraies minutes. Cent quatre-vingts secondes, avant de dire oui. Au nom de l’Angleterre, je vous le demande ! »

    Churchill trouve cela saugrenu et ne voit pas comment ça pourrait changer la situation, mais il a de l’amitié et de l’estime pour Beaverbrook. Il promet.

     

    Le lendemain, Churchill et Halifax sont dans le bureau de Chamberlain, à Dowing Steet. Et Chamberlain dit : « Voulez-vous, je vous prie, confirmer à lord Halifax que vous acceptez d’entrer dans son cabinet ?... Et Churchill se tait. Dix secondes. Trente secondes. Cinquante secondes. Il se tait. Une minute. Il se tait. Une minute 30, il se tait. Avant que les trois minutes se soient écoulées, lord Halifax disait : « Je crois que c’est Churchill qui doit être le Premier Ministre. »

     

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces trois minutes ont joué un rôle majeur dans l’histoire de la deuxième guerre.

     

    Extrait de « Si je mens… »

    Par Françoise Giroud – édit° Stock

     

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  • 2011.09.20

     

    Salut Baptiste ! As-tu des nouvelles des banquiers ?

    -      On en parle beaucoup…

    -      Et les marchés ?

    -      Et la tête ?

    -      Alouette !

    -      Voici un avis sur la question qui date de 209 ans et qui parait d’actualité .

    (Petite faute d'accord à la fin du texte, que je ne peux pas corriger car c'est un document photo).

    jeff.jpg

     

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  • francesoir.png

    2011.08.24

     

    Salut Baptiste ! Alors quelles sont les nouvelles…

    -      Bof ! Que dire de plus…

    -      Ah bon seulement ?

    -      Je n’ai rien de bien frais… Tout le monde le sait déjà sans doute… Mais quel acteur ! Je ne saurais pas faire ça…

    -      Mais faire quoi ? Et qui ?

    -      Bè Depardieu… pardi !  Il monte dans l’avion et il soulage sa vessie devant tout le monde dans la cabine… C’est drôle non ? Mais c’est déjà dépassé…

     

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110817.AFP3091/pris-d-une-envie-pressante-depardieu-urine-dans-la-cabine-d-un-avion.html

     

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/17/97001-20110817FILWWW00263-gerard-depardieu-urine-dans-un-avion.php

     

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  • 2011.08.07
    Salut Baptiste ! As-tu vu que Marseille est à vendre ?
    -      Bath oui… Déjà un parking a trouvé preneur.
    -      Connais-tu cette ville ?
    -      Quand je suis allé à Marseille j’étais accompagné de Pagnol… de Raimu… de Fernandel…
    -      Que me racontes-tu ? Tu ne vas pas me dire qu’ils étaient tes amis et que tu y es allé à l’époque de leur vivant.
    -      Non, tu ne m’as pas laissé le temps de terminer. Je voulais dire que je suis allé à Marseille avec la tête imprégnée de cette ambiance vue dans les films, lue dans les livres, avec en mémoire les histoires, les anecdotes, et même l’accent que, me semble-t-il, j’avais « attrapé » rien qu’en y pensant…
    -      Et alors ?
    -      Alors… dès mon arrivée je me suis mis en demeure de trouver en vrai ce que j’avais emmagasiné en virtuel…Et je suis allé de déception en déception car, sur le vieux port… Comment dire, ce n’était pas ça. Je suis allé marcher sur la Canebière et comment te dire… Ce n’était pas ça. Je suis entré dans un bistrot et… Comment te dire… Ce n’était pas ça… Je me disais : "mais où sont les marseillais" ?
    -      Et alors ?
    -      Alors maintenant que je vois comment est géré LE parking… je comprends mieux pourquoi j’ai été terriblement déçu ! (lire)
     
    Question :
    - Quel est l'aéroport le plus actif en France ?
    - La Porte d'Aix à Marseille, il y a un vol toutes les deux minutes.
    -
    Avant de démarrer la vidéo, il est préférable de stopper si nécessaire la musique colonne de droite
     
      
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  • 2011.07.10
     
    Salut Baptiste ! Que penses-tu des signes de l’âge ?
    -      Un jour, le chef de cabinet du Président Pompidou, au moment où celui-ci s’apprêtait à paraître en public, s’aperçut qu’il avait la braguette ouverte. Il n’osa pas spontanément lui en faire la remarque… puis à la réflexion se dit qu’il ne pouvait pas laisser ainsi le Président se présenter aux journalistes et aux invités sans qu’une part de responsabilité lui incombe. Il lui signala donc cet oubli, qui est particulièrement visible des autres tout en restant généralement ignoré de l’intéressé.
     
    Le Président lui répondit :
    « Il y a trois stades dans les signes de sénilité précoces, le premier c’est quand on tache sa cravate, le deuxième quand on laisse la braguette ouverte et le troisième quand on oublie de l’ouvrir.
    Je suis heureux de constater que je n’en suis qu’au deuxième ».
    -
    Evidemment la méthode ci-dessous est moins protocolaire.
     
     
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