• Salut Baptiste ! La circulation en ville est de plus en plus difficile… N’est-il pas ?

    -      Sauf dans les zones réservées aux piétons.

    -      Oui mais là tu parles de circulation pédestre.gyropode.jpg

    -      Bien sûr, cependant il y a d’autres formules.

    -      Mais encore ?

    -      En utilisant par exemple le Gyropode Segway.

    -      Késako ?

    -      Un appareil fantastique que j’ai eu le plaisir de tester la semaine dernière et qui fonctionne selon le principe suivant :

     

     

    …/… Auto stabilisé sur deux roues parallèles, intuitif, silencieux, maniable, facilement transportable et robuste, parfaitement sûr dans son utilisation quotidienne, le gyropode Segway ne demande aucun entretien. Il peut parcourir 40 km à une vitesse maximale de 20km/h et consomme en moyenne 0,25 centimes d’euros d’électricité pour 100 km ! …/…

     

     

    …/… « En s'opposant à toute force extérieure, la roue d'un gyroscope maintient sa position dans l'espace (relativement au sol). Mais son support peut bouger librement. En mesurant la position de la roue par rapport au support, un capteur peut donner à la fois l'inclinaison d'un objet et la vitesse à laquelle il s'incline.

    Le gyropode Segway® n'utilise pas des gyroscopes conventionnels mais des capteurs au silicium qui mesurent l'effet Coriolis. »…/…

     

    Pour en savoir plus c’est ICI

     

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  •      

    Salut Baptiste ! On en voit passer des choses avec cette campagne électorale.

    -        Oui, des courriels qui dénigrent les candidats de droite, des courriels qui dénigrent les candidats de gauche, des courriels qui dénigrent ceux du centre, des courriels qui dénigrent ceux de l’extrême gauche, des courriels qui dénigrent ceux de l’extrême droite…

    -        A croire que celui qui le rédige croit à son utilité, alors qu’au même moment il y en a un autre quelque part qui rédige l’inverse.

    -        Ils feraient mieux d’écouter ce que disait Socrate.

    -        Enfin… L’écouter c’est un peu tard je pense…

    -        Effectivement, il vivait avant Jésus-Christ, on ne peut plus l’entendre mais on peut le lire.  

    -        Mais que disait-il ?

    -        On pense que cette anecdote vient de lui :

     

        verite-copie-1.jpg

    Un jour quelqu'un vient voir Socrate et lui dit :  

    -      Écoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.

    -      Arrête ! interrompit le sage homme. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?  

    -      Trois tamis ? dit l’autre, rempli d’étonnement.

    -      Oui mon bon ami : trois tamis.

    Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis.

    Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ?

    -      Non, je l’ai entendu raconter et...

    -      Bien... bien... Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis.

    C’est celui de la bonté. Est-ce que ce que tu veux me raconter, si ce n’est pas tout à fait vrai, est au moins quelque chose de bon ?

    Hésitant, l’autre répondit :

    -      Non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire...

    -      Hum, dit le philosophe, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire...

    -      Utile ? Pas précisément...

    -      Eh bien ! dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier...

     

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  • -
    Je sais... Je sais... Il y 'en a qui ne l'aiment pas...
    Il y 'en a qui l'aiment bien...
    Allez... C'est le printemps... On oublie-tout-ça...
    Et dimanche ce sera l'heure d'été. (Faudra avancer les pendules !)
    Si vous voulez des fleurs "de printemps" faites un clic sur "gerbe de fleurs" ci-dessus,
    et suivez les indications. Vous connaissez.
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  • -
    Un bon kiné !
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  • Vieillir...

    Un instant avec Bernard Pivot :

     

    Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge. Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus ! Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que… » Moi aussitôt : « Vous pensiez que…?

    -      Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir.

    -      Parce que j’ai les cheveux blancs ?

    -      Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ça été un réflexe, je me suis levée…

    -      Je parais beaucoup, beaucoup plus âgé que vous ?

    -      Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge…

    -      Une question de quoi, alors ?

    -      Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois… »

    J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre. Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni à la sexualité, ni au rêve. Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto n° 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto n° 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années ? En mois ? En jours ? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital, mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge ? Non, Mozart.

     

    (Extrait de son livre paru en avril 2011 : Les mots de ma vie).

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  • 039.JPGNuit de neige

     

    La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.

    Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.

    Mais on entend parfois, comme une morne plainte,

    Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

     

    Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.

    L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;

    Des arbres dépouillés dressent à l'horizon

    Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

     

    La lune est large et pâle et semble se hâter.

    On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.

    De son morne regard elle parcourt la terre,

    Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

     

    Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,

    Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;

    Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,

    Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

     

    Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !

    Un vent glacé frissonne et court par les allées ;

    Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,

    Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

     

    Dans les grands arbres nus que couvre le verglas

    Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;

    De leur œil inquiet ils regardent la neige,

    Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

     

    (Guy de Maupassant)

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  •     disney_052.jpg
    Clic sur le lien pour assister à l’entraînement du sportif, puis, une fois que la personne arrête de courir, amenez le pointeur de votre souris 1 cm au-dessus de sa tête... Il fera des étirements !
     
     
         
       Bonjour ! Vous avez rejoint la boîte vocale d'aide psychiatrique.

     

    -      Si vous êtes un obsessif-compulsif, appuyez sur le 1 sans arrêt.

    -      Si vous êtes dépendant affectif, demandez à quelqu'un d'appuyer sur le 2 pour vous.

    -      Si vous souffrez d'un désordre de personnalité multiple, appuyez sur les 3, 4, 5 et 6.

    -      Si vous êtes paranoïaque, restez en ligne, nos agents tracent votre appel.

    -      Si vous êtes schizophrène, écoutez attentivement et une voix vous dira sur quel numéro appuyer.

    -      Si vous êtes dépressif, le numéro sur lequel vous appuierez est sans importance, personne ne répondra.

    -      Si vous êtes un compulsif à répétition, raccrochez et recomposez.

    -      Si vous êtes un agressif-passif, mettez-nous en attente.

    -      Si vous êtes antisocial, arrachez le téléphone du mur.

    -      Si vous avez des difficultés d'attention, ne vous occupez pas des instructions.

     

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  •  

    Clic sur le lien pour ouvrir le site, puis clic un peu partout pour faire pousser les fleurs !

     

    http://www.procreo.jp/labo/flower_garden.swf

     

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  •  

    Un grand bol d’air avant de changer d’année !

     

     http://www.youtube.com/watch_popup?v=ThFCg0tBDck

     

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