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    L'arbre à mots est ici : http://0z.fr/iP8mv

     Zigauto dans l'arbre à mots.

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  • Florineige dans l'arbre à mots.Les mots ont tous une source, une origine. En français la majorité des substantifs sont issus du latin ou du grec, d’autres moins nombreux viennent de différentes langues comme bistro (du russe), parking (de l’anglais), oued (de l’arabe) etc. et quelques-uns viennent d’un malentendu comme « florineige ».

    Initialement, en effet, on disait un florilège (ce qui signifie une sélection de belles choses, ou un recueil de poésies etc.). Or, une fois ce mot fut prononcé par un personnage reconnu en littérature, mais qui avait un léger défaut d’expression car il parlait du nez. Et si vous en faites vous-même l’expérience, vous constaterez qu'en vous pinçant le nez bien fort et en disant le mot « florilège » à haute voix on peut comprendre « « florineige ». Comme c’était le jour des travaux préparatifs à l’élaboration du dictionnaire de l’Académie Française, ce mot fut enregistré ainsi et désormais on ne dit plus florilège, mais florineige, ce qui n’est pas mal non plus !

    D’ailleurs cette histoire me rappelle ce qui était arrivé à Ferdinand un jeune garde-champêtre de Saint-Pipi-Les-Agassous, un village du Bas-Quercy, qui lui aussi parlait du nez (pas le village, mais Ferdinand) ; lorsque le maire lui fit réciter l’alphabet, au moment du concours d’embauche. Il se lança sans hésiter en parlant du nez bien entendu : « a,b,c,d,e,f,g,h,i,j,k,l,m,n,o,p,r,s,t,u,v,w,x,y,z ».

    Pouvez-vous recommencer lui demanda-t-il, car naturellement malgré cette erreur, il souhait l’embaucher, c’est pourquoi il lui donnait toutes ces chances. Et Ferdinand reprit à haute voix nasillarde « a,b,c,d,e,f,g,h,i,j,k,l,m,n,o,p,r,s,t,u,v,w,x,y,z ».

    -       Mais dites-donc mon cher Ferdinand, vous ne parlez pas du « Q »

    -       Ah ben monsieur le maire, déjà que je parle du nez, s’il faut aussi que je parle du cul… Ça se complique !

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 39 et 40 est « florineige ».

    (l'arbre à mots est ici : http://0z.fr/u0xh8 )

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  •  Oui… C’est comme ça, il y a ceux qui naissent beaux, d’autres qui naissent laids, et d’autres qui naissent avec un nez de hérissons, on les appelle « nezrhissons ». Tout le monde a le droit de vivre et ils sont bien assez embêtés avec ça, les pauvres nezrhissons, sans qu’on leur ajoute une couche.

    Cependant, ils ne sont pas les seuls à traîner des complications, il y a les nés-vrosés, oui je sais, dans nezrhissons on se demande si la lettre « z » limite l’étude au « nez » ou bien si phonétiquement on peut penser aussi que le lien est fait avec le verbe naître ?

    Effectivement il existe cette ambiguïté du fait qu’il est né comme cela avec un nez comme cela !

    Si l’on poursuit les recherches, on trouve aussi d’autres naissances compliquées et on peut citer, par exemple, des nés-vralgiques, des nés-pas-laids, des nés-hauts-zélandais, des nés-hauts-lithiques, des nés-hauts-logismes, des nés-toyants, des nés-ptunes etc. etc.

    Quelques cas sont en liaison directe avec le nez  (puisque nous l’avons vu il ne faut pas confondre nez : appareil respiratoire – avec né : participe passé du verbe naître), tel le général de Gaulle. En effet, lors de sa naissance, la sage-femme avait précisé à sa mère « faites un effort » et celle-ci comprit : « faites un nez fort ». D’où le résultat que l’on connait. Mais ceci est une autre histoire !

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 28 et 29 est « nezrhissons », présenté par : Pierre.

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    Bien sûr on pourrait tout simplement disserter sur le four à microondes, le jeu de mots s’y prête tellement. On comprend aussitôt qu’il s’agit de tout autre chose. la-20cigale-20et-20la-20fourmi.jpg
    Eh bien oui… Il s’agit d’autre chose ! Ce groupe de mots est le résultat d’une prononciation enfantine ; c'est Ferdinand, lorsqu'il avait de sept ans, qui prononçait « c » ce qui s’écrivait « g » ou « t ».
    Exemple :
    Pour dire maîtresse il prononçait maicresse, pour dire « je joue avec les grands » il disait « ze zoue avé les crans » etc.
    Pourquoi donc a-t-il été chercher la fourmi crohonde ? C’est tout simplement en écoutant la maicresse lire la fable de la cigale et la fourmi, que ce bambin plein de bon sens en déduisit : la fourmi n’est pas conquente la fourmi cronde tellement fort qu’elle crohonde. Car dans son esprit plus on insiste sur le "ohonde", plus elle est en colère. Et comment qu’elle est en colère !… On vient lui quémander le fruit de son labeur. Enfin, je ne vais pas vous raconter l’histoire, vous la connaissez :
     
    -
     
     
    La froumi veut pas donner son miam miam
     la froumi veut pas donner son miam miam
     la froumi n'est pas préteuse
     c'est une vieille embêteuse
     plutôt crever que donner un gramme
     gramme gramme gramme gramme
     la froumi veut pas donner son miam miam
     la froumi veut pas donner son miam miam
     ses parents avaient du pèze
     des troupeaux de puces en Corrèze
     une chaîne de fourmilières du blé des diams
     diam diam diam diam
     la fourmi veut pas donner son miam miam
     
    (Parlé:)
     a n'était ne fois ptite froumi relasque
     por ne que navait ne steréo fifi ne mini crasquette
     ne lave crecelle branque et ne frigérateur
     
    La cigale est dans le show business ness
     mais elle ne veut pas montrer ses fesses
     fesses
     alors pour bouffer quand même
     elle va au buffet du midem
     elle butine dans les coktails à Cannes
     Cannes Cannes Cannes Cannes
     La froumi veut pas donner son miam miam
     
    (Parlé:)
     grinng !
     tiens qui ne c'est qui grinng ?
     c'est ne cicrane superstar qui ne vient chercher ne froumi
     pour ne faire ne némission navis de recherche à la télé
     cet ne suppose que ne vient faire ne grosse bouffe ?
     oh juste ne ptetite bouffe coco !
     ellez ne faire foute ne mythomiam (slam)
     ah ! mais c'est ne pétasse !!!
     
    La froumi veut pas donner son miam miam
     la froumi veut pas donner son miam miam
     
    La cigale se shoote au DTT
     are krishna l'a récupéré rée
     mais prier dans une secte
     ça nourrit pas son insecte
     je n'ai rien à manger c'est un drame
     drame drame drame drame
     la froumi veut pas donner son miam miam
     
    (Parlé:)
     grinng !
     tiens, que ne c'est qui grinng ?
     mamour mamour, c'est ne bronze de Khrishna
     et que ne veut le va pieds nus ?
     et ne vient néchanger le miam de l'esprit
     contre le miam du frigérateur
     allez ne faire foute ne saltimbranque (slam! )
     ah ! mais c'est nérétique !!!
     
    La froumi veut pas donner son miam miam
     la froumi veut pas donner son miam miam
     moi j'en ai raz les antennes
     j'vais déglinguer La Fontaine
     ce macho qui n'aime pas les cicranes
     crane crane crane crane
     
    La froumi veut pas donner son miam miam
     
     
    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 24 et 25 est « fourmi crohonde », présenté par : Pierre.
     
     
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         Ce mot n’échappe pas à la règle qui veut que le suffixe « noscope » ou « oscope » ou « cope » signifie que l’on en trouve là où on en présente.   zombie

    Trombinoscope qui présente des trombines dans les réunions, magnétoscope qui présente des magnéto dans les ateliers de réparation, télescope qui présente des télés dans les supermarchés, gyroscope qui présente des gyro là où y’en a, horoscope qui présente des horos ou des zoros, stéthoscope qui présente des stéthos dans les champs où ça pousse, stéréoscope présente des stères de bois, microscope qui présente des micros dans les studios d’enregistrement… C’est simple non ?  

    Donc pour revenir au mot qui nous occupe aujourd’hui « zombienoscope » signifie une réunion de morts vivants là où un groupe de zombies se sont retrouvés, à moins qu’il ne s’agisse d’un lendemain de fête un peu trop arrosée.

    A la vôtre !

     

    Et comme disait l’autre… Vous n’êtes pas obligés de me croire.

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 22 et 23 est « zombinoscope », présenté par : Bestofava.

     

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  • virus.jpg 

    Certes, la tendance naturelle serait de penser qu’il s’agit d’un animal particulièrement méchant.

    Or, il n’en est rien ; si la méchanceté est bien indiquée dans la seconde partie du mot, la première partie a un lien étroit non pas avec un animal mais avec un virus qui provoque le rhume. Evidemment le rhume est connu de tout le monde et même nombreux sont ceux qui souhaitent le traiter avec des antibiotiques, ce qui est totalement absurde puisque les antibiotiques n’ont aucun effet sur les virus. Ils agissent uniquement sur les bactéries. C’est lorsque le rhume évolue en bronchite, par exemple, que l’antibiotique devient nécessaire.

    Mais bon… Laissons cela aux médecins et revenons à notre méchant rhume appelé « rhinoféroce ».

    Comme vous l’avez certainement entendu, les gens enrhumés vous disent souvent : « j’ai une rhino » ce qui n’est pas faux, c’est une abréviation de rhinopharyngite. Or, Il arrive que cette rhinopharyngite soit très sévère et difficile à faire passer (car comme vous le savez, on dit qu’un rhume si on le soigne il passe en une semaine et si on ne le soigne pas il faut huit jours…), lorsque c’est un rhume qui s’incruste et qui fait très mal on l’appelle « Rhinoféroce » !

    C’est clair.

     

    Bien sûr… Vous n’êtes pas obligés de me croire.

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 18 est « rhinoféroce », présenté par : Pierre.

     

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  • souleau.jpgEncore une faute d’orthographe… il est si facile de faire une fote dortografe n’est-ce pas ?

    Bath oui… Souleau, écrit comme ça, alors qu’il y a pourtant trois mots pour dire la même chose :

    -      Soûlard, soûlaud et soûlot, trois mots qui existent dans le langage familier pour désigner un ivrogne.

     

    Seulement voilà, un soûlot se présentant tellement imbibé, au moment où il devait écrire quelques mots, avait tellement besoin de se désaltérer (car l’alcool déshydrate), pensait tellement fort à « eau » celle qu’il avait tant besoin de boire un peu…qu’il en écrivit souleau en oubliant même l’accent circonflexe sur le « u ».

    Cela avait-il une importance ?

    Au point où il en était l’accent devenait insignifiant voire inutile. Même le mot « accent » est imprononçable par un souleau. Il peut tout juste dire « assent » avec une langue empâtée et flemmarde.

    Qu’il soit ici pardonné !

    A la tienne Souleau, Soûlard, Soûlaud, Soûlot et toute la bande… Que le dernier qui rentre ferme la porte !

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 17 est « souleau », présenté par : Jill-Bill.

     

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  • Le chef rappelait aux plus distraits, lorsqu'ils passaient devant le magasin à lampes : "piktonfar" !

    lampe.jpg

    Piktonfar est un mot du dialecte Chti. Ce mot était principalement utilisé par les mineurs avant leur descente dans les puits afin qu’ils n’oublient pas d’emporter leur lampe, si utile dans la nuit des entrailles profondes de la Terre. Si on veut en expliquer la signification c’est bien simple, puisque : « pik » signifie « prend » et « far » signifie, phare, lampe, éclairage.

    Il y a bien sûr une part d’argot local, on disait aussi « piktonblé » pour dire n’oublie pas ton porte-monnaie ; « piktonvélo » : vas-y à bicyclette, « piktonsac » : pense à emporter ton casse-croute etc.

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 16 est « piktonfar », présenté par : Ava.

     

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  • Voituriner.

     

    Il s’agit d’un verbevoituriner.jpg ancien, guère utilisé de nos jours et c’est bien dommage, car il dit bien ce qu’il veut dire.

    En effet, quoi de plus naturel pour un voiturin que de voituriner, comme pour un cuiseur de cuisiner, pour un chauffeur de chauffiner, pour un coiffeur de coiffiner ou pour un tapin de tapiner. Etc. etc.

    Donc vous l’avez bien compris, le voiturin était responsable d’une voiture à cheval avec laquelle il transportait des voyageurs et on disait qu’il voiturinait. C’était un métier très agréable et tous les jeunes avaient envie de voituriner, cela leur permettait de voir des gens, d’être toujours bien habillés pour exercer ce métier, et de se déplacer au grand air. C’était pour ainsi dire les prédécesseurs des taxis. Il y avait bien sûr les voiturins professionnels qui voiturinaient toute l’année, et on trouvait aussi des occasionnels pour lesquels voituriner était un moyen de rendre service et de mettre du beurre dans les épinards… A condition d’en avoir bien entendu !

    Il est vrai que pendant cette campagne électorale les candidats n’ont pas beaucoup parlé de cette profession, encore un signe que le voiturinage se perd vraiment !

     

    (Vous n’êtes pas obligés de me croire)

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 15 est « voituriner », présenté par : M’annette.

     

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  • Ce nom est a pour origine une simple faute de typographie. En effet, tout le3974298416_d7454516b8.jpg monde sait bien qu’aujourd’hui marrenpomme ou calvados, c’est exactement la même chose. Calvados, non pas le département mais l’eau de vie, c’est-à-dire le marc de pommes. Ce précieux liquide alcoolisé obtenu par distillation en alambic de jus de pommes ou de cidre.

    Au moment de placer les fameuses lettres de plomb qui précédaient l’utilisation de la presse d’imprimerie pour éditer un document relatif à ce breuvage, le typographe écrivit marr en pommes au lieu d’écrire marc en pommes. Cette erreur – le remplacement du « c » par un « r » fut répétée pendant un certain temps sans que quiconque n’y prêta attention ; puis pour « noyer le poisson » dans le marc, les dirigeants de la plus grande distillerie de Normandie – dont les décisions faisaient force de loi en la matière – décidèrent de camoufler cette erreur initiale en accolant les trois mots en un seul.

    C’est ainsi que depuis 1597, marr en pommes (c’est-à-dire : marc en pommes – eau de vie de pommes) s’écrit en un seul mot : marrenpomme qui signifie en réalité calvados.

    Si dans le Sud les lève-tôt qui ont l’habitude d’accompagner leur café d’un alcool pour le refroidir, disent au barman : « garçon, un café calva siouplait », dans le Nord les gens disent très souvent : « in tit tass vec marrenpomme s’touplait »

     

    Bien sûr, vous n’êtes pas obligés de me croire.

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant la semaine 14 est « marrenpomme », présenté par : Minouze.

     

    2373153963_3156587423.jpg photos : Flickr

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